Revue de presse quotidienne

Lundi 4 Janvier 2021

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi :


Le Matin : •

Financement des entreprises : 150 millions d’euros de la BEI à la CCG. C’est fait. La Banque européenne d’investissement vient de signer un contrat de financement avec la Caisse Centrale de Garantie (CCG). Il met à la disposition de la CCG une ligne de crédit de 150 millions d’euros afin de renforcer son dispositif de garantie au profit des micro, petites et moyennes entreprises (MPME ou TPME) face à la crise du coronavirus. Le prêt de la BEI, qui est la banque de l’Union européenne, consolide la liquidité de la CCG pour fournir les  garanties  nécessaires  aux  banques  partenaires afin de les inciter à accorder de nouveaux prêts aux TPME. Il appuiera notamment les mécanismes de garantie Damane Relance, TPE Relance, déployés pour financer le retour progressif des entreprises à une activité normale. Face à la crise de la Covid-19 et ses impacts sur les entreprises, les deux parties ont accéléré leur négociation pour la mobilisation des lignes de crédit afin d’apporter les fonds de roulement nécessaires aux entreprises manquant de liquidités.

 • Noor PV II - 1ère Phase: lancement de l'appel à projets. Le ministère de l'Energie, des mines et de l’environnement et l'Agence marocaine pour l'énergie durable (Masen) ont annoncé le lancement, à compter du 1er janvier 2021, de l'appel à projets relatif au programme solaire multi-sites Noor PV II - Phase 1. Lancé suite à l'Appel à Manifestation d'Intérêt relatif et compte tenu du fort intérêt exprimé par les opérateurs nationaux et internationaux, cet appel à projets, qui concerne le programme d'allocation de capacités dans des sites qualifiés et pré-équipés par Masen pour le développement de projets photovoltaïques, d'une puissance totale d'environ 400 MW, constitue la deuxième et dernière étape du processus de sélection des opérateurs privés dans le cadre de cette 1ère phase dudit Programme, précise Masen dans un communiqué. Les entreprises intéressées à participer à ce programme sont invitées à télécharger l'avis d'appel à projets disponible sur le lien "https://masen.local-trust.com" et ce, à compter du 1er janvier, fait savoir la même source, soulignant que la date limite pour la soumission des dossiers de demande de retrait du document d'appel à projets est fixée au 31 janvier 2021 à 16h00, heure marocaine.

 L’Economiste :

• Location des bacs de La Samir : 100 MDH de perte par mois. La location des bacs pétroliers de la Samir est-elle encore à l'ordre du jour? L'Etat en a fait la demande au tribunal de commerce de Casablanca en mai 2020. Ce projet avait nourri beaucoup d'espoir chez les 600 salariés de la raffinerie. "La location des cuves allait assurer une entrée d'argent pour la compagnie et augmenter les réserves nationales de pétrole. Le retard accusé dans la concrétisation de ce projet coûte de l'argent. Les pertes sont estimées à 100 millions de DH (MDH) par mois au titre des redevances de la location des bacs", selon le Front national pour le sauvetage de la raffinerie marocaine de pétrole. Son bureau exécutif exprime son inquiétude et son mécontentement face aux atermoiements de l'exécutif. La location des bacs aurait pu entre autres limiter les prix excessifs des hydrocarbures sur le marché national. 

 • Retraites : le comité des suivi réactivé. Le dossier des retraites avance à petits pas. La deuxième phase de l'étude sur les scénarios de réforme pourrait être validée au cours des prochaines semaines. Le ministère des Finances a réactivé le comité de suivi sur cette réforme difficile mais, inéluctable. Celle-ci devra aboutir à la constitution de deux pôles, l'un dédié au secteur privé et l'autre au public. Elle s'achèvera par l'agrégation des deux régimes. Ce qui nécessitera une convergence des différents paramètres. En attendant ce "big bang", une nouvelle alerte vient d'être donnée. Cette fois, elle provient du Comité de Coordination et de Surveillance des Risques Systémiques (CCSRS) lors de sa réunion annuelle. Le comité regroupant les principaux régulateurs pointe la sous tarification des droits acquis dans le cadre de la branche long-terme de la CNSS et du régime général du RCAR, laquelle conduit à une forte accumulation des dettes implicites des deux régimes. 

