Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 07/02/2018

Mercredi 7 Février 2018

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du mercredi 7 février:

Sénégal

-- Le président de la République, Macky Sall, a demandé lundi au gouvernement de prendre, "dans les meilleurs délais", les dispositions nécessaires à l'intensification des actions de protection de la Langue de Barbarie, à Saint-Louis (nord), avec le soutien de la coopération française et de la Banque mondiale, a-t-on indiqué de source officielle.

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le président Sall, dans sa communication, a demandé au gouvernement de "prendre, dans les meilleurs délais, toutes les dispositions techniques, administratives et financières requises, afin d’intensifier, avec le soutien significatif de la coopération française et de la Banque mondiale, les actions de protection de la langue de barbarie".

Ces initiatives viendront ainsi en appoint des "efforts soutenus de modernisation de la ville de Saint-Louis, à travers la restauration adéquate et la sauvegarde impérative des édifices publics et du Patrimoine mondial de l’UNESCO", a souligné le chef de l’Etat.

L’avancée de la mer est devenue, depuis l’ouverture d’une brèche en 2003, une préoccupation quotidienne pour les populations riveraines de la langue de Barbarie, une bande de terre en forme de langue tendue entre l’océan Atlantique et le fleuve Sénégal.

-- Assane Diouf, expert en système énergétique et développement stratégique du ministère de l’Energie et des Mines, a souligné mardi la nécessité d’asseoir une forte régulation dans les secteurs de l’électricité, du pétrole et du gaz, en vue d’atteindre la couverture universelle en matière d’énergie, d’ici à 2025.

'’Tout ce que nous faisons a pour objectif clair, qu’en 2025, il y ait au moins une couverture universelle de l’énergie à un prix relativement bas’’, a-t-il déclaré, lors d’un atelier de validation du diagnostic de la Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (LPDSE 2018-2022).

Il estime qu’il est important d’avoir une régulation à équidistance entre les producteurs, les clients et l’Etat en vue d’atteindre des objectifs assignés.

RD Congo :

-- Le ministère congolais de l'Environnement va procéder à une revue à mi-parcours du Projet de gestion améliorée des paysages forestiers (PGAPF), un projet appuyé par la Banque Mondiale sur financement du Programme d’Investissement pour la Forêt (PIF).

Selon la presse, cette revue à mi-parcours sera effectuée par une équipe de la Banque Mondiale conduite par le chargé du projet, Laurent Valiergue, qui organisera des visites de terrain à Kinshasa, dans le Kongo Central et dans le Kwango, du 07 au 17 février courant.

Côte d'Ivoire :

-- Quelque 100.000 hectares de vergers de cacaoyers touchés par le swollen shoot seront arrachés dès cette année en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la lutte contre cette maladie, a annoncé le directeur général de l’Agence nationale de développement rural, Dr Sidiki Cissé. 

Selon Dr Cissé, cette campagne vise à éradiquer du territoire ivoirien, cette maladie virale très contagieuse qui se manifeste par le gonflement des rameaux et des racines du cacaoyer, le jaunissement des feuilles et la déformation d’organes, affectant sévèrement le rendement des plantes touchées, avant de les tuer au bout de trois à cinq ans.

En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, les planteurs subissent d’importantes pertes de leur production à cause du swollen shoot.

« Il faut des années de travail pour arriver à se débarrasser du swollen shoot », prévient le DG de l’ANADER, qui conseille aux agricultures dont les exploitations sont concernées par cette opération de diversifier les plantes sur leurs parcelles.

Kenya:

-- La Banque européenne d'investissement (BEI) accordera, durant l’année en cours, une ligne de crédit de 7,5 milliards de shillings (environ 74 millions de dollars) pour la construction de deux centrales solaires d’une capacité de 40 MW chacune, qui seront mises en place par les compagnies "Radiant Energy" et "Eldosol Energy" dans la région d’Eldoret, au Kenya.

"Le financement sera bientôt finalisé", a affirmé la directrice de l’institution pour la région d’Afrique de l’Est, Catherine Collin, citée par des médias. 

Le coût global de la construction de ces usines, qui une fois connectées au réseau électrique national, cèderont leur production au coût de 0,12 dollar le kilowattheure, est estimé à 17,6 milliards de shillings (environ 173 millions de dollars), souligne-t-on. 

MAP