Bulletin de l'écologie de l'Afrique

Mardi 22 Octobre 2019

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du mardi 22 octobre :

Côte d'Ivoire :

--Le gouvernement ivoirien et la Société Financière Internationale ont procédé, jeudi dernier, à la signature d'une convention portant sur la construction de deux centrales solaires d'une puissance de 30 MW chacune dans les localités de Touba et Laboa dans le nord-ouest du pays.

Cette signature de convention s'est faite à la faveur du séjour du chef de gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, aux Etats-Unis pour prendre part aux Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, rapportent vendredi des médias ivoiriens. Elle porte sur l'assistance de la SFI pour la réalisation de l'étude de faisabilité, le financement et l'assistance-conseil.

A noter qu'une première centrale photovoltaïque est en projet dans le pays. Il s'agit de la centrale solaire de Korhogo (au Nord) d'une capacité de 25 MW et dont la construction a été confiée à la société marocaine Nova Power pour un coût de 23,5 milliards FCFA. Côte d'Ivoire.

Nigeria :

--Le recours à l'énergie solaire au Nigeria a progressé au cours des cinq dernières années, mais reste très faible en dépit de l’énorme potentiel solaire du pays, selon un rapport du groupe Daystar Power Energy Solutions.

Alors que des millions de dollars sont injectés dans le secteur de l'énergie hors réseau du pays, grâce aux nombreuses institutions de financement du développement, le déblocage des investissements privés et la mobilisation de ces fonds pour les bons projets restent des défis majeurs, relève le rapport.

RDC :

Chaque année, les villes de la RD Congo produisent un milliard de tonnes de déchets mais malheureusement ces villes peinent à répondre aux exigences de base en matière de gestion des déchets ménagers. Une situation qui a un impact très négatif sur le climat, l'environnement et la santé de la population. 

D’après le ministère de l’urbanisme et de l’habitat, les municipalités du pays consacrent en moyenne 5% de leur budget à la gestion des déchets solides, et moins de 3% à l’assainissement. Il va de soi que cela ne suffit pas pour financer le système de gestion de base des déchets et de l’assainissement, alors que les utilisateurs sont souvent incapables ou peu disposés à payer les services de gestion des déchets solides.

La ville de Kinshasa, par exemple, produit 90.000 tonnes de déchets par jour mais elle n’arrive à évacuer que 20.000 tonnes, selon la Régie d’assainissement. Devant cette mauvaise gestion de déchets, la population est la plus exposée à toutes sortes de maladies. Faute d’avoir été évacuées à temps, des immondices jonchent le sol dans plusieurs communes de la ville de Kinshasa. 



Source : https://www.mafrique.info/notes/Bulletin-de-l-ecol...

MAP