Revue de presse quotidienne

Jeudi 31 Décembre 2020

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi :


Le Matin : 

 • Bientôt un centre d’appels externalisé à l’écoute des préoccupations des MRE. Le nombre des Marocains résidant à l’étranger est estimé à plus de 5 millions de personnes, dont 85% résident en France, en Italie, en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. Cette communauté installée dans des pays d’accueil demeure très liée au Maroc et par conséquent elle est amenée à effectuer constamment des procédures et des transactions qui nécessitent un accompagnement particulier.  Dans  cette  perspective, le ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger œuvre, à travers la Direction des affaires consulaires et sociales, pour la mise en place d’un centre d’appels consulaire. Il est à signaler que la population cible est composée, en plus des Marocains résidant à l’étranger, des étrangers demandeurs de visas ainsi que des Marocains résidant au Royaume. Le centre d’appel devra permettre de répondre aux interrogations des MRE relatives aux conditions de délivrance des différentes prestations consulaires, au suivi de leurs dossiers et à la réception et le traitement de leurs remarques, propositions et réclamations.   

Sahara marocain : la reconnaissance américaine encouragera d'autres pays à suivre la démarche de Washington. La décision des États-Unis de reconnaître, par une Proclamation signée par son Président, la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara encouragera d’autres pays à suivre la démarche de Washington, a affirmé l’ambassadeur du Maroc au Rwanda, Youssef Imani. Cette reconnaissance aura "un impact inédit sur les relations bilatérales et encouragera d’autres pays à suivre la démarche des Etats-Unis, que ce soit en ouvrant des représentations diplomatiques au Sahara marocain ou en investissant dans les provinces du Sud du Royaume", a souligné le diplomate marocain dans un entretien publié lundi par l’Agence rwandaise d’information (ARI). Cette décision historique vient renforcer le partenariat stratégique traditionnel liant Rabat et Washington et le rehausser au niveau d’une "véritable alliance" couvrant tous les domaines, a relevé Imani, notant que cette reconnaissance réaffirme également le soutien à la proposition marocaine d'autonomie, comme l’unique base pour une solution juste et durable au différend régional sur le Sahara marocain.

 L’Economiste :

• Impôts : l’amnistie sur les majorations et pénalités opérationnelles. A partir de ce vendredi 1er janvier 2021, les contribuables concernés ont une nouvelle opportunité de régulariser leur situation fiscale. La Loi de finances 2021 a en effet institué une nouvelle amnistie. Elle cible les pénalités, amendes, majorations de retard et frais de recouvrement relatifs aux impôts, droits et taxes prévus par le code général des impôts (CGI). Sont également concernés les impôts supprimés ou intégrés dans le CGI. Les impôts, droits et taxes éligibles doivent avoir été mis en recouvrement avant le 1er janvier 2020 et demeurer impayés au 31 décembre 2020. L'amnistie est accordée d'office par l'administration fiscale à condition que le contribuable s'acquitte de l'intégralité du principal des créances avant 1er juillet 2021.

 • Malgré le vaccin anti-Covid, de grosses incertitudes pèsent sur la reprise en 2021. Le gouvernement a décidé de renforcer les mesures de restriction, sans doute, pour éviter les conséquences néfastes d'un relâchement de vigilance durant les fêtes de fin d'année. Depuis le début de la crise, il y a un équilibre difficile à trouver entre la sauvegarde des vies humaines et de l'économie. Le Maroc a déployé une batterie de mesures pour atténuer le choc lié à la pandémie. La perspective de la vaccination éclaircit quelque peu l'horizon sur le plan sanitaire. En revanche, sur le plan économique, les séquelles de la crise mettront du temps à disparaître, la conjoncture ayant dévié la croissance du PIB et le déficit budgétaire de leurs trajectoires. Le PIB chuterait de 6% à 7% alors que le déficit budgétaire s'alourdirait à un montant équivalent à 7,5% du PIB.

Aujourd’hui le Maroc :

• Couverture sociale : Les deux Chambres se disputent la primauté. Pour la réforme de la couverture sociale, les deux Chambres parlementaires avancent en rangs dispersés. Et pour cause. Il y a quelques mois, la Chambre des représentants avait créé une commission thématique au sujet de la réforme. Aujourd’hui, c’est au tour de la Chambre des conseillers de faire de même mais avec un argument de taille. La deuxième Chambre pense que la législation et le contrôle des secteurs sociaux lui reviennent de droit. Pour ce faire, elle s’appuie sur la Constitution qui lui a conféré la primauté en ce qui concerne les secteurs sociaux. Dans ce sens, l’article 78 stipule que «l’initiative des lois appartient concurremment au chef de gouvernement et aux membres du Parlement. Les projets de loi sont déposés en priorité sur le bureau de la Chambre des représentants. Toutefois, les projets de loi relatifs notamment aux collectivités territoriales, au développement régional et aux affaires sociales sont déposés en priorité sur le bureau de la Chambre des conseillers».

