journal panaméen: La proposition d'autonomie, une initiative pour sortir le conflit de l'enlisement

Le chercheur universitaire, Dimitrio Olacirigui a souligné dans un article intitulé "fin de l'immobilisme au Sahara" et publié par le journal, a relevé que le Maroc s'est acquitté de ses responsabilités concernant le conflit du sahara, en présentant une proposition constructive en l'occurrence le choix d'autonomie, reconnue par les sept dernières résolutions du conseil de sécurité de l'ONU adoptées à ce sujet.

"Si la proposition est prise au sérieux, on pourrait parvenir à des points de convergence, faire des concessions mutuelles et adopter une volonté politique véritable permettant de dépasser les positions extrémistes qui favorisent l'immobilisme actuel", note le journal.

Le journal a relevé que le Maroc a présenté une proposition d'autonomie en vue de parvenir à un règlement acceptable par les parties à travers des négociations politiques, en vue de régler ce conflit géopolitique et de mettre fin au calvaire humain dans lequel vivent des milliers de réfugiés sur le territoire algérien dont les droits sont bafoués.

Dans ce sens, le journal souligne la création par le Maroc du Conseil économique et social en vue de la mise en place d'une vision globale pour le développement des provinces du sud, ainsi que du Conseil consultatif des droits de l'homme chargé de garantir et de respecter les droits de l'Homme dans la région.

La Etrella rappelle également l'audience accordée par le Roi Mohammed VI à l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, au cours de laquelle le Souverain "a réitéré l'adhésion et la pleine coopération du Maroc aux efforts des Nations unies et réaffirmé la ferme volonté du Royaume d'aller de l'avant dans la recherche, sur cette base, d'une solution juste et réaliste".

Le journal a aussi rappelé le discours prononcé par le président français, François Hollande, devant le parlement marocain, dans lequel il a affirmé que la proposition d'autonomie marocaine reste "une base sérieuse et crédible" pour le règlement de la question du Sahara, relevant que "la crise au sahel rend encore plus urgente la recherche d'une solution à ce conflit".

Le conflit du Sahara dit +occidental+, rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l'Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d'un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.