Afrique. Bulletin quotidien d'informations économiques du 14/01/2019

Lundi 14 Janvier 2019

Dakar - Voici le bulletin d'informations économiques africaines pour la journée du lundi 14 janvier : 

Sénégal-Economie

Les exportations sénégalaises de produits traditionnels sont marquées en 2017 par une hausse substantielle des livraisons de produits pétroliers et halieutiques et un repli des ventes de l'arachide et de ciment.

Les expéditions de produits pétroliers ont en effet "augmenté de 50,5%" entre 2016 et 2017, passant de 161,4 milliards à 242,9 milliards, selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Cette situation reflète "également une augmentation significative des volumes réexportés vers le Mali", souligne la banque, dans un rapport intitulé "Balance des paiements et position extérieure globale du Sénégal pour 2017". 

Sénégal-Economie

Les exportations sénégalaises en 2017 ont été pour l’essentiel dirigées vers le continent africain, pour un montant évalué à 815, 6 milliards (49,2 % des exportations totales), selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 

"Elles restent dominées par les produits à destination des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest-CEDEAO (44,9% des parts) dont 34,9% dans la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), notamment le Mali (23,0% contre 19,5%) et la Côte d’Ivoire (5,2% contre 5,5%)", détaille-t-elle, dans un rapport intitulé "La balance des paiements et la position extérieure globale du Sénégal pour 2017".

Gabon-croissance

Fragilisée depuis 2014 par la baisse des cours des principaux produits de base exportés, malgré les réformes courageuses initiées par le gouvernement, l'économie gabonaise amorce depuis l’année dernière une timide reprise en dépit d’une détérioration des termes de l’échange, et du recul persistant de la production pétrolière qui ont entraîné la contraction des recettes budgétaires et de la commande publique, selon le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga.

Pour Jean-Marie Ogandaga, la reprise amorcée en 2018 devrait se confirmer cette année 2019 avec une nette amélioration des indicateurs de performance dans certaines secteurs de l’économie nationale. 

Côte d'Ivoire-finances

Le gouvernement ivoirien compte accélérer les efforts pour plus d'implémentation de la finance islamique en Côte d’Ivoire, en vue de garantir l’inclusion financière.

L’information a été donnée par le Conseiller du ministre en charge de l’économie et des finances , Siaka Fanny par ailleurs, Secrétaire général du Programme de développement du secteur financier (PDESFI) au lancement de deux produits que sont le Plan épargne pèlerinage (PEP) et le Fonds commun de placement « Al Baraka » initiés par la micro finance islamique, Raouda finance.

Selon Siaka Fanny, «les besoins conformément à la charia au sein de note Union monétaire ouest africaine (UEMOA) sont bien loin d’être satisfait».

Côte d'Ivoire-UMOA

Le calendrier des émissions de 2019 sur le marché des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) prévoit un montant total de 2 723 milliards Fcfa, en baisse de 10%, a annoncé vendredi à Abidjan Oulimata Ndiaye, responsable des opérations de l’Agence UMOA-Titres.

« Lorsque nous regardons le calendrier consolidé des émissions de 2019, nous partons sur un montant global de 2 723 milliards Fcfa soit une baisse de 10% par rapport à 2018 », a dit Mme Oulimata Ndiaye, lors d’une rencontre de l’Agence UMOA-Titres avec les émetteurs du marché des titres publics de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). 

Ce fléchissement des émissions s’explique notamment par une baisse des montants à émettre par la Côte d'Ivoire et par le Mali qui prévoient beaucoup moins que ce qu'ils avaient annoncé en 2018. En contrepartie, des émetteurs comme le Togo devraient solliciter davantage le marché en 2019.

Kenya-Chine-Imports

La décision du gouvernement chinois de réduire les taxes ouvrira davantage les portes aux importations bon marché au Kenya, portant un coup dur aux fabricants locaux, estime lundi le journal "Daily Nation".

Le programme triennal permettra de réduire les impôts sur le revenu, la valeur ajoutée et les autres impôts sur les sociétés des petites et moyennes entreprises (PME), tandis que la Banque centrale du pays réduira le montant des réserves qu'une banque devrait conserver afin de libérer davantage d'argent à des fins de prêt. Cette initiative permettra aux entreprises chinoises de produire des biens à des coûts bien inférieurs, ce qui leur donnera un avantage sur le marché mondial.

Rwanda-Tourisme

Le tourisme intérieur au Rwanda a représenté 40% de la contribution économique du secteur touristique en 2018, indique le rapport annuel du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), relayé lundi par des médias locaux.

Le Rwanda a enregistré une hausse annuelle de 14% des dépenses touristiques intérieures, précise le rapport du WTTC qui note que le tourisme a généré plus de 13% du Produit intérieur brut du pays au cours de l'année écoulée et représente environ 1 emploi sur 11.

D’après les données du WTTC, le tourisme est le secteur qui a rapporté le plus de devises étrangères au Rwanda en représentant environ 50% de toutes les exportations de services du pays.

Ghana-Agriculture

Le Ghana devrait lancer sa première plantation commerciale de karité cette année, a indiqué Joseph Boahen Aidoo, directeur de Ghana Cocoa Board (Cocobod).

La nouvelle plantation devrait être créée à Bole dans le Nord du pays. Cela devrait permettre au Ghana de tirer profit d'une matière première qui pousse à l’état sauvage dans plusieurs de ses régions du Nord, du Haut-Ghana oriental et occidental, précise le responsable.

Nigeria-Pétrole

Les sociétés pétrolières et gazières opérant au Nigeria ont enregistré un niveau de gaz torché équivalent à 215,9 milliards de pieds cubes standards de gaz naturel en 2018. Cela correspond à une perte de 641 millions de dollars. 

Selon des précisions fournies par la société publique des hydrocarbures (NNPC), cette étude a été menée sur la base d’un prix du mètre cube standard à 2,97 dollars en utilisant le taux de change officiel de 306,95 N/dollars.

La problématique du gaz torché est l’un des plus gros défi s de l’industrie gazière mondiale et plus encore des producteurs africains. C’est l’une des plus grosses sources de manque à gagner pour les parties prenantes.

MAP