Aujourd’hui le Maroc :

• Enseignement : vers la suppression des examens ? Le système national d’évaluation scolaire remis à plat. Dans ce sens, la crise actuelle risque d’être un catalyseur de la métamorphose de l’école et son fonctionnement. Après l’annulation des examens de la dernière année du primaire et de la troisième année du système collégial, le tour de l’enseignement secondaire va probablement venir. Si aucune décision officielle n’est pour le moment prise, le Maroc va certainement revoir prochainement son système d’examen, la crise sanitaire accélérant les choses. Un système qui vise à rejoindre d’autres décisions qui concernent notamment la suppression des concours d’accès aux grandes écoles et institutions d’enseignement supérieur publiques. Annoncée depuis plusieurs années, l’annulation des concours d’accès à certaines écoles et établissements d’enseignement supérieur a été officiellement adoptée en 2020. Dans ce sens, les bacheliers voulant accéder à certaines grandes écoles d’enseignement supérieur comme l’ENSA, l’ENSAM, l’ENSAD et l’ENCG ne devraient plus passer par l’étape des fameux concours.

 • Projet Dared : 2.205 ha de plus pour l'arganier. L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier lance un grand projet de plantation et d’entretien arboricole d’arganier sur une superficie totale de 2.205 ha en 7 lots, et ce dans le cadre du projet de développement de l’arganiculture en environnement dégradé (DARED) cofinancé par le Fonds vert pour le climat (GCF) et le gouvernement marocain et dont l’accord subsidiaire signé entre l’Andzoa et l’ADA régit sa mise en œuvre. Dans les détails, le projet de plantation d’arganier concerne les périmètres relevant des provinces  et  cercles d’Essaouira (945),  Taroudant  (400),  Tiznit  (368), Chtouka (307), et Sidi Ifni (185). Celui-ci a fait l’objet d’un appel d’offres lancé dernièrement par l’Andzoa. En effet, le programme Dared qui consiste en la plantation de l’arganier sur les terrains privés, concerne  toute  la  Réserve  de  biosphère d’arganier faisant partie de la zone d’action de l’Andzoa.

 Maroc le Jour :

 • Une unité de production des vaccins d’ici 2023. Le Conseil d'Administration de l'Institut Pasteur a adopté les projets programmés dans le cadre du plan stratégique 2019/2023. Dans un communiqué, l'Institut indique que cette réunion, présidée par le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb, a notamment été dédiée à l'examen du projet de création d'une unité industrielle pour la production des vaccins et des produits biologiques et le projet de création d’un centre national d’expertise dans les analyses biologiques médicales spécialisées. Selon la même source, la mise en place de cette unité industrielle permettra de répondre à la demande nationale en matière de vaccins pour lutter contre les maladies infectieuses et les intoxications résultant des morsures des serpents et des scorpions et renforcera de même le positionnement du Maroc parmi les pays producteurs de produits biologiques, conformément aux recommandations de l'OMS. 

• Marrakech : 20 ambulances remises à la protection civile. Quelque 20 ambulances réservées aux malades atteints de la Covid-19 ont été remises, dans la cité ocre, au Commandement régional de la Protection civile, lors d'une cérémonie organisée au siège de la wilaya de la région de Marrakech-Safi. La remise de ces véhicules hautement équipés pour la préservation de la santé des patients et du personnel de la Protection civile, s'est déroulée en présence du vice-président du conseil de la région, Samir Koudar, et du wali de la région de Marrakech-Safi, Karim Kassi-Lahlou. Cette action s'inscrit dans le cadre des efforts constants déployés par le conseil pour l'atténuation des effets de la pandémie sur les staffs médicaux et le personnel de première ligne, sachant que l'instance élue a alloué un montant de 13 millions DH pour l'acquisition de ces ambulances dont vont bénéficier la préfecture et les provinces relevant de la région. 

L’Opinion : 

• Une trentaine de guichets consommateur d’ici 2022. Le concept guichet consommateur a démarré au Maroc en 2007 par la Fédération nationale des associations du consommateur (FNAC) pour accueillir toute requête remontée par le Consommateur, quelle que soit sa nature (demande d’informations, réclamations, etc.). "L'intérêt est d'instaurer cette culture consumériste et faire en sorte que le Marocain soit un consommateur actif et plus avisé sur ses droits, explique Ouadie Madih, président de la FNAC. Par ailleurs, la Fédération avait signé, en octobre 2019, une convention de partenariat avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Économie verte et numérique, pour la mise en place de 25 guichets professionnels, en plus de 9 guichets mis en place en 2019. Ceci permettra d'atteindre l'objectif de 35 guichets professionnels dépendant de la Fédération à fin 2022.

