Bulletin de l'écologie de l'Afrique

Vendredi 2 Juillet 2021

​Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du vendredi 2 juillet :


Sénégal :

-- Le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall, a procédé, jeudi à Dakar, au lancement de la formation de quelque 413 nouvelles recrues des Parcs nationaux, Eaux et forêts et Aires marines protégées (AMP).

’’Ce recrutement et la capacitation de ces nouveaux agents, matérialisent la vision du chef de l’Etat, élevant au rang de priorité nationale, la conservation de la biodiversité et des ressources naturelles’’, a salué le ministre en présidant la cérémonie de lancement.

Ouganda :

L’Ouganda est devenu officiellement le 63e pays partenaire du mouvement mondial «Océans propres», lancé en 2017 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour lutter contre la pollution marine par les déchets plastiques.

L’engagement du gouvernement ougandais dans ce mouvement mondial se justifie par l’état de dégradation avancée de ses écosystèmes, notamment le lac Victoria (68.800 km2) où 20 % des espèces sont menacées de disparition.

Le PNUE soutiendra l’Ouganda dans l’élaboration d’un plan d’action national visant à lutter contre les décharges sauvages et la pollution plastique, a affirmé Tom Okurut, le directeur exécutif de l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (Nema) dans une déclaration à la presse, indiquant que de nombreux facteurs ont retardé l’application des textes de loi en faveur de l’interdiction des plastiques en Ouganda.

«Je suis convaincu que le fait de rejoindre la campagne mondiale Océans propres contribuera grandement à développer la conviction des Ougandais et des autres citoyens du monde d’adopter des alternatives plus durables », a-t-il ajouté.

Zimbabwe :

-- Les autorités zimbabwéennes ont abattu plus de 500 animaux sauvages au cours des cinq dernières années suite à des conflits homme-faune, a indiqué la ministre de l'Environnement, du Climat, du Tourisme et de l'Hôtellerie, Nqobizitha Mangaliso Ndlovu.

«Plusieurs espèces dangereuses ont été éliminées pour protéger la vie humaine et réduire les pertes de bétail et de récoltes», a déclaré Mme Ndlovu, notant que ces animaux ont été tués conformément aux lois en vigueur en matière de gestion des conflits entre les humains et la faune.

Elle a ajouté qu'un total de 138 éléphants et 125 crocodiles ont été abattus après s'être égarés et causé des dégâts dans plusieurs propriétés communales entre 2016 et 2020.

Par ailleurs, a-t-elle dit, un total de 99 hippopotames, 144 buffles et 40 lions ont été éliminés au cours des cinq dernières années, ce qui a permis aux membres des communautés locales de préserver leur sécurité et leur intégrité physique.

MAP