Revue de presse quotidienne

Vendredi 28 Juin 2019

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:

Le Matin :

• Le Maroc et l'Union européenne (UE) ont lancé, hier à Bruxelles, une nouvelle étape statutaire de leur relation stratégique, multidimensionnelle et privilégiée, baptisée «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée». Dans une «Déclaration politique conjointe» adoptée à l’issue de la 14e session du Conseil d’association Maroc-UE, les deux parties affirment leur ambition de donner à «leur relation stratégique, multidimensionnelle et privilégiée une nouvelle impulsion qui soit à la hauteur de leurs attentes et des enjeux du monde contemporain en développant un véritable Partenariat euro-marocain de prospérité partagée». Un tel partenariat aura pour objectif «d’approfondir davantage les relations bilatérales à la lumière des ambitions communes et des évolutions propres à chacune des parties, mais aussi de renforcer la coopération régionale et euro-africaine et de soutenir un multilatéralisme efficace», lit-on dans la déclaration. 

• C’est parti pour le projet de développement de l’arganiculture dans les zones vulnérables. L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) doit recruter le 18 juillet une assistance technique afin de l’accompagner dans la gestion et le suivi-évaluation des 3 composantes du projet. Ce dernier est financé par le Fonds vert pour le climat. Coût de la prestation : 13,7 millions de dirhams. Le projet sera réalisé en plusieurs phases dont une première qui portera sur les mesures d’atténuation appropriée au niveau national sur une période de 6 ans. L’objectif étant de réduire les émissions de CO2 par la promotion des plantations d’Argan sur une superficie de 10.000 ha ainsi que par l’amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales vivant dans la réserve de la biosphère d’arganeraie.

L’Economiste :

• La Bourse bascule aux publications trimestrielles. Toute la cote va basculer à la publication des indicateurs d'activité sur une fréquence trimestrielle avec effet immédiat sur les comptes clos à fin Juin. Le projet a pris plusieurs années avant d'aboutir. C'était une requête persistante des investisseurs et des professionnels de marchés qui ont très peu d'occasions pour collecter des informations sur les entreprises du Masi et pour interagir avec les dirigeants. Jusqu’ici, seul un petit club composé des banques, Maroc Telecom, Mutandis et quelques autres émetteurs est rodé à la publication trimestrielle. Pour le reste, surtout les entreprises de taille moyenne, cette « révolution » va entraîner toute une organisation et quelques contraintes supplémentaires. Par ailleurs, les changements dans le planning de communication des entreprises cotées ne s'imposeront pas aux entreprises inscrites sur le marché alternatif, en cours de création.

• Une première ! Le Bitcoin a donné lieu à deux poursuites pénales en 2017 et 2018. Dans la première affaire, la justice a accusé deux personnes de « vol et échange de devises non autorisés par la loi ». Concernant la deuxième, le parquet a engagé des poursuites contre deux personnes pour « faux et négoce en monnaie virtuelle sans autorisation de l’office des changes ». Le ministère public qualifie ces affaires de «nouvelle forme de criminalité financière». A sa manière, la justice fait face aux chamboulements de la révolution numérique. Et pour cause, les autorités monétaire et financière ont manifesté une opposition farouche à l'utilisation de la monnaie virtuelle. Le Bitcoin peut servir aussi à blanchir l'argent sale ou à escroquer les gens. Ce sont ces deux cas de figure qu'a eus à traiter la justice.

Aujourd’hui Le Maroc :

• 5,5 milliards de dirhams est l’investissement global que compte mobiliser le Groupe Al Omrane au titre de cet exercice. Ce montant permettra la mise en chantier de 28.000 unités et l'achèvement de 28.000 autres y compris celles engagées en partenariat. Le Groupe compte, dans le cadre de la mise à niveau urbaine, mettre en chantier des opérations au profit de 110.000 ménages et des achèvements pour 100.00 autres. Ces ambitions ont été partagées par Badre Kanouni, président du directoire du Holding Al Omrane, lors de son conseil de surveillance tenu mercredi 26 juin 2019. Et de préciser que l’année 2018 a été marquée par une sortie réussie d’Al Omrane sur le marché financier avec une levée obligatoire de 1 milliard de dirhams sursouscrite 8,2 fois.

• «Nous aimerions avoir plus d'investisseurs marocains au Portugal », a affirmé Maria Rita Ferro, ambassadrice de ce pays au Maroc, lors d’un séminaire à Casablanca. De grandes réformes ont été menées au Royaume. L'environnement des affaires est assez sain et la législation est claire. Ces développements peuvent contribuer à rendre le Portugal plus attractif. Les universités portugaises travaillent pour les universités en développant des centres techniques et incubateurs pour lancer de nouveaux produits et solutions, souligne Rui Cordovil, directeur de l’agence pour l’investissement et le commerce extérieur du Portugal au Maroc. Dans le secteur automobile, les deux pays peuvent être complémentaires, a-t-il relevé, notant que plusieurs marques ont créé leurs centres de R&D au Portugal. 

