Bulletin de l'écologie de l'Europe orientale du 04/02/2019

Lundi 4 Février 2019

Varsovie - Voici le Bulletin de l'écologie de l'Europe orientale.

Pologne Les zones humides peuvent contribuer pour beaucoup dans la lutte contre les défis du réchauffement climatique auxquels le monde se trouve confronté ces dernières années, indique une étude polonaise parue en fin de semaine à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des zones humides.

L'étude a révélé que la conservation et la protection des zones humides représentent un élément essentiel de l'environnement naturel pour tous les pays, y compris pour la Pologne, un pays qui pâtit énormément des problèmes liés à la pollution de l’air en raison de l'utilisation intensive de sources d'énergie polluées, ajoutant que les zones humides contribuent également à la réduction du réchauffement climatique et à l'adaptation au changement climatique.

La célébration de la Journée mondiale des zones humides qui coïncide avec la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville de Ramsar, au bord de la mer Caspienne, est une occasion pour tous les pays de prendre connaissance des répercussions des changements climatiques notamment sur les zones humides. 

L’étude a montré aussi l'importance des zones humides telles que les marécages, les marais, les mangroves ou les tourbières, pour aider à faire face et atténuer le réchauffement climatique.

Selon l'étude, les zones humides sont cependant fragiles et méritent une attention particulière car elles sont menacées par l'activité humaine.

L'étude met l’accent sur la nécessité d’accorder un intérêt particulier aux zones humides car l'impact direct de la perte des zones humides consiste dans l'épuisement des ressources en eau potable, l'extinction de plusieurs espèces de poisson eta perturbation climatique. 

De ce fait, comme la lutte contre le changement climatique doit faire partie d'une approche holistique pour la protection et la préservation de la biosphère, la protection des zones humides doit être un élément indissociable d'une politique climatique intelligente.

Grèce L’animal le plus célèbre de l’ile grecque de la Crète (sud) est l’Agrimi (ou Kri-Kri), une chèvre sauvage aux grandes cornes représentée dans l’art minoen qui s'est développé sur l’île de 2700 à 1200 avant Jésus-Christ.

Seuls quelques spécimens survivent, aujourd’hui, dans les gorges de Samaria, sur l’île d’Agioi Theodoroi, au large de la Canée, et celle de Dia, au large d’Héraklion.

L’ile offre également aux visiteurs l’opportunité d’observer les différentes espèces d’oiseaux particulièrement le "gypaète barbu", l’un des rapaces les plus rares d’Europe dans les gorges de Samaria ou sur le plateau du Lassithi.

Les touristes peuvent également observer quelques aigles royaux et aigles de Bonelli dans les parages.

Plusieurs organisations œuvrent activement à la réinsertion de rapaces surtout le "gypaète barbu" et l’aigle, et quelques spécimens de cette espèce ont été relâchés dans les zones isolées et d’autres massifs de l’ile. 

Russie - L'agence spatiale russe "Roscosmos", en coopération avec l'Académie des sciences de Russie, a lancé un programme de protection contre les menaces spatiales.

"Ces menaces incluent des astéroïdes, des comètes et des pierres de l'espace", a déclaré Roscosmos.

L'agence spatiale russe n'a pas annoncé les dates de fin de l'étude et la mise en place du programme.

Les débris spatiaux en orbite proche pourraient causer les dommages les plus importants à la Terre, qui se sont accumulés au cours des dernières décennies "en quantités énormes" et non dans des objets célestes.

- La réserve de Sibérie centrale est l'une des plus belles réserves naturelles de la région de Krasnoyarsk (3 332 km de Moscou) dans les provinces de Yevgenkyski et Torohanski.

La réserve naturelle se trouve au cœur de l'Eurasie sur la rivière Yassini, où se trouvent des rochers et Turgonesk, une masse de forêts de taïga à conifères, d'ours, de cerfs, de tigres et d'herbes marines, ainsi que certains de ces importants animaux sibériens sous protection spéciale.

Il y a quelque 400 millions d'années, cette région était située dans une mer tropicale chaude.

Aujourd'hui, on peut trouver quelques traces de cette période dans la réserve et le long de ses rivières turbulentes comme Murjan à l'époque, ces fossiles prouvant que les terres sibériennes constituaient un continent séparé appelé Angarida.

Angarida (du nom de la rivière voisine Angara) s'étend sur le territoire de la région dite de Krasnoïarsk et sur une partie de la région d'Irkoutsk.

Turquie La réserve naturelle du Delta du "Kizilirmak", située dans le nord de la province turque de Samsun, accueille plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs qui quittent la Sibérie en hiver pour des régions plus chaudes. 

Ce site qui s'étend une superficie de 56.000 hectares et inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), abrite 356 espèces d'oiseaux sur un total d'environ 400 variétés que compte la Turquie.

Selon le directeur régional de l’Agence des parcs nationaux et de protection de la nature, Hasan Terzioglu, le Delta compte 21.700 hectares de zones humides et 5.174 hectares de zones de développement de la vie sauvage.

"Le Delta compte 356 espèces d’oiseaux. Certains, après avoir passé l’hiver ici, repartent en Sibérie. 140 espèces choisissent de se reproduire dans le Delta, comme les cigognes, les grues, les canards à tête verte, les canards hongrois, les hérons rouges et bien d’autres", a-t-il indiqué.

MAP