Bulletin de l'écologie de l'Afrique

Lundi 26 Juillet 2021

Addis-Abeba - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du lundi 26 juillet 2021:


Rwanda.

Les autorités environnementales rwandaises tiendront des discussions avec les gros émetteurs de CO2 comme la Chine et les Etats-Unis lors de la réunion dédiée à la préparation de la COP26, qui se tient dimanche et lundi par visioconférence sous la présidence de Londres.

Plusieurs sujets sont au menu des discussions, notamment la question des blocages subsistant sur les questions de financement, de transparence et les engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, selon un communiqué des organisateurs.

Le Rwanda, l’un des pays les plus vulnérables au réchauffement climatique, est situé au carrefour de nombreuses influences environnementales. Le pays est-africain est frappé chaque année par des évènements climatiques extrêmes, notamment les inondations, glissements de terrains, pluies torrentielles et tempêtes meurtrières.

Les ministres de l'Environnement et représentants de 51 pays se réunissent dimanche et lundi pour des discussions cruciales pour la réussite de la COP26 sur le climat en novembre à Glasgow. Il s'agit, selon les organisateurs, de discuter des "questions clés à résoudre lors du sommet".

Madagascar.

Le président malgache Andry Rajoelina a exprimé sa préoccupation par rapport à la situation au Sud du pays, où la population souffre de la sécheresse causée par le changement climatique.

«Malgré les actions menées depuis plusieurs décennies et toutes les aides internationales, la famine est encore persistante dans cette région», a déclaré le président lors de la réunion de haut niveau sur la 20e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA20).

Il a ajouté que les citoyens malgaches, notamment dans la région du Sud du pays, subissent un lourd tribut de la crise climatique à laquelle ils n’ont pas participé.

«L’urgence n’est pas seulement à l’intervention ponctuelle d’aides alimentaires et médicales comme cela aurait pu être le cas auparavant, elle est surtout celle de l’action stratégique pour apporter un changement radical et durable afin de créer une véritable renaissance dans les régions du Grand Sud de Madagascar et pour que les populations soient résilientes et autonomes», a-t-il poursuivi.

MAP