Afrique. Bulletin quotidien d'informations économiques du 31/01/2019

Jeudi 31 Janvier 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du jeudi 31 janvier : 

Sénégal-UEMOA-Commerce

Les exportations du Sénégal vers les pays membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se sont établies à 30,8 milliards de FCFA, soit près de 47 millions euros, au mois de novembre 2018, selon les données publiées mercredi par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).

Comparées au mois d’octobre 2018 où elles s’élevaient à 25,6 milliards de FCFA, soit une augmentation de 5,2 milliards de FCFA en valeur absolue et 20,4% en valeur relative.

Selon la DPEE, la part de l’UEMOA dans les exportations totales du Sénégal s’est située à 17,9% en novembre 2018 contre 24,4% un mois auparavant.

Côte d'Ivoire-transport

Le gouvernement ivoirien a approuvé, mercredi, la création d'un organisme d’encadrement du transport urbain dénommé Autorité de régulation du transport intérieur (ARTI), "afin de mettre fin à l’anarchie" dans ce secteur Côte d’Ivoire, notamment à Abidjan. 

Revêtu du statut juridique d’autorité administrative indépendante, l’ARTI, dotée de "pouvoirs importants" selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, assurera des missions de veille, de conciliation et de sanction.

Elle formulera également des propositions en vue de l’atteinte de l’objectif d’assainir le secteur du transport intérieur et de lutter efficacement contre la fraude qui "gangrène" le milieu.

Côte d'Ivoire-BRVM

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Dr Edoh Kossi Amenounvé, assure que son institution demeure un marché attractif en dépit d'un contexte baissier généralisé du secteur boursier.

« Malgré le contexte, malgré l’évolution négative de certains indicateurs, la BRVM reste un marché attractif. Des entreprises ont encore envie de venir se faire coter à la BRVM. Elles ont encore envie de lever des ressources sur le marché financier régional pour financer leur économie », a commenté Dr Edoh qui présentait, mercredi, le bilan de l’année 2018 de son institution.

En 2018, la BRVM a enregistré sa plus grande levée de fonds depuis son existence à travers l’offre publique de vente lancé par Oragroup qui a permis de lever 56,9 milliards de francs CFA l’une des plus importante sur le continent africain.

Ghana-Inde

Le Haut-commissaire de l'Inde au Ghana, M. Birender Singh Yadav, a estimé que les échanges bilatéraux entre l'Inde et le Ghana sont passés de 2,62 milliards de dollars en 2017 à 3,34 milliards de dollars en 2018.

Selon M.Yadav, entre avril et octobre dernier, les échanges commerciaux entre les deux pays se sont élevés à 2,6 milliards de dollars. L'Inde a exporté 4,75 milliards de dollars de marchandises vers le Ghana.

Ghana-cacao

Les expéditions de cacao ont rapporté 2 milliards de dollars en 2018, selon des données de la Banque du Ghana (BoG).

Cette enveloppe marque une baisse de 19,6% par rapport au montant de 2,6 milliards de dollars, engrangé un an plus tôt.

Il faut souligner que les exportations de fèves de cacao sont uniquement réalisées par la Cocoa Marketing Company (CMC), filiale entièrement détenue par le Conseil ghanéen du cacao (Cocobod). 

Nigeria-Banque

La Banque centrale du Nigeria (CBN) a injecté 210 millions USD sur le marché des changes interbancaire afin d'y générer une stabilité.

Selon un communiqué, la somme est répartie entre les concessionnaires agréés du segment de gros du marché (100 millions USD) et les petites et moyennes entreprises et les segments invisibles avec chacun 55 millions USD.

A rappeler que la banque a par ailleurs injecté récemment un total de 289,76 millions USD dans les ventes d’intervention sur le marché secondaire de détail (SMIS) et de 5,8 millions USD sur le marché au comptant ainsi que des contrats à terme à court terme de change entre banques.

Togo-agriculture

Le conseil d’administration du Fonds international de développement agricole (FIDA) a approuvé un financement de 20 milliards de F CFA au profit du Projet d’appui au Mécanisme Incitatif de Financement Agricole fondé sur le partage de risques (ProMIFA).

