Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 24/09/2021
Côte d’Ivoire.
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé récemment un prêt de 48,4 millions d’euros à la Côte d’Ivoire pour le financement et la mise en œuvre du Projet d’assainissement et d’amélioration du cadre de vie du District autonome d’Abidjan (PAACA)
Ce projet, prévu pour une période de cinq ans, prolonge le Projet de gestion intégrée du bassin versant du Gourou, financé par la Banque et clôturé en décembre 2017. Ce dernier projet a permis, entre autres, une meilleure régulation de l’évacuation des eaux pluviales dans la capitale économique ivoirienne et surtout la réduction des inondations au niveau du Carrefour de l’Indénié.
D’importantes réalisations sont attendues au cours de la mise en œuvre du PAACA : réhabilitation et extension de 82,15 kilomètres de réseaux d’assainissement des eaux usées dans les zones nord et sud de la ville, réalisation de 16,15 kilomètres de canaux de drainage des eaux pluviales, mise en place de 2700 branchements sociaux pour les ménages vulnérables sur le réseau des eaux usées, aménagement d’un jardin public et réhabilitation de trois centres de santé raccordés au réseau d’eau potable.
Pour les ménages, les écoles et centres de santé, un millier de branchements en eau potable seront réalisés pour améliorer l’accès à l’eau potable.
Sénégal.
Le 3ème Sommet Climate Chance Afrique 2021 s'est tenu du 15 au 17 septembre 2021 entièrement en virtuel.
Cette édition a mobilisé les acteurs du climat, notamment en Afrique, et a été marquée par les témoignages de près de 130 intervenants, experts de haut niveau et acteurs du terrain venus partager leurs expériences et bonnes pratiques à près de 2 500 participants, issus de plus de 70 pays dont plus de 40 pays du continent africain.
Le Sommet a rassemblé la communauté climat autour d’une grande diversité d’intervenants : élus de grandes métropoles africaines comme Dakar ou Lagos, responsables politiques et administratifs de pays africains, responsables d’entreprises actives en Afrique sur le front de la lutte contre les changements climatiques, leaders associatifs qui font bouger les lignes dans leurs pays respectifs, mais aussi des bailleurs de fonds et des banques de développement ou encore des représentants de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre le Changement Climatique, indique un communiqué des organisateurs.
Gabon.
La Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) a tenu à faire le plaidoyer d’une production responsable à l'occasion de la commémoration de la Journée d’action mondiale en faveur du climat.
Pour y parvenir, Aymar Kissingori, président du syndicat, a appelé au renforcement du partenariat et la coopération entre les composantes de la société gabonaise "pour maintenir notre leadership dans le domaine".
Placée sous le thème "notre travail à l’épreuve du climat et de l’emploi", la troisième édition de la Journée d’action mondiale en faveur du climat a mis un accent sur le rôle à jouer par les acteurs de la population active.
A cet effet, la CSTG a interpellé "les acteurs du développement socio-économique en l’occurrence le gouvernement, les employeurs et la société civile", a indiqué Aymar Kissingori.
Nigéria.
Environ 6,3 tonnes de plastiques recyclables ont été ramassées dans 15 communautés de Lagos et d'Ife, dans l'État d'Osun.
Cette opération a été menée récemment par l'Alliance pour le recyclage des aliments et des boissons (FBRA) pour commémorer la Journée mondiale annuelle de nettoyage. La FBRA est l'organisation de responsabilité des producteurs (PRO) de la coalition industrielle qui vise à améliorer la collecte et la valorisation des matériaux d'emballage post-consommation dans le secteur de l'alimentation et des boissons.
Les activités de l'année 2021 ont consisté à nettoyer le front de mer d'Ilashe, l'université d'État de Lagos (LASU) et l'université Obafemi Awolowo (OAU). Les autres sites de Lagos étaient Badagry, Yaba, l'île Lagos, Iba, Ikorodu, Oshodi, Bariga, Ijanikin et Oto-Awori.
Le nettoyage a été réalisé en partenariat avec l'autorité de gestion des déchets de l'État de Lagos (LAWMA), afin de sensibiliser et de promouvoir le recyclage dans les différentes communautés concernées.
Afrique du Sud.
Le régulateur sud-africain de l'énergie a approuvé des licences de production pour trois centrales électriques flottantes controversées, dans un contexte de pénuries récurrentes d'électricité en Afrique du Sud.
La société turque Karpowership, l'un des premiers exploitants de centrales électriques flottantes au monde, a remporté en mars un appel d'offres du gouvernement pour développer la fourniture en électricité de l'Afrique du Sud avec des projets de conversion du gaz en électricité dans trois ports.
Mais le ministère de l'Environnement a ensuite bloqué la demande de permis de Karpowership en raison de craintes quant à l'impact environnemental.
La société a fait appel de la décision du ministère et a obtenu l'approbation du régulateur sud-africain de l'énergie (Nersa).
Les groupes de défense de l'environnement ont fait part de leurs préoccupations concernant les centrales de Karpowership, qui ont besoin de combustible pour convertir le gaz naturel liquéfié en électricité.
Les opposants à ce type de centrale estiment que le projet générera plusieurs millions de tonnes de dioxyde de carbone dans un pays qui était déjà le 12e plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde en 2019, selon Global Carbon Atlas.
Greenpeace Afrique s'est dit "déçu par la décision inexplicable d'accorder une autorisation pour ce projet destructeur et coûteux". "Il enfermera l'Afrique du Sud dans une trajectoire de fortes émissions qui fera dérailler nos engagements envers l'Accord (climatique) de Paris", a déclaré Nhlanhla Sibisi, chargé de campagne climat et énergie de Greenpeace, dans un communiqué.
