4ème Commission: Des pétitionnaires déplorent la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf

Samedi 7 Octobre 2017

New York - Des pétitionnaires latino-américains s'intéressant à la situation des droits de l'Homme dans le monde, ont déploré devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l’ONU, la détérioration de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, et la violation systématique des droits fondamentaux des populations séquestrées dans cette région du sud-ouest de l'Algérie.


Dans une intervention intitulée "Les camps de Tindouf, le cas d'une population privée de ses droits les plus fondamentaux", Oscar Alberto Ortiz Vasquez, de la Fondation Clotario Blest, a pointé du doigt les violations graves des droits de l'homme dans les camps de Tindouf, relevant qu'un récent rapport de Human Rights Watch a mis en relief "la vulnérabilité préoccupante des droits de l'homme de la population vivant dans les camps de Tindouf, en raison du blocus qui lui est imposé et l'absence de missions internationales d'observation périodique de la situation qui y prévaut".

Le militant international des droits de l'Homme a exprimé son immense préoccupation devant l'absence totale de toutes les formes de libertés fondamentales dans les camps de Tindouf et la persistance des pratiques d'enlèvement à l'encontre des femmes et des hommes, qualifiant les violations subies par les séquestrés de Tindouf de "crimes contre l'humanité".

Il a également dénoncé le soutien qu'accordent certains pays à la pseudo "rasd", y voyant une complicité coupable eu égard à l'ampleur des exactions commises au vu et au su du monde entier.

La situation des droits de l'homme est très grave dans les camps de Tindouf où non seulement sont violés les droits politiques, économiques et sociaux, mais où l'on assiste à des agissements racistes et à des pratiques d'un autre âge comme l'esclavagisme, s'est-il indigné.

De son côté, le président de l'ONG "Observatoire de la démocratie", Richard Vergas, s'est interrogé sur les raisons qui motivent certains pays pour continuer de couvrir les crimes commis par le polisario dans les camps de Tindouf, expliquant qu'il s'agit "des autres pays où il n'y a pas d'élections libres et transparentes, ni de liberté d'expression, où les droits de l'Homme sont bafoués et où il existe de graves crises économiques générées par le populisme et la corruption".

Après avoir fait un état des lieux de la situation humanitaire des populations des camps de Tindouf et dévoilé les pratiques contraires aux règles du droit international humanitaire et des droits de l'Homme dans cette partie du territoire algérien, le président de l'Observatoire de la démocratie a fait observer que les habitants des provinces du Sud du Maroc bénéficient d'une vie digne, votent d'une manière libre et transparente pour leurs représentants, et jouissent pleinement de leurs droits et profitent des fruits du modèle de développement instauré récemment dans les régions du sud marocain pour un budget global de 7,8 milliards de dollars.

Ce chercheur international dans le domaine de la démocratie et des droits de l'homme trouve "absurde que la question du Sahara marocain est inscrite à l'ordre du jour de cette Commission, alors qu'au contraire, elle ne présente aucune des caractéristiques d'une région colonisée", en s'interrogeant en conclusion "pourquoi ce conflit artificiel n'a pas trouvé une solution définitive sur la base de l'initiative marocaine d'autonomie".


MAP