Le montant, indique-t-on, sera échelonné sur une durée de six ans à partir de 2019. Il est structuré en trois composantes en lien avec les piliers du MIFA, et devra contribuer à révolutionner l’agriculture togolaise et la rendre professionnelle orientée business, à travers un appui technique au développement des chaînes de valeur agro-pastorales et à l’accès au marché (38%), un appui au développement des produits financiers (45%) et un appui institutionnel au MIFA, coordination et gestion du ProMIFA (17%)

Rwanda-télécoms

Le parc d'abonnés à la téléphonie mobile au Rwanda pourrait reculer d’environ 10% avec l’entrée en vigueur, le 1er février, d’une nouvelle réglementation interdisant plus de trois cartes SIM par opérateur aux nationaux et plus d’une seule carte SIM par opérateur aux étrangers, a annoncé mercredi l’Autorité de régulation des services publics du Rwanda (RURA).

"L’organe de régulation travaille en temps réel avec les opérateurs MTN et Airtel-Tigo et, qu’au regard des données actuelles, le parc d’abonnés mobile pourrait reculer d’environ 10%", a déclaré Patrick Nyirishema, directeur général de la RURA, lors d’une conférence de presse, indiquant que 10% représente près de 900.000 abonnés, en se basant sur les 9,7 millions de consommateurs de services télécoms déclarés en décembre dernier par le régulateur télécoms.

Kenya-économie 

La Banque centrale kényane table sur une croissance économique de 6,3 pc en 2019, a annoncé le gouverneur de la Banque, Patrick Njoroge.

"Cette croissance devrait être tirée principalement par les activités du secteur agricole et les services", a indiqué le gouverneur de la Banque, cité jeudi par des médias.

Le responsable a assuré que le pays bénéficie encore d’une confiance "assez forte" de la part de ses investisseurs et de ses consommateurs dans un contexte économique mondial tendu, appelant le gouvernement à prendre des mesures pour protéger l’économie à long terme. 

Ethiopie-Transport Aérien

La compagnie nationale «Ethiopian Airlines» a annoncé une restructuration de ses liaisons aériennes vers les Etats-Unis à partir de l'été 2019.

Ainsi, le nombre de vols quotidiens à destination de Washington DC passera de 10 à 7 par semaine, alors que les trois vols hebdomadaires vers Chicago seront augmentés à 5 par semaine, a indiqué le PDG d'Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, cité par l’agence ENA.

La compagnie éthiopienne prévoit également de nouveaux vols à destination de Houston qui sera desservie trois fois par semaine via les pays de l'Afrique de l'Ouest.

Niger-hydrocarbures

Le gouvernement nigérien vient d’adopter une technologie de marquage qui permettra d'assurer un contrôle de tout le carburant (essence, diesel, kérosène) et de sécuriser les recettes des produits pétroliers.

Selon le ministère des Finances, cette action ambitionne de faite face aux fraudes qui entraînent des pertes de recettes importantes à cause de la contrebande, de l'adultération des produits, du vol de pipelines et des abus de subventions.

Le Niger, pays déjà producteur et exportateur de pétrole depuis 2011, dispose actuellement d'une industrie pétrolière. Niamey envisage d’augmenter sa production pour passer de 20.000 barils/jour à environ 110.000 b/j d'ici 2021.

Burkina-finances

Le Conseil des ministres burkinabè a examiné, mercredi, l’état de mise en œuvre des mesures de réduction du train de vie de l’Etat, prises lors des trois dernières années.

Les efforts de réduction du train de vie de l’Etat ont permis la baisse des charges relatives à la gestion du patrimoine roulant de l’Etat, des économies sur les dépenses de carburant et de lubrifiants, l’amélioration de la gestion des consommations d’eau, d’électricité et de téléphone de l’administration publique, selon un communiqué du gouvernement.

D’autre part, le Conseil a décidé d’accélérer les efforts en prenant compte des conclusions de la Conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, tenue à Ouagadougou en juin 2018.

RDC-inflation

La situation macroéconomique de la République démocratique du Congo (RDC) a été caractérisée en 2018 par une relative stabilité, avec une inflation des biens et services comprises autour de 1,5% et une croissance économique revue à la hausse tirée de l'amélioration du cours des matières premières.

Selon le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Albert Yuma Molimbi, cette stabilité du cadre macroéconomique s’est réalisée principalement, grâce à l’embellie des cours des matières premières.

RDC-banques

Près de quinze services bancaires offerts par les établissements de crédit et les institutions de micro-finance à la clientèle viennent d’être rendus gratuits par la Banque centrale du Congo (BCC).

Selon l’agence congolaise de presse, un délai transitoire de six mois est accordé à ces établissements assujettis, précisant que la gratuité de ces services bancaires n’est soumise à aucune condition.

"Trois points concernent ces quinze services, à savoir l’ouverture, le fonctionnement et le suivi de compte, les moyens et opérations de paiement ainsi que la banque à distance", souligne la source. 

MAP