Afrique du Sud: L’armée rattrapée par la crise financière
Johannesburg - L’armée sud-africaine (SANDF) fait face à «une grave crise financière», qui risque de s’aggraver davantage, rapportent les médias sud-africains.
Source : https://www.mafrique.info/Afrique-du-Sud-L-armee-r...
Cité par la presse, la ministre sud-africaine de la défense et des vétérans militaires, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a indiqué que le renforcement des capacités de l’armée du pays dépend entièrement de son financement.
«Empêcher davantage de détérioration des capacités de la SANDF dépend entièrement du budget alloué à la défense», a dit la ministre lors d’une séance de questions orales au parlement.
La responsable a noté que le budget de défense a été revu à la baisse à une cadence inquiétante durant les dernières années avec un impact négatif sur les capacités de la SANDF.
La révision de la situation du secteur de la défense effectuée en 2015 avait pour but de mettre fin au déclin des capacités de l’armée, a rappelé la ministre, relevant que l’armée n’a reçu aucun financement à même de lui permettre de mettre fin à ce déclin.
Et d’ajouter que cette situation «rend de plus en plus difficile la mission de la SANDF de protéger le pays».
«La situation du secteur de la défense est devenue progressivement intenable. Nous avons atteint un point où le pays doit décider du type de force de défense qu’il veut et peut se permettre», a dit la ministre.
Lors d’une réunion tenue en juillet dernier, Mapisa-Nqakula a mis en garde que son département avait été contraint de revoir continuellement ses plans à la baisse en raison de la réduction du budget ces dernières années.
La protection des frontières de l’Afrique du Sud a été l’un des principaux problèmes soulevés lors de la réunion.
Selon le classement PowerIndex, qui couvre plus de 137 pays, l’Afrique du Sud compte 66.300 personnels militaires actifs et 15.000 réservistes.
Le pays compte environ 14 millions citoyens qui seraient aptes au service militaire.
«Empêcher davantage de détérioration des capacités de la SANDF dépend entièrement du budget alloué à la défense», a dit la ministre lors d’une séance de questions orales au parlement.
La responsable a noté que le budget de défense a été revu à la baisse à une cadence inquiétante durant les dernières années avec un impact négatif sur les capacités de la SANDF.
La révision de la situation du secteur de la défense effectuée en 2015 avait pour but de mettre fin au déclin des capacités de l’armée, a rappelé la ministre, relevant que l’armée n’a reçu aucun financement à même de lui permettre de mettre fin à ce déclin.
Et d’ajouter que cette situation «rend de plus en plus difficile la mission de la SANDF de protéger le pays».
«La situation du secteur de la défense est devenue progressivement intenable. Nous avons atteint un point où le pays doit décider du type de force de défense qu’il veut et peut se permettre», a dit la ministre.
Lors d’une réunion tenue en juillet dernier, Mapisa-Nqakula a mis en garde que son département avait été contraint de revoir continuellement ses plans à la baisse en raison de la réduction du budget ces dernières années.
La protection des frontières de l’Afrique du Sud a été l’un des principaux problèmes soulevés lors de la réunion.
Selon le classement PowerIndex, qui couvre plus de 137 pays, l’Afrique du Sud compte 66.300 personnels militaires actifs et 15.000 réservistes.
Le pays compte environ 14 millions citoyens qui seraient aptes au service militaire.
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