 • L’université comme espace d’innovation et d’accompagnement. L’université marocaine devrait être un lieu de stimulation et de créativité pour les jeunes. «La composante entrepreneuriale doit être une partie intégrante de la formation universitaire», indique  Khalid  Baddou,  directeur communication à l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguerir, précisant que cela concerne aussi bien les cours que l’accompagnement. Selon lui, les jeunes commencent à réfléchir à créer une entreprise dès un très jeune âge, chose qui a été observée au sein même de l’UM6P. Il attribue ceci au fait que la génération actuelle s'inspire des success stories (Steve Jobs, Mark Zuckerberg) qu’elle voit à travers le monde et se projette dans le futur. Par conséquent, l’université doit préparer et accompagner ces jeunes dans leur parcours mais aussi les confronter à des situations réelles d'entrepreneuriat.

 Maroc le Jour :

 • Cité des métiers Souss-Massa : l'état d’avancement des travaux atteint 60%. Le taux d’avancement des travaux de la Cité des Métiers et des Compétences (CMC) de Souss-Massa a atteint 60%, a indiqué le conseil de la région Souss-Massa. L’annonce a été faite lors d'une visite effectuée au chantier de la CMC par le Wali de la région de Souss-Massa, Gouverneur de la préfecture d’Agadir-Ida Outanane, Ahmed Hajji accompagné notamment de la directrice générale de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), Loubna Tricha .Fruit d’un partenariat entre l’OFPPT et le Conseil de la région Souss-Massa, ce projet d’envergure sera réalisé sur un terrain de 15 hectares, dont 5 hectares réservés pour une extension future, avec une enveloppe budgétaire globale de 430 MDH. La future Cité a été conçue pour accueillir 3.000 stagiaires en formation chaque année, avec une maison des stagiaires d’une capacité de 400 lits et couverts.

• Kénitra: campagne de don de sang pour renflouer le stock. Une campagne de don de sang a été organisée, à Kénitra, par l'Association musulmane de bienfaisance et l'Association Alkarama de personnes handicapées du Gharb, dans le but de pallier le manque flagrant en cette matière vitale. Initiée en coordination avec le Centre de transfusion sanguine de l'hôpital El Idrissi à Kénitra, cette campagne s'inscrit dans le cadre de la contribution au renforcement du stock de sang disponible, en particulier durant cette période d'exception que traverse le Maroc face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19). A cette occasion, le président de l'association musulmane de bienfaisance et l'association Alkarama de personnes handicapées du Gharb, Taoufik Lahlou a indiqué, dans une déclaration à la presse, qu'il s'agit d'une belle initiative qui va permettre de "combler plus ou moins le déficit enregistré en cette matière vitale".

Libération :

• Des cliniques privées prises la main dans le sac. Les opérations d'inspection et de suivi menées par les services d’inspection générale du ministère de la Santé ont concerné quelque 56 cliniques, dont 8 prenant en charge les patients Covid-19, a affirmé le ministre de la Santé Khalid Ait Taleb. En réponse à une question orale à la chambre des conseillers portant sur "les dépassements tarifaires des cliniques privées", M. Ait Taleb a relevé que ces établissements de santé privés inspectés sont répartis entre les différentes régions du Royaume, dont certains font l'objet de plaintes, notant que cette opération a été l’occasion de s’arrêter sur les dépassements des tarifs nationaux de référence (TNR). Le responsable gouvernemental a relevé qu’à l’issue d’une réunion de la commission permanente de suivi de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM), il a été décidé de restituer les sommes indûment perçues au profit des assurés victimes des violations, ainsi que de suspendre le mode tiers payant dans le cadre de l'accord conclu entre les organismes chargés de l'assurance maladie obligatoire, les médecins et les institutions concernées.

 • Le ministre de la Justice s'enquiert des projets de deux tribunaux à Taroudant et Chtouka-Aït Baha. Le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelakder s'est enquis de l’état d’avancement des travaux de création d’une section de la justice de la famille à Taroudant et de la construction du nouveau siège du tribunal de première instance à Biougra (Chtouka-Aït Baha). Le coût financier de la mise en place du siège de la section de la justice de la famille à Taroudant sur une superficie totale estimée à 3517 m2, s’élève à environ 19 millions de dirhams. Le futur tribunal comprendra 2 salles d'audience, des bureaux, une salle de prière, une cantine, des salles d’attentes, une salle de réunions et d’autres dépendances. La construction du nouveau tribunal de première instance de Chtouka-Aït Baha sur une superficie totale de 10.306 m2, nécessitera une enveloppe de plus de 57 millions de dirhams. 

