Bulletin de l'écologie de l’Afrique

Mercredi 18 Août 2021

​Kigali - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du mercredi 18 août 2021:


Ethiopie :

- Alors que le monde entier est menacé par des températures invivables, l'Éthiopie, déjà affectée par des sécheresses plus fréquentes, s’est engagée à réduire considérablement ses émissions de gaz à effet de serre (GES), cause du réchauffement climatique, de 68,8 % d’ici 2030.

Le pays est-africain, qui ne rejette que 0,04 % des émissions mondiales de GES, a déposé récemment cet engagement aux Nations unies, dans le cadre de l’Accord de Paris signé par 196 pays, en 2015.

L’Ethiopie a choisi de s’attaquer à son secteur le plus polluant, le secteur de l’élevage, qui génère près de la moitié des GES. Avec 35 millions de têtes, l’Éthiopie possède le plus grand cheptel d’Afrique.

Selon Fekadu Beyene Aleka, commissaire éthiopien chargé de l’environnement, des forêts et du changement climatique, l’Éthiopie prévoit de passer progressivement de l’élevage de bœuf au poulet. Les ruminants produisent naturellement du méthane (CH4).

"Avec ce levier, nous pouvons économiser 180 millions de tonnes de CO2 équivalent (indice) d’ici 2030", assure Fekadu Beyene Aleka.

Zambie :

- Les autorités zambiennes estiment que la production électrique du pays sera décuplée d'ici 2022 avec la mise en service des projets d’énergie renouvelable en cours de développement.

Le renforcement de la capacité de production de l'électricité a permis de rendre le pays autosuffisant en matière d’électricité, a souligné le gouvernement, notant que les importations d’électricité ont été arrêtées dès 2018.

Selon l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), le pays dispose d’une capacité installée de 2800 MW.

La production d'électricité est assurée par des installations hydroélectriques qui fournissent 2.380 MW, soit 85% de la capacité installée du pays.

Cette situation rend, cependant, le réseau électrique national vulnérable face aux effets du changement climatique comme la sécheresse qui est de plus en plus persistante depuis quelques années en Afrique de l’est et australe.

Ces derniers mois, la sécheresse a réduit sérieusement le fonctionnement des grands barrages du pays comme Kariba, dont la production de 1 626 MW est partagée entre la Zambie et le Zimbabwe.

MAP