 • Fès : la cité de l’innovation dotée de nouveaux instruments scientifiques. La cité de l’innovation de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) de Fès vient d’être dotée de nouveaux instruments scientifiques, d’un investissement global de 15,9 millions de DH. Le premier Fablab de l’université a ainsi été installé cette semaine. Composé de trois imprimantes 3D et d’un scanner, ce laboratoire a été acquis pour un montant de 1,4 MDH. Trois nouveaux instruments scientifiques, qui viennent renforcer le parc instrumental d’analyse de la cité d’innovation, ont été également inaugurés. Le montant total de cet investissement, qui entre dans le cadre de la politique de l’USMBA pour la promotion et la valorisation de la recherche scientifique, s’élève à 14,5 MDH. Selon le dernier classement international "Times Higher Education University Ranking" (2021), l’USMBA figure dans la catégorie 601-800 dans le domaine de l’informatique, parmi les 1.500 universités internationales classées. Elle est première parmi les universités marocaines classées.

 Al Bayane : 

 • Entreprises marocaines: s'implanter en Afrique, une priorité stratégique en 2020. Le développement en Afrique est devenu un axe stratégique de premier ordre pour les entreprises marocaines, selon le 4ème Baromètre du Développement International (BDI) réalisé en 2020 par la société de Conseil BearingPoint. La quasi-totalité des professionnels d'entreprises marocaines ayant pris part à l'enquête considère que le développement sur le continent fait partie des 5 premières priorités stratégiques, contre 78% en 2015. "Le développement en Afrique fait désormais partie du top 3 des priorités stratégiques pour plus de 80% des répondants. Pour plus du tiers des entreprises, il est même la priorité principale, soit un triplement de cette réponse en 5 ans", fait aussi ressortir ce 4ème baromètre. Autrefois perçu comme un axe de développement à moyen terme, ce développement est désormais vu comme un véritable relais de croissance et le moyen de tester de nouveaux modèles (pour ¼ des répondants), souligne la même source. L'Afrique est le 1er bénéficiaire des investissements directs marocains, captant plus de 60% de ces investissements en 2017. 

• La décision américaine, "un tournant historique" dans le processus de résolution du conflit artificiel autour du Sahara marocain. La décision des États-Unis de reconnaitre la souveraineté entière du Maroc sur son Sahara constitue "un tournant historique" dans le processus de résolution de ce conflit régional artificiel autour de l'intégrité territoriale du Royaume et renforce le "partenariat stratégique solide" entre Rabat et Washington, a affirmé l'ambassadeur du Maroc au Chili, Kenza Elghali. Dans un entretien avec le quotidien "Cambio 21", Elghali a indiqué que la décision américaine, qui "constitue un tournant historique dans le processus de résolution du conflit autour du Sahara, est le fruit d'un travail de longue haleine et s'inscrit dans le cadre du soutien continu des Etats-Unis à l'initiative marocaine d'autonomie comme solution réaliste, sérieuse et crédible à la question du Sahara marocain". Ce soutien est de nature à accélérer le processus de résolution de ce conflit qui n'a que trop duré, a noté la diplomate.

Libération :

• La logistique a fait montre d'une grande flexibilité durant le confinement. Le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, a indiqué que le secteur de la logistique a fait montre d'une grande flexibilité durant la période de confinement liée à la crise sanitaire. Amara qui présidait les travaux du Conseil d’Administration de l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique (AMDL), a mis l’accent sur l’importance de ce secteur qui a maintenu, contrairement à nombreux secteurs économiques, ses activités pour assurer la continuité de l'approvisionnement du pays, particulièrement en produits de première nécessité. Le ministre a également mis l'accent sur les efforts fournis par l’agence dans le but de développer le secteur de la logistique et d’en faire un pilier de la compétitivité et de la croissance économique et ce, à travers les différents chantiers portés par l’agence dans le cadre du déploiement de la stratégie logistique nationale, indique-t-on dans un communiqué de l’AMDL.

 • L'ouverture d'un consulat général du Bahreïn à Laâyoune, un pas historique et stratégique. L'ouverture d’un consulat général du Bahreïn dans la ville marocaine de Laâyoune est un pas historique et stratégique dans les relations solides et prospères à tous les niveaux entre les deux pays frères, a affirmé la sous-secrétaire du ministère bahreïni des affaires étrangères, Cheikha Rana Bent Issa Ben Daij Al Khalifa. Lors d’un entretien avec l’ambassadeur du Maroc au Bahreïn, Mustapha Benkhiyi, la responsable bahreïnie a souligné que l’ouverture de ce consulat général traduit la position constante du Royaume du Bahreïn soutenant le Royaume du Maroc, sa sécurité, sa stabilité, sa souveraineté et ses droits. L’ouverture de cette représentation consulaire à Laâyoune donnera une forte impulsion aux efforts continus des deux pays frères, a-t-elle ajouté.