Akhbar Al Yaoum :

•  Quatre Marocains parmi les lauréats de l'édition 2020 du Prix Ibn Battouta de la littérature du voyage. Quatre chercheurs marocains ont été primés lors de la 19è édition du prix Ibn Battouta de la littérature du voyage, une distinction dédiée à la littérature géographique. Dans un communiqué, le Centre arabe de littérature géographique "Irtyad El Afaq" a annoncé, lundi, que trois chercheurs marocains ont remporté le prix dans la catégorie des études en littérature de voyage. Il s’agit des chercheurs Boussif Wasti pour son ouvrage sur les approches historiques épistémologique du voyage, Rabii Aouadi pour son livre sur l’image de l’Egypte dans les écrits des explorateurs et voyageurs marocains et Mohamed El Massaoudi pour son titre sur le voyage après le colonialisme. Dans la catégorie du voyage traduit, le chercheur marocain Mohamed Abdelghani a été primé pour sa traduction de l’anglais à l’arabe de l’ouvrage retraçant le parcours de deux Américains traversant l’Asie à l’aide d’un vélo en 1894.  

Al Yaoum Al Maghribi :

• Sahara marocain: Les derniers développements révèlent un changement qualitatif dans le traitement de ce différend régional.  Les derniers développements dans la question du Sahara marocain révèlent un changement qualitatif dans le traitement de ce différend régional artificiel, a affirmé mercredi l'ambassadeur du Maroc à Beyrouth, M'hamed Grine. Ces développements représentent une "avancée majeure qui devrait effectivement conduire à résoudre cette question qui a perduré", souligne Grine dans un article publié par le journal électronique libanais "Al Sharq".

Le diplomate a soutenu que "les souffrances de la population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf continuent pendant plus de quatre décennies, pour des visées expansionnistes qui ont trouvé dans le contexte de la guerre froide un terreau fertile pour leur épanouissement". La reconnaissance par les Etats-Unis d'Amérique de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l'ensemble du Sahara marocain, qui a fait l'objet d'un décret présidentiel publié dans le Registre Féderal américain, constitue un soutien explicite à la position marocaine et un tournant majeur pour cette question, couronnant ainsi des concertations qui ont duré deux ans et demi entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI et l'Administration américaine sur cette question, estime-t-il. 

 Al Massae :

• OPCI: Encours de 3,55 MMDH à fin septembre.  L'encours des organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) a atteint 3,55 milliards de dirhams au terme des neuf premiers mois de 2020, selon le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), réuni au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat. "L'encours de l'activité des OPCI, récemment lancée, est passé de 1,25 MMDH avec deux fonds créés à fin 2019 à 3,55 MMDH avec 4 fonds créés à fin septembre 2020", indique Bank Al-Maghrib dans un communiqué sur la 12ème réunion de ce Comité. Lors de cette réunion, le CCSRS a également relevé que l'industrie des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) s'est montrée résiliente face à la crise actuelle. "L'actif net des OPCVM à fin novembre 2020 s'élève à 500,6 MMDH, en augmentation de 9% en glissement annuel avec des souscriptions nettes orientées essentiellement vers la catégorie "OMLT" (obligations moyen et long termes) à hauteur de 48,6% et vers la catégorie "Monétaire" à hauteur de 23,5", précise la même source.  

Assahraa Al Maghribiya :

 • Amekraz : le marché du travail connait une "reprise relative" grâce à la relance progressive de l'économie nationale. Le ministre du Travail et de l'Insertion professionnelle, Mohamed Amekraz a indiqué, à Rabat, que le marché du travail connait une "reprise relative" suite à la relance progressive de l'économie nationale. S'exprimant lors d'une réunion, tenue par le Conseil supérieur de la promotion de l'emploi, le ministre a souligné que les mesures prises pour faire face aux répercussions économiques et sociales de Covid-19 ont contribué, de manière générale, à maîtriser l'aggravation de la situation au niveau du marché du travail, précisant que les données des déclarations de salaires de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) relèvent que l'activité économique commence à se rétablir progressivement. "Le nombre de personnes inscrites à la CNSS a atteint 1,6 million personnes au mois d'avril, tandis que quelque 2,5 millions employés ont été inscrits jusqu'à ce jour, et près de 100.000 employés n'ont pas encore repris leur travail", a-t-il dit. 

