Afrique du Sud : l'opposition et les syndicats critiquent le plan de relance économique de Ramaphosa
Johannesburg - Les partis d'opposition et les syndicats sud-africains ont critiqué, vendredi, le plan de relance économique présenté par le président Cyril Ramaphosa, le qualifiant de plan "décevant" qui "n'offre rien de nouveau aux Sud-Africains".
Source : https://www.maafrique.com/Afrique-du-Sud-l-opposit...
Le contenu du plan de relance n'a pas été très différent des autres plans annoncés par le gouvernement durant les deux dernières années, a indiqué le parlementaire de la principale formation de l'opposition, l'Alliance démocratique (DA), Geordin Hill-Lewis.
"Vous ne pouvez pas répéter les mêmes plans et promesses année après année, car il devient plus urgent d'y répondre pour assurer la reprise de l'économie", a-t-il signalé, déplorant qu'aucun progrès n'a été réalisé jusqu'à présent.
Ramaphosa avait annoncé, jeudi, un plan de relance économique visant la création de plus de 800 000 emplois grâce à des investissements dans les infrastructures et la réindustrialisation.
Si l’Afrique du Sud était confrontée à "d'immenses défis" au cours des nombreuses dernières années, la pandémie du coronavirus a aggravé l'impact de ces défis, a-t-il dit.
Le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), la plus puissante centrale syndicale du pays, a affirmé pour sa part que le maillon faible de ce plan de relance est l’attitude du gouvernement vis à vis des capacités financières de l’État, ajoutant que ce plan demeure largement axé sur le marché.
Même son de cloche chez le député du parti Freedom Front Plus (FFP), Pieter Groenewald, qui a estimé qu'il n'y a rien de nouveau dans ce plan de relance tant attendu par les Sud-africains.
"Pendant combien de temps devons-nous entendre qu'il y ait un développement des infrastructures et une valorisation des énergies renouvelables", a-t-il dit.
"Vous ne pouvez pas répéter les mêmes plans et promesses année après année, car il devient plus urgent d'y répondre pour assurer la reprise de l'économie", a-t-il signalé, déplorant qu'aucun progrès n'a été réalisé jusqu'à présent.
Ramaphosa avait annoncé, jeudi, un plan de relance économique visant la création de plus de 800 000 emplois grâce à des investissements dans les infrastructures et la réindustrialisation.
Si l’Afrique du Sud était confrontée à "d'immenses défis" au cours des nombreuses dernières années, la pandémie du coronavirus a aggravé l'impact de ces défis, a-t-il dit.
Le Congrès des syndicats sud-africains (COSATU), la plus puissante centrale syndicale du pays, a affirmé pour sa part que le maillon faible de ce plan de relance est l’attitude du gouvernement vis à vis des capacités financières de l’État, ajoutant que ce plan demeure largement axé sur le marché.
Même son de cloche chez le député du parti Freedom Front Plus (FFP), Pieter Groenewald, qui a estimé qu'il n'y a rien de nouveau dans ce plan de relance tant attendu par les Sud-africains.
"Pendant combien de temps devons-nous entendre qu'il y ait un développement des infrastructures et une valorisation des énergies renouvelables", a-t-il dit.
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