Afrique. Bulletin quotidien d'informations économiques du 30/01/2019

Mercredi 30 Janvier 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du mercredi 30 janvier : 

Sénégal-Economie-Commerce

Environ 32 000 tonnes d'anacardes ont été transportées à partir du port de Ziguinchor (sud du Sénégal) générant un chiffres d’affaires de 20,627 milliards de francs CFA (soit environ 31,4 millions euros) au cours de la campagne d’anacarde de l’année 2018, a révélé mardi à Ziguinchor, le ministre sénégalais du Commerce, Alioune Sarr.

"La campagne anacarde 2018 a été une très grande réussite. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 32 000 tonnes ont été transportées via le port de Ziguinchor en 2018 contre 56 tonnes en 2017 avec un chiffre d’affaires de 20, 627 milliards FCFA", a révélé M. Sarr qui présidait un Comité régional de développement (CRD) spécial sur l’évaluation de la campagne anacarde de l’année 2018.

Afrique-UEMOA-Sénégal

Le Sénégal peut se prévaloir d’un taux satisfaisant de mise en œuvre des réformes de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), à hauteur de 76% en 2018 contre 71% en 2017, a déclaré mardi à Dakar le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA), Abdallah Boureima.

"Je puis vous annoncer qu’à l’issue de l’évaluation en 2018, le Sénégal affiche une mise en œuvre des réformes de l’UEMOA à hauteur de 76% contre 71% en 2017, soit une progression de 5 points", a souligné M. Boureima lors de la cérémonie de présentation des résultats de la quatrième édition de la revue annuelle des réformes politiques, projets et programmes de l’UEMOA.

Sénégal-Luxembourg-Coopération

Le quatrième Programme indicatif de coopération (PIC) liant le Luxembourg au Sénégal sera axé en priorité sur ’’de nouveaux métiers’’ dans des domaines tels que les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables, a souligné Nicole Binter Bakshian, ambassadeur du Luxembourg au Sénégal.

"Nous venons de lancer le quatrième Programme indicatif de coopération (PIC IV) dans lequel nous allons travailler à développer de nouveaux métiers et des formations dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, des énergies renouvelables, des transports et de la logistique", a précisé le diplomate qui s’exprimait lundi lors de la cérémonie officielle d’inauguration d’un nouveau centre de formation professionnelle (CFP) financé par le Luxembourg.

Côte d'Ivoire-PME

L'Agence Côte d'Ivoire PME et la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) entendent accompagner les petites et moyennes entreprises (PME) à fort potentiel dans la recherche de financements adaptés à leurs besoins, à travers la formalisation d’un protocole d’accord signé lundi au cabinet du Secrétariat d’Etat chargé de la Promotion des PME.

Le Secrétaire d’Etat, Félix Anoblé, a salué l’opportunité qu’offre la BRVM aux PME, à travers son troisième compartiment, d’accéder à des fonds propres indispensables pour leur développement, en facilitant leur cotation à la Bourse, rapporte une note d’information de l’Agence CI PME.

Pour le directeur général de l’Agence CI PME, Salimou Bamba, la signature de cet accord répond au besoin de repenser la nature de l’accompagnement qui doit être apporté aux PME.

Ghana-Banque

La banque centrale du Ghana (BoG) a baissé le principal taux directeur à 16%, expliquant cette décision par le repli de l'inflation qui est désormais projetée à 8,5%. 

Un élément important de la décision de baisser le principal taux directeur semble être la volonté de réduire les coûts d'endettement sur le marché local des capitaux, au regard de la détérioration des conditions sur le marché international. 

La banque centrale explique en effet que les conditions du crédit se sont renforcées en interne, avec des banques et autres investisseurs qui exigent des rendements plus élevés aussi bien sur les obligations de court terme ou de moyen terme.

Nigeria-pétrole

L’entreprise franco-américaine a assuré la réalisation de l’intégralité du système de production sous-marine des 44 puits du champ pétrolier. Egina est en production depuis la fin d’année 2018

Le groupe de services pétroliers TechnipFMC a remporté plus d’un milliard de dollars de contrats dans le cadre du développement du champ pétrolier offshore Egina, en production depuis la fin d’année 2018.

L’exploitation du champ est assuré par une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), d’une capacité de stockage de 2,3 millions de barils de pétrole, relié à 44 puits sous-marins situés à 1 600 mètres de profondeur.

Togo-Finance

Le Togo compte "créer les conditions nécessaires pour devenir un hub financier régional, améliorer l’accès au financement de son économie et apporter des innovations en la matière, selon le Plan national de développement (PND). 

Ainsi, dans l'objectif de devenir la seconde place d’Afrique de l’Ouest derrière le Nigeria, Lomé n’élude pas l’utilisation des instruments innovants notamment la cryptomonnaie. 

Rwanda-gaz

Le conseil des ministres, présidé par le président de la République Paul Kagame, a approuvé en début de semaine une décision autorisant le Conseil de développement du Rwanda (RDB) à signer un accord de concession avec le groupe Gasmeth Energy en vue de développer un projet d'extraction du gaz méthane au lac Kivu.