Al Ahdath Al Maghribiya :  

  • Al Moutmir: Hausse du rendement de l'olivier à l'hectare de 34% en 2019/2020. Les plateformes de démonstration Al Moutmir d'olivier ont enregistré, au titre de la campagne 2019-2020, une augmentation du rendement à l'hectare de 34% par rapport aux rendements réalisés par les agriculteurs au niveau des parcelles témoins, indique le Groupe OCP. Le rendement moyen enregistré au niveau des plateformes de démonstration (PFD) a été de 5.750 Kg/ha, tandis que les parcelles témoins ont enregistré un rendement moyen de 4.281 Kg/ha, selon les résultats des plateformes de démonstration Al Moutmir 2019-2020 dévoilés par le groupe OCP. La conduite technique améliorée ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies notamment les produits de spécialité ont contribué d’une façon remarquable à l’amélioration du poids et du calibre du fruit à hauteur de 12% par rapport aux parcelles témoins, explique la même source.

Al Alam : 

• Covid-19: Les banques maintiennent leur résilience au T4-2020. Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS), réuni à Rabat, indique que l'étude d'impact et l'exercice du macro stress-test conduits au titre du 4ème trimestre 2020, continuent de faire ressortir, à cette date, la résilience des banques face au choc induit par la crise du nouveau coronavirus (covid-19). "En dépit d'une hausse attendue du risque de crédit, l’étude d’impact et l’exercice du macro stress-test conduits au 4ème trimestre 2020 continuent de faire ressortir à cette date la résilience des banques face au choc induit par la crise sanitaire", fait savoir Bank Al-Maghrib dans un communiqué sanctionnant les travaux de la 12ème réunion du CCSRS. Dans cette conjoncture porteuse de risques, poursuit la même source, les banques sont parvenues au titre du premier semestre 2020 à préserver leurs fondamentaux en matière de solvabilité et de liquidité. "Elles ont dégagé, sur base sociale, à fin juin 2020, un ratio moyen de solvabilité de 15,5% et un ratio moyen de fonds propres de catégorie 1 de 11,4%, supérieurs aux minimas réglementaires", précise-t-elle. 

Al Ittihad Al Ichtiraki :

• Plainte des trois institutions sécuritaires contre des individus établis à l'étranger pour outrage envers des fonctionnaires et les corps constitués. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et la Direction générale des études et de la documentation (DGED) ont porté plainte devant le Parquet près le tribunal de première instance de Rabat contre des individus établis à l’étranger pour outrage à des fonctionnaires publics lors de l’exercice de leurs missions et envers les corps constitués, ainsi que pour dénonciation calomnieuse et crimes fictifs et diffusion d’allégations et de faits mensongers et diffamation. Un communiqué conjoint des trois institutions sécuritaires indique que la présentation de cette plainte devant les autorités judiciaires compétentes intervient dans le cadre de l’exercice du droit d’ester en justice garanti à ces institutions et de la mise en œuvre du principe de la "Protection de l’Etat" assuré aux fonctionnaires de sûreté, suite aux agressions verbales proférées à leur encontre lors de l’exercice de leurs missions, et à la multiplication des actes de diffamation et d’outrage commis par les personnes dénoncées.

Bayane Al Yaoum :

• L'engagement du Maroc en faveur de la cause palestinienne et le rapprochement avec Israël font du Royaume un acteur clé pour la paix au Moyen-Orient.  L’engagement du Maroc en faveur de la cause palestinienne et la reprise des relations avec Israël, font du Royaume un acteur essentiel pour l'instauration de la paix au Moyen-Orient, soulignent des journaux bulgares. Le journal « News » indique qu’avec le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, l’attachement du Royaume à sa position au sujet de la question palestinienne et son plein soutien aux Palestiniens font du Royaume le meilleur médiateur pour contribuer à l’instauration de la paix au Moyen-Orient. Le journal ajoute que la position du Maroc est consolidée à la faveur de ses liens étroits avec les Etats- Unis qui ont annoncé la reconnaissance de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara et leur détermination à investir dans la région. « La reconnaissance des Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble du Sahara, leur soutien à la proposition d’autonomie comme l’unique base d’un règlement juste et durable au conflit artificiel sur le Sahara marocain, et leur volonté de promouvoir le développement économique et social au Maroc et d’ouvrir un consulat à Dakhla, sont de nature à servir la stabilité et la paix dans l’ensemble de la région et contribuer également au renforcement des opportunités économiques et commerciales, écrit le journal. 