 Akhbar Al Yaoum :

• Lancement officiel des échanges commerciaux sous ZLECAF. Les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d'une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra. Ce lancement officiel des échanges commerciaux sous ZLECAF a été décidé en décembre dernier par les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale. Ce lancement officiel des échanges commerciaux constitue une étape importante dans l’intégration économiques dans un espace commercial des plus importants au monde avec 1,2 milliard de consommateurs actuellement et près de 2,5 milliards en 2050. Dès le lancement de ce projet phare le 21 mars 2018 lors du Sommet extraordinaire de l'Union africaine sur la ZLECAF tenu dans la capitale rwandaise Kigali, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avait affirmé que «le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra-africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts. Il s’agit là, somme toute, des conditions inhérentes à toute croissance inclusive, au développement humain et durable de notre continent». 

 Al Yaoum Al Maghribi :

• Le Maroc, maillon fort dans la lutte contre le terrorisme et partenaire de premier plan pour l'Europe. Le Maroc, qui a payé un lourd tribut et su redimensionner sa stratégie sécuritaire pour faire face à la menace terroriste, constitue "un maillon fort" de la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme et un partenaire de premier plan pour l’Europe, a affirmé, jeudi, Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), un Think tank spécialisé dans les questions de défense, géopolitique, géoéconomie et géostratégie. "Le Maroc a réussi à mettre en place un maillage à l’intérieur de son propre territoire. Celui-là même qui lui a permis d’apporter une réponse coordonnée d’action et de coopération régionale, continentale, et plus spécifiquement euro-méditerranéen en matière d’anti-terrorisme. C’est sur cela que réside la « martingale » qui fait du Maroc, le maillon fort de la lutte contre le terrorisme entre l’Europe, l’Afrique et par-delà, la Méditerranée", a souligné le Président de l’IPSE, qui a analysé pour le site d’information AtlasInfo, les éléments constitutifs de la singularité du modèle sécuritaire marocain en matière de lutte contre le terrorisme et les grands principes de sa stratégie en matière de coopération internationale. 

Al Massae :

• Les agriculteurs collecteurs ne passeront plus par les marchés de gros. Le ministère de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a préparé un projet de loi permettant aux agriculteurs collecteurs, disposant des unités de valorisation des fruits et légumes de commercialiser leurs produits sans l’obligation de passer par les marchés de gros. Ledit projet cherche ainsi à faciliter la commercialisation des fruits et légumes, moderniser les circuits de commercialisation des fruits et légumes et réduire le nombre des intervenants.  

Assahraa Al Maghribiya :

 • Signature des contrats du projet du parc éolien Jbel Lahdid à Essaouira. L'Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Moroccan agency for sustainable energy "MASEN" et le développeur privé du Programme éolien intégré 850 MW ont signé les contrats relatifs au parc éolien de Jbel lahdid (Essaouira) d'une capacité de 270 MW. Les contrats ont été signés par le directeur général de l’ONEE, Abderrahim El Hafidi, et les représentants du développeur privé Nareva holding et Enel Green Power SPA (Italie), en présence du ministre de l’Energie, des Mines et de l'Environnement, Aziz Rabbah. Selon un communiqué du ministère de l’Energie, des Mines et de l'Environnement, le parc éolien de Jbel Lahdid, d'une puissance installée de 270 MW, est situé à environ 25 km au nord-est de la ville d’Essaouira et mobilisera un investissement d’environ 2,8 milliards de dirhams. Troisième parc du Programme éolien intégré 850 MW, sa mise en service progressive est prévue à partir du premier semestre 2023. 

 Al Ahdath Al Maghribiya :

•  Amazighe : vers la formation de 400 enseignants annuellement . L'examen des moyens d'accélérer la généralisation de l'enseignement de l'amazighe, dans les trois cycles de l'enseignement, a été au centre d'une réunion, tenue à Rabat. Cette réunion a été présidée par le ministre de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi et le recteur de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), Ahmed Boukous, en présence du secrétaire général du département de l'éducation nationale et des responsables relevant du ministère et de l'institut. Dans un communiqué du ministère, Amzazi a souligné à cette occasion la pleine implication de son département dans ce chantier national, en établissant une feuille de route claire basée sur un certain nombre d'axes, dont la reprise des travaux du comité mixte entre le ministère et l'Institut, tout en donnant une forte impulsion à la formation de professeurs spécialisés dans l'enseignement de la langue amazighe, à travers l'élargissement de la carte de formation et l'augmentation du nombre de enseignants formés, à raison de 400 chaque année, à partir de l'année prochaine, en plus de l'inclusion d'un module spécial en langue amazighe dans la formation de base des inspecteurs et des cadres de l'administration de l'éducation. 