La signature de cet accord devrait permettre de booster significativement la production énergétique au Rwanda, rapporte mercredi la presse locale.

Actuellement, deux usines d'extraction du gaz méthane opèrent au niveau du lac Kivu, en l’occurrence Contour Global et Symbion Power.

Le gouvernement rwandais ambitionne de garantir un accès fiable à l’énergie à tous les Rwandais d’ici 2024, dans le cadre de la stratégie nationale de transformation du pays.

Kenya-café

Les importations de sucre au Kenya ont baissé de 71% au cours l’année 2018, indique un rapport du Directoire kényan du sucre, relayé par la presse locale.

Les achats de l’édulcorant sont passés de 989.619 tonnes en 2017 à 284.169 tonnes en 2018, précise le Directoire.

Cette situation tient notamment au rétablissement des tarifs douaniers avec une taxe de 25% frappant les arrivées de sucre depuis le marché du COMESA et un prélèvement de 100% touchant celles provenant d’autres pays non membres du bloc régional.

Alors que les importations ont ralenti, la branche de la production a repris le chemin de la croissance avec un stock de 491.097 tonnes en 2018 contre 376.111 tonnes, un an plus tôt.

Djibouti-Qualité-Normalisation

Djibouti envisage de mettre en place un système national de normalisation et de promotion de la qualité, rapporte l'agence djiboutienne ADI qui note qu’un projet de loi a été examiné dans ce sens par l’Assemblée nationale.

La mise en place d’un système de normalisation permettra «d’exploiter les opportunités commerciales de normalisation régionale et internationale de la République de Djibouti, de réguler et/ou réglementer le marché intérieur sur les bases des références normatives, de lutter contre la concurrence déloyale et la fraude et de développer la production nationale, d’assurer la protection de la santé, et la sécurité des biens et services des consommateurs", a souligné le ministre délégué au Commerce, Hassan Houmed Ibrahim, qui s’exprimait lundi sur ce texte devant les députés. 

Burkina-FAO

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organise, ce mercredi à Ouagadougou, une rencontre sur l’harmonisation des approches en matière de transferts monétaires au Burkina Faso. Selon le président du groupe technique de travail sur les transferts monétaires, Jonas Soubeiga, il s’agit d’actions qui accompagnent la lutte contre la pauvreté.

Cette assistance, a-t-il estimé, développe l’économie locale et permet aux petits commerçants et agriculteurs, ainsi qu’aux ménages d’avoir un pouvoir d’achat.

Burkina-Ghana-transport

A la suite de la signature, en juillet dernier, du protocole d’entente entre le Burkina et le Ghana, pour la perception unique de la cotisation au fonds de garantie sur le corridor Ghana-Burkina, les deux pays ont initié, des sessions d’information et de sensibilisation au mécanisme à l’endroit des différents opérateurs économiques et autres acteurs concernés. Selon les organisateurs, l’objectif de ces Assises et d’expliquer les dispositifs régissant le mécanisme de la garantie unique mis en place sur le corridor Ghana-Burkina, dont l’entrée en vigueur a été effective le 2 janvier 2019.

Mise en oeuvre depuis 1990 dans l’espace de la Communauté économique monétaire ouest africaine (UEMOA), la garantie unique vise à sécuriser les recettes douanières par rapport à la circulation des personnes et des biens.

Burkina-BM

La Banque mondiale (BM) vient d’injecter 116 milliards F CFA dans le 2è Programme national burkinabè de gestion des terroirs (PNGT2), dont 81 milliards F CFA ont été directement transférés aux communes rurales pour des projets de développement.

Il s’agit, notamment de la réalisation de 900 jardins maraîchers, d’infrastructures, de la construction de nouveaux locaux pour des services déconcentrés de base et du financement de plus de 26 624 micro-projets d’investissements à mettre jusqu'ici à l’actif du PNGT2.

Par ailleurs, le programme a octroyé 604 motopompes aux treize régions du pays pour booster la production maraîchère.

Niger-gaz

Le ministre nigérien du Commerce et de la Promotion du secteur privé, Sadou Seydou, a indiqué que des dispositions ont été prises par le gouvernement afin juguler la pénurie du gaz et stabiliser la situation.

Depuis plusieurs semaines, le Niger en général et la ville de Niamey, en particulier, connaît une situation de pénurie de gaz. Dans ce sens, M. Seydou a annoncé l'arrivée, dans les prochains jours, de 2000 tonnes pour la région de Niamey, dont la demande fait plus de la moitié du besoin national.

Gabon-entreprises-dettes

Les entreprises gabonaises ont reçu du gouvernement, dans le cadre du Club de Libreville, la somme de 191 milliards FCFA en 2018, a affirmé Hugues Mbadinga, directeur général de la dette.

La dette due aux entreprises locales d'un montant de 310 milliards FCFA doit être apurée dans le cadre du Club de Libreville dans un délai de 74 mois.

"Chaque fois que l'Etat paie ce montant, c’est une injection importante de ressources financières au profit du secteur privé. Et cela nous a permis d’aborder la notion de confiance qui doit désormais prévaloir..", a-t-il expliqué à la presse. 

MAP