Bulletin écologique du Maghreb

Lundi 8 Juin 2020

​Tunis - Le ministère tunisien de l'Environnement vient d'élaborer une stratégie pour la généralisation de l'assainissement sur tout le territoire tunisien, à travers l'augmentation de la quantité des eaux usées de 22% par an à 30% par an à l'horizon 2025.
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Cette stratégie concerne également la réparation des réseaux de l'assainissement et le recours aux nouvelles technologies dans l'économie d'énergie et la valorisation des énergies renouvelables. Dans des déclarations à la presse, le ministre tunisien de l'Environnement, Chokri Ben Hassine a évoqué la situation difficile qui caractérise l'environnement dans les régions intérieures, où 160 municipalités seulement, sur 350 entités sont équipées entièrement des réseaux d'assainissement, en attendant le démarrage au cours de cette année des travaux de réhabilitation du reste des municipalités en collaboration avec le ministère tunisien des Affaires Locales. 

Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l’objectif consiste à valoriser les déchets que l'Etat se contente d'enfouir depuis 2005, soulignant qu’il sera procédé au lancement d'une manière effective dans la valorisation des déchets en 2022, en commençant pour l'instant par les gouvernorats de Gabès, Bizerte et Sousse avec une capacité de 400 mille tonnes par an.

Il a, dans le même cadre, relevé que les déchets dangereux vont être valorisés en premier lieu vu cette nécessité dans les gouvernorats de Bizerte, Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, Gafsa, Tozeur et Zaghouan.

Le ministre a fait observer que la décharge de Jradou a été réouverte pour la valorisation des déchets nocifs, sachant que la somme de 3 millions de dinars (1 euro = 3,19 dinars) a été consacrée à la sauvegarde des décharges anarchiques, l'élaboration du code de l'environnement et le renforcement du contrôle environnemental pour pénaliser les dépassements environnementaux le long du littoral, faisant savoir que le ministère de tutelle va mettre en place dans les mois prochains un bulletin de suivi de la pollution de l'air.

-. Le Chef du gouvernement tunisien, Elyes FakhFakh, a ordonné, vendredi, à l'occasion de la Journée mondiale et nationale de l'environnement, la réhabilitation du parc d'El Mourouj à Tunis avec un coût total de 3 millions de dinars, appelant à accélérer le lancement de l'appel d'offres afférent en coordination avec le conseil municipal et régional. 

M. Fakhfakh a déploré l'état de délabrement du parc qui couvre 70 hectares, abrite un nombre important d'espaces de loisirs et qui constituait un véritable poumon pour la banlieue de Tunis Sud. 

"Après avoir réussi à maîtriser la pandémie du coronavirus, le rythme normal de la vie reprend progressivement et c'est l'occasion d'offrir aux familles tunisiennes des espaces de divertissement, a-t-il déclaré à la presse. 

Alger -. Il va faire plus chaud que d’habitude cet été en Algérie particulièrement sur les régions côtières, selon les prévisions saisonnières de l’Office nationale de météorologique qui prévoit des températures élevées allant globalement de la «normale à au-dessus de la normale» en juin-juillet-août.

Les températures prévues pour la saison estivale «devraient être globalement supérieures aux normales à l’échelle du trimestre sur le sud de l’Europe ainsi que le sud de la Méditerranée», a indiqué Salah Sahabi-Abed, directeur du Centre climatologique national (CCN), qui relève de l’ONM.

«Les prévisions consensuelles élaborées dans cette analyse sont issues des résultats issues de l’ensemble des modèles des centres climatiques des pays de la Méditerranée activant dans le cadre du groupement MEDCOF auquel participe l’Office national de météorologie», a-t-il expliqué.

Le responsable a expliqué que «d’après les résultats, les modèles de prévisions saisonnières prolongent le scénario des prévisions précédentes de la saison hivernale décembre-janvier-février et printanière mars-avril-mai, qui a prévu avec une unanimité remarquable, des conditions de températures anormalement chaudes sur la Méditerranée et l’Algérie et des cumuls pluviométriques saisonniers en dessous à proche de la normale sur l’ensemble des régions du littoral algérien avec 80% de chance».

En raison du déficit pluviométrique enregistré durant les deux précédents trimestres (l’hiver et le printemps), «ces situations anticycloniques prévues de se manifester au-dessus d’un sol sec pourraient augmenter le risque de vagues de chaleur », a-t-il encore ajouté.



Source : https://www.mafrique.info/Bulletin-ecologique-du-M...

MAP