Bulletin de l'écologie de l'Afrique du 05/02/2018

Lundi 5 Février 2018

Dakar - Voici le bulletin de l'écologie de l'Afrique pour la journée du lundi 5 février:

Sénégal :

Le projet de dépollution de la Baie de Hann permettra à 500.000 personnes de bénéficier d'un assainissement collectif et d’augmenter, de manière considérable, l’assiette foncière des localités concernées, selon le journal +Le Soleil+.

"Notre souhait était que les travaux commencent en octobre dernier. Mais, à cause des procédures, le démarrage a dû être retardé",a indiqué le directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas), Lansana Gagny Sakho.

Selon lui, la réalisation de ce projet va impacter environ 500.000 personnes qui bénéficieront désormais d’un assainissement collectif.

"Ces personnes n’auront plus besoin de vider les fosses septiques. De même, le problème de la santé publique devrait être réglé" , a-t-il ajouté.

Congo :

Le Congo a été élu à la première vice-présidence de la deuxième conférence des Parties, et a reçu mandat de préparer la troisième qu'elle abritera, du 5 au 8 février 2020, indique un communiqué de la ministre du Tourisme et de l'environnement, Arlette Soudan-Nonault.

Selon le communiqué relayé par la presse, la République du Congo, membre de la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets et produits dangereux, sur le contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique, a pris une part active à la Conférence des Parties de cette convention, tenue du 30 janvier au 1er février, à Abidjan, en Côte-d’Ivoire.

Mali :

La MINUSMA, à travers sa section de la Réforme du Secteur de la Sécurité et du Désarmement, de la Démobilisation et de la Réinsertion (RSS-DDR), a inauguré, jeudi dernier à Djebock, un hangar pour le Centre de santé communautaire de la ville, ainsi que deux forages entièrement réhabilités, indique la mission onusienne dans un communiqué. 

Les habitants de la localité de Djebock, dans la commune rurale d'Anchawadj (à 45 km au nord-est de la ville de Gao), ont maintenant accès à une eau potable fiable, grâce à ce projet dont le coût total est de 48.816.500 FCFA. 

Niger-environnement

Le ministère nigérien du Tourisme et de l'Artisanat, en collaboration avec le Grand-Duché du Luxembourg et l'Agence du barrage de Kandadji, a organisé samedi la 2è Édition du Rallye fluvial inter-États sous le thème ''Ensemble, sauvons le fleuve''.

Selon les organisateurs, le Rallye fluvial a été conçu pour défendre le fleuve Djoliba, précisant qu’il a pour objectif essentiellement de mobiliser les partenaires et tous ceux qui peuvent faire quelque chose pour le sauvegarder.

Par ailleurs, ils ont annoncé la mise en œuvre d’un important projet de plus de 3 milliards F CFA destiné à restaurer les terres, fixer les dunes et traiter les koris qui contribuent à l'ensablement du fleuve.
Côte d'Ivoire :

Le Directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et le président du Conseil régional de San Pedro ont signé vendredi un accord de mutualisation de fonds d’aide au développement socioéconomique des populations riveraines du parc national de Taï, à l’ouverture de la 1ère session budgétaire de l’exercice 2018 du conseil régional de San Pedro.

"Plutôt que de partir en rangs dispersés auprès des mêmes partenaires pour poser les mêmes problèmes, il faudrait qu’on fédère nos compétences pour mieux présenter nos projets et pour que ces projets soient pertinents, d’où cette convention", a expliqué le DG de l’OIPR, Colonel Tondossama Adama.

Kenya:

Le gouvernement kényan a rejeté les informations faisant état qu’il prévoit de privatiser le projet d'irrigation de "Galana-Kulalu", d'un million d'hectares, dans les comtés de Kilifi et de Tana River.
Cité par des médias locaux, le secrétaire principal du cabinet de l'Agriculture, Richard Lesiyampe, a déclaré que le gouvernement cherchait seulement des partenaires stratégiques qui exploiteraient les terres pour la production.

"C'est un problème de communication. Ce n'est pas vrai que nous voulons accorder ces terres à des particuliers ou que nous voulons les vendre. Il n'y a pas de terres gouvernementales qui puissent être vendues sans l’approbation du Parlement", a-t-il expliqué.

MAP