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé récemment un prêt de 48,4 millions d’euros à la Côte d’Ivoire pour le financement et la mise en œuvre du Projet d’assainissement et d’amélioration du cadre de vie du District autonome d’Abidjan (PAACA)
Ce projet, prévu pour une période de cinq ans, prolonge le Projet de gestion intégrée du bassin versant du Gourou, financé par la Banque et clôturé en décembre 2017. Ce dernier projet a permis, entre autres, une meilleure régulation de l’évacuation des eaux pluviales dans la capitale économique ivoirienne et surtout la réduction des inondations au niveau du Carrefour de l’Indénié.
D’importantes réalisations sont attendues au cours de la mise en œuvre du PAACA : réhabilitation et extension de 82,15 kilomètres de réseaux d’assainissement des eaux usées dans les zones nord et sud de la ville, réalisation de 16,15 kilomètres de canaux de drainage des eaux pluviales, mise en place de 2700 branchements sociaux pour les ménages vulnérables sur le réseau des eaux usées, aménagement d’un jardin public et réhabilitation de trois centres de santé raccordés au réseau d’eau potable.
Pour les ménages, les écoles et centres de santé, un millier de branchements en eau potable seront réalisés pour améliorer l’accès à l’eau potable.
Sénégal.
Le 3ème Sommet Climate Chance Afrique 2021 s'est tenu du 15 au 17 septembre 2021 entièrement en virtuel.
Cette édition a mobilisé les acteurs du climat, notamment en Afrique, et a été marquée par les témoignages de près de 130 intervenants, experts de haut niveau et acteurs du terrain venus partager leurs expériences et bonnes pratiques à près de 2 500 participants, issus de plus de 70 pays dont plus de 40 pays du continent africain.
Le Sommet a rassemblé la communauté climat autour d’une grande diversité d’intervenants : élus de grandes métropoles africaines comme Dakar ou Lagos, responsables politiques et administratifs de pays africains, responsables d’entreprises actives en Afrique sur le front de la lutte contre les changements climatiques, leaders associatifs qui font bouger les lignes dans leurs pays respectifs, mais aussi des bailleurs de fonds et des banques de développement ou encore des représentants de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre le Changement Climatique, indique un communiqué des organisateurs.
Gabon.
La Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) a tenu à faire le plaidoyer d’une production responsable à l'occasion de la commémoration de la Journée d’action mondiale en faveur du climat.
Pour y parvenir, Aymar Kissingori, président du syndicat, a appelé au renforcement du partenariat et la coopération entre les composantes de la société gabonaise "pour maintenir notre leadership dans le domaine".
Placée sous le thème "notre travail à l’épreuve du climat et de l’emploi", la troisième édition de la Journée d’action mondiale en faveur du climat a mis un accent sur le rôle à jouer par les acteurs de la population active.
A cet effet, la CSTG a interpellé "les acteurs du développement socio-économique en l’occurrence le gouvernement, les employeurs et la société civile", a indiqué Aymar Kissingori.
Nigéria.
Environ 6,3 tonnes de plastiques recyclables ont été ramassées dans 15 communautés de Lagos et d'Ife, dans l'État d'Osun.
Cette opération a été menée récemment par l'Alliance pour le recyclage des aliments et des boissons (FBRA) pour commémorer la Journée mondiale annuelle de nettoyage. La FBRA est l'organisation de responsabilité des producteurs (PRO) de la coalition industrielle qui vise à améliorer la collecte et la valorisation des matériaux d'emballage post-consommation dans le secteur de l'alimentation et des boissons.
Les activités de l'année 2021 ont consisté à nettoyer le front de mer d'Ilashe, l'université d'État de Lagos (LASU) et l'université Obafemi Awolowo (OAU). Les autres sites de Lagos étaient Badagry, Yaba, l'île Lagos, Iba, Ikorodu, Oshodi, Bariga, Ijanikin et Oto-Awori.
Le nettoyage a été réalisé en partenariat avec l'autorité de gestion des déchets de l'État de Lagos (LAWMA), afin de sensibiliser et de promouvoir le recyclage dans les différentes communautés concernées.
Afrique du Sud.
Le régulateur sud-africain de l'énergie a approuvé des licences de production pour trois centrales électriques flottantes controversées, dans un contexte de pénuries récurrentes d'électricité en Afrique du Sud.
La société turque Karpowership, l'un des premiers exploitants de centrales électriques flottantes au monde, a remporté en mars un appel d'offres du gouvernement pour développer la fourniture en électricité de l'Afrique du Sud avec des projets de conversion du gaz en électricité dans trois ports.
Mais le ministère de l'Environnement a ensuite bloqué la demande de permis de Karpowership en raison de craintes quant à l'impact environnemental.
La société a fait appel de la décision du ministère et a obtenu l'approbation du régulateur sud-africain de l'énergie (Nersa).
Les groupes de défense de l'environnement ont fait part de leurs préoccupations concernant les centrales de Karpowership, qui ont besoin de combustible pour convertir le gaz naturel liquéfié en électricité.
Les opposants à ce type de centrale estiment que le projet générera plusieurs millions de tonnes de dioxyde de carbone dans un pays qui était déjà le 12e plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde en 2019, selon Global Carbon Atlas.
Greenpeace Afrique s'est dit "déçu par la décision inexplicable d'accorder une autorisation pour ce projet destructeur et coûteux". "Il enfermera l'Afrique du Sud dans une trajectoire de fortes émissions qui fera dérailler nos engagements envers l'Accord (climatique) de Paris", a déclaré Nhlanhla Sibisi, chargé de campagne climat et énergie de Greenpeace, dans un communiqué.