Al Alam :

 • Accord agricole Maroc-UE: Bruxelles souligne les bénéfices réels pour les populations du Sahara marocain. Dans son premier rapport d'évaluation après son entrée en vigueur le 19 juillet 2019, la Commission européenne atteste de la bonne mise en œuvre de l’accord agricole entre l’Union européenne (UE) et le Maroc qui se traduit notamment par des bénéfices réels au profit des provinces du sud, y compris en période de crise sanitaire liée au Covid-19. Dans ce rapport rendu public jeudi, l’exécutif européen précise que l’accord agricole, qui étend les préférences tarifaires aux produits du Sahara marocain, a permis l’éclosion d’une nouvelle dynamique et d’un dialogue positif et constructif dans l’intérêt mutuel des deux partenaires. Le rapport 2020 sur les bénéfices pour la population du Sahara marocain vient confirmer les acquis importants obtenus par le Royaume, dans le cadre de son partenariat stratégique avec l’UE. Si la publication de ce rapport reste un exercice de routine qui s’inscrit en conformité avec l’esprit de l’accord dont l’ambition est d’accompagner le développement socio-économique des provinces du sud dans le cadre d’une approche partenariale intégrée et durable, il n’en demeure pas moins qu’il apporte un démenti cinglant aux allégations mensongères des séparatistes sur les ressources naturelles du Sahara marocain.

 Al Ittihad Al Ichtiraki :

• DGST : 711 fonctionnaires ont bénéficié de l'avancement au titre de l'exercice 2020. La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a annoncé, vendredi, que le nombre de fonctionnaires ayant bénéficié de l'avancement, au titre de l'année budgétaire 2020, s'élève à 711, tous grades confondus, avec un pourcentage d'environ 65% du total des candidatures examinées par la commission d'avancement. Dans un communiqué, la DGST souligne que la commission d'avancement a adopté des critères précis, fondés sur le mérite, l'excellence et l'évaluation professionnelles et a accordé une grande attention et un grand soin aux cadres et fonctionnaires de grades inférieur ou moyen, et ce afin de garantir davantage de motivation et de promotion professionnelles. Cette annonce intervient simultanément avec celle de l'avancement des fonctionnaires de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), dont 9.499 fonctionnaires en ont bénéficié, portant le total des bénéficiaires de l'avancement au pôle sécuritaire DGSN-DGST à 10.210. 

 Bayane Al Yaoum :

 • Institution du Médiateur : 80 % des doléances traitées. Le taux de traitement des doléances et plaintes adressées à l'Institution du Médiateur a atteint 80 % en 2019 contre 45 pc en 2018, a fait savoir jeudi le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, relevant que cela démontre l'effort consenti par les administrations à l'effet d'interagir avec cette institution. Lors du Conseil de gouvernement, El Otmani s'est arrêté sur l'amélioration qu'a connue le traitement des doléances et plaintes parvenues à l'Institution du Médiateur, soulignant que celle-ci a reçu 5843 réclamations en 2019, dont 3339 correspondant à son domaine de compétence, a indiqué le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi dans un communiqué lu à l'issue du Conseil. Le rapport 2019 de cette institution, publié le 14 décembre dernier au bulletin officiel, renseigne sur le rôle pionnier qu'elle joue dans le suivi des plaintes des requérants qui ont des litiges avec les administrations publiques, les collectivités territoriales et les instances ayant des prérogatives relevant de l'autorité publique, a ajouté le chef du gouvernement. 

Rissalat Al Oumma :

• Rabbah :  l'avenir du secteur minier tributaire de l'intensification des efforts de recherche, de l'exploration minière et des investissements. L'avenir du secteur minier qui est confronté à un certain nombre de contraintes et de défis reste tributaire de l'intensification des efforts dans le domaine de la recherche, de l'exploration minières et de la réalisation de plus d'investissements, a souligné le ministre de l'Énergie, des Mines et de l'Environnement, Aziz Rabbah. Cette déclaration a été faite par le ministre lors d'un exposé sur le secteur minier présenté lors du conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani. Dans sa présentation, Rabbah a mis en avant l'importance du secteur minier dans l'économie nationale ainsi que le rôle qu'il joue dans le développement social du Royaume, évoquant les contraintes et les défis auxquels ce secteur est confronté, principalement représentés par le quasi épuisement des ressources, a rapporté le ministre de l'Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, dans un communiqué lu lors d'un point de presse à l'issue du Conseil.

MAP