Rissalat Al Oumma :

• Le Maroc accuse un manque de 32.000 médecins. «Le Maroc a besoin de 97 000 cadres de santé paramédicaux, dont 32 000 médecins et 67.000 infirmiers», a affirmé le ministre de la santé, Khalid Ait Taleb. En 2019, le ministère a lancé plusieurs concours pour pourvoir 111 emplois dans les centres de santé en milieu rural, a rappelé le ministre qui s'exprimait à la chambre des conseillers, notant que 81 médecins ont regagné leurs postes alors que 30 candidats ont désisté. Malgré les efforts déployés par le ministère pour combler le déficit des ressources humaines de santé, cette problématique persiste toujours particulièrement dans le monde rural, a-t-il précisé. 

L’Opinion :

• Campagne de vaccination anti-Covid : la date décisive approche à grand pas, mais sommes-nous prêts? Après l'approbation des deux vaccins anti-Covid de Sinopharm, par le régulateur chinois, l'agence britannique du médicament (MHRA) a donné son feu vert mercredi au vaccin développé par le groupe britannique AstraZeneca d'Oxford. Une nouvelle réjouissante pour le Maroc qui a acquis 65 millions de doses des deux vaccins et qui a choisi d'attendre l'approbation de leurs pays d'origine, soit le Royaume-Uni et la Chine, avant de lancer sa propre campagne de vaccination. Les deux vaccins pourraient donc être déployés dans le marché vers le 1er janvier 2021. Le Maroc qui n'attend plus que les deux producteurs obtiennent «des autorisations d'utilisation d'urgence» pour commercialiser les vaccins, a déjà mis en place «tout le dispositif logistique nécessaire pour réussir cette campagne», selon le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb. 

 • Le délai de validité des admissions temporaires des véhicules de tourisme prorogé au 30 juin 2021. Le délai de validité des admissions temporaires (AT) des véhicules de tourisme a été prorogé jusqu'au 30 juin 2021, indique mercredi l'Administration des Douanes et Impôts Indirects (ADII). Dans un communiqué, l'ADII "informe les Marocains du monde et les touristes étrangers que compte tenu de la persistance des difficultés de déplacement à l'international, il a été décidé de proroger le délai de validité des admissions temporaires (AT) des véhicules de tourisme jusqu'au 30 juin 2021". Cette mesure est appliquée aux véhicules de tourisme dont le délai d'admission temporaire arrive à échéance en 2020 ou durant le premier semestre de l'année 2021, précise le communiqué.

 Al Bayane : 

• L'UE doit faire évoluer sa position sur la question du Sahara. L’Union européenne doit faire "évoluer sa position" sur la question du Sahara en vue de résoudre un conflit "enkysté", a affirmé l’ancien ministre français, Jean Marie Le Guen. "Il est temps que l’Union européenne prenne la mesure des bouleversements diplomatiques intervenus au Moyen-Orient et leurs conséquences régionales. Qu’il s’agisse de la question palestinienne ou du Sahara Occidental, les positions de l’Union européenne doivent évoluer pour saisir les opportunités offertes par ces changements et faciliter la résolution de conflits enkystés", a souligné M. Le Guen dans une déclaration transmise à la MAP. "Ces conflits enkystés n’ont que trop longtemps empêché le développement des populations concernées et fracturé les relations internationales et régionales", a estimé l'ancien député.

 • ONEE : Plus de 7 MMDH d'investissements en 2020. Le volume des investissements de l'Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) au titre de l'année 2020 devrait atteindre 7,1 milliards de dirhams (MMDH), dont 3,5 MMDH dans le secteur de l’électricité et 3,6 MMDH pour l’eau potable et l’assainissement liquide, a indiqué le Chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani. L'Office a consolidé sa position en tant que l'un des importants investisseurs au niveau national et a réussi à maintenir le même volume des investissements que durant ces dernières années, malgré une conjoncture économique difficile consécutive à la pandémie du Covid-19, a relevé M. El Otmani qui présidait la 4è session du Conseil d'administration de l’ONEE. En ouverture des travaux de cette réunion, consacrée à la présentation du bilan des réalisations de l’ONEE et son plan d’action pour la prochaine période, M. El Otmani a rappelé qu'en 2019, l’Office a pu mobiliser des investissements de l'ordre de 8,3 MMDH (4,1 MMDH pour le secteur de l’Électricité et 4,3 MMDH pour le secteur de l’Eau potable et de l’assainissement liquide), indique un communiqué du Département du chef du gouvernement.

MAP