L’Opinion :

• Après une longue période de mutisme, la question des pensions de retraite des parlementaires resurgit suite à des manœuvres intestines visant à sortir ce dossier brûlant de l’impasse dans laquelle il est bloqué depuis 2017. Des pourparlers aussi discrets qu’officieux seraient en effet en cours au sein de l'enceinte parlementaire en vue de trouver une issue à une situation qui perdure depuis plusieurs années. Selon des informations qui ont filtré après une réunion du Bureau de la Chambre des Représentants, tenue au cours de la dernière semaine, cette pension, qui a suscité autant de débats que de dissensions, aurait dominé les pourparlers en marge de la dernière séance plénière mensuelle du Parlement. Des sources concordantes ont révélé que certains parlementaires ont estimé illogique de continuer les prélèvements alors que le versement des pensions est en suspens. 

• La «mise en œuvre de la Melkisation de 67 000 hectares au profit des ayants droits des terres collectives situées dans les périmètres d'irrigation du Gharb et du Haouz» vient de faire l'objet d'une cérémonie de lancement officiel. L'intitulé est, certes, accrocheur, mais tout aussi ambigu, dans la mesure où ce projet n'est pas encore livrable. Peut-être le sera-t-il dans les mois à venir. Ceci émane peut être d'un certain nombre de défis à relever et de contraintes à solutionner, avant de pouvoir prétendre procéder à une telle initiative. Lesquelles contraintes se rapportent, essentiellement, aux délais de concrétisation, qualifiés de trop serrés, et aux divers travaux et aléas de terrains s'avérant relativement compliqués. Toujours est-il que cet effet d'annonce a eu le mérite de dévoiler un certain nombre d'indicateurs afférents à ce début de reprofilage des terres collectives. 

Al Bayane :

• En mettant en avant la solution politique basée sur le réalisme et le compromis et en faisant référence à la dernière résolution onusienne, la nouvelle position de l’Union européenne sur la question nationale, exprimée unanimement et consignée dans un document inédit dans l’histoire des relations bilatérales, fait bouger les lignes. Dans «la Déclaration Politique Conjointe » publiée à l’issue de la 14ème session du Conseil d’Association Maroc-Union européenne, tenue jeudi à Bruxelles, l’UE souligne «les efforts sérieux et crédibles » menés par le Maroc pour le règlement définitif de la question du Sahara marocain. Avec ce changement de paradigme, elle consacre ainsi la prééminence de la proposition marocaine d’autonomie comme étant la solution la plus crédible, la plus réaliste et la plus viable à ce conflit régional artificiel. • Le programme national de l'éducation inclusive au profit des enfants en situation de handicap a été lancé dans le but de permettre à ces enfants de jouir pleinement de leur droit à la scolarisation aux côtés des autres élèves dans les classes ordinaires. Ce programme vise à permettre aux enfants en situation de handicap de bénéficier des mêmes opportunités que les autres enfants, que ce soit au niveau des infrastructures, des accessibilités ou au niveau éducatif à travers les programmes scolaires et leur contenu. Il a aussi pour but l'instauration d'une mobilisation et une communication concernant l'école marocaine pour l'éducation des enfants en situation de handicap, à travers la mise en place de plans et procédures pratiques aux niveaux institutionnel et pédagogique, dans le cadre de la coopération et du partenariat avec les différents intervenants pédagogiques intéressés à cette catégorie sociale.

Libération :

• Habib El Malki, président du Centre marocain de conjoncture (CMC), a affirmé que le modèle de croissance actuel, qui est centré sur la demande intérieure, a fini par montrer ses limites intrinsèques, faisant remarquer que depuis une dizaine d’années, le taux de croissance au Maroc évolue autour de la moyenne de 3,5% par an. Il a par ailleurs souligné que le marché intérieur est relativement étroit, aussi bien par sa taille que par son pouvoir d’achat. Ce qui devrait inciter à une révision des options stratégiques présidant au modèle de développement dans sa globalité. 

• La Banque mondiale (BM) a salué l'engagement du Maroc à renforcer le cadre institutionnel et les efforts coordonnés entre les organes publics, les régulateurs et le secteur privé pour créer un environnement des affaires concurrentiel et promouvoir des marchés ouverts et incontestables, a affirmé la directrice du département Maghreb et Malte, Moyen-Orient et Afrique du Nord au Groupe Banque mondiale, Marie Françoise Marie Nelly. Le Maroc se trouve à un tournant historique de son développement, porteur de promesses mais aussi de défis pour créer les conditions d'une société moderne, inclusive et résiliente, a indiqué Marie Nelly lors d'un séminaire national sur le thème "Dynamisation de l'écosystème concurrentiel dans un Maroc ouvert", organisé par le Conseil de la concurrence en partenariat avec le Groupe de la Banque mondiale.

Al Alam :

• Saad Dine El Otmani, Chef du gouvernement, a affirmé qu'il ne partage pas la vision pessimiste et négative de l’opposition vis-à-vis des indicateurs et chiffres du bilan de mi-mandat du gouvernement. Le chef du gouvernement appelle l’opposition à prendre du recul, à faire preuve d’objectivité, à mentionner les points positifs de l’action du gouvernement, à formuler des critiques constructives et des propositions viables. Selon lui, il faudrait multiplier davantage les efforts pour satisfaire les besoins, notant que l’exécutif est conscient de l’ampleur des défis à relever et des attentes des citoyens et de l’opposition. « On ne demande pas à l’apposition de nous applaudir », a dit El Otmani à la Chambre des Conseillers, notant que l’opposition est libre de se positionner, d’exprimer et de défendre sa position. • Rafia El Mansouri, membre du groupe PI à la Chambre des Conseillers, a indiqué que les tares du développement au Royaume ne résident pas uniquement dans la faiblesse des moyens matériels, techniques et humains, mais dans l’accaparement par l’administration centrale de la décision liée au développement, et ce, sans tenir compte des priorités locales, et en l’absence d’une coordination efficace entre les services déconcentrés des département ministériels et des établissements publics. La planification et l’exécution de plusieurs projets publics se font sans étude de faisabilité, a relevé El Mansouri, soulignant que même dans le cas où ces études seraient élaborées, elles ne prennent pas en considération les préoccupations de l’acteur local, notamment les assemblées élues.

Bayane Al Yaoum :

• « Tous les membres du gouvernement travaillent en parfaite harmonie », a affirmé Saad Dine El Otmani, Chef du gouvernement, niant l’existence de clivages ou de conflits entre ses parties. Selon lui, des divergences d’opinion surviennent de temps à autre, mais cela n’entrave en aucun cas l’action du gouvernement. Les réalisations de l’exécutif est le fruit d’un travail collectif de l’équipe gouvernementale, a clarifié El Otmani, qui s’exprimait à la Chambre des Conseillers lors des discussions autour du bilan de mi-mandat du gouvernement. Par ailleurs, il a appelé certains groupes de l’opposition à cesser de tenir un discours pessimiste et de dénigrer le travail du gouvernement.

• Les membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) ont remercié SM le Roi Mohammed VI pour la tenue de la 12ème retraite de ce conseil au Maroc du 24 au 26 juin. "Les membres du CPS ont exprimé leur profonde gratitude et leur appréciation au Roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI, au Gouvernement et au peuple du Royaume du Maroc, pour avoir généreusement accueilli la Retraite, ainsi que pour l'accueil chaleureux et fraternel et les excellentes conditions de travail dans lesquelles ont été mis les membres du CPS et ceux de la Commission de l'UA", selon un communiqué de l’UA publié suite à cette retraite à Skhirate. Tenue dans le cadre de la revue périodique par le CPS de ses efforts de promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, la Retraite "a reconnu les avancées réalisées par le CPS dans l’accomplissement de son mandat" et a identifié les défis auxquels sont confrontés les efforts du continent "en vue de faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2020", précise le communiqué.

Al Ahdat Al Maghribia :

• Sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d'État-Major Général des Forces Armées Royales (FAR), Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a présidé, mercredi au Collège Royal de l'Enseignement Militaire Supérieur (CREMS) à Kénitra, la cérémonie de sortie de la 19è promotion du Cours Supérieur de Défense et de la 53è promotion du Cours État-Major. La 19ème promotion du cours supérieur de défense et la 53ème promotion du Cours État-Major comptent 156 lauréats dont 42 officiers originaires de 21 pays amis du Royaume à savoir: Arabie Saoudite, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Chine, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Égypte, Espagne, France, Gabon, Guinée Conakry, Madagascar, Mali, Niger, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sénégal, Tanzanie, Togo, Tunisie.

• Après un blocage d’environ trois ans à la Chambre des représentants, à cause des dissensions entre les partenaires, le projet de loi sur la grève sera au centre d’une réunion mardi prochain entre le gouvernement et les centrales syndicales. Cette réunion a été confirmée par Abdelkader Zaer, secrétaire général de la CDT, en précisant que son syndicat a reçu une invitation de la part du gouvernement, représenté par le ministère de l’emploi. Il a souligné que les syndicats vont proposer d’élaborer un nouveau projet qui prendrait en compte les différents points de vue de tous les partenaires sociaux.

Rissalat Al Oumma :

• Mohamed Abdennabaoui, chef du ministère public, a souligné dans le rapport annuel sur la mise en œuvre de la politique pénale au titre de 2018 que la consécration de l’indépendance du ministère public passe par la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire propre à l’autonomie financière et administrative de cette institution. L’autonomie financière du ministère public ne s’applique pas aux parquets près les différentes juridictions, dont les ressources financières qui lui sont octroyées parviennent encore du ministère en charge de la justice. De ce fait, malgré les énormes efforts que ferait le chef du ministère public, l’ancienne de l’autonomie financière de ses services extérieurs va sans doute juguler la mise en œuvre des programmes qui dépendraient des ressources financières des parquets.

• La secrétaire d’État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi a indiqué que le Plan intégré d'assainissement liquide en milieu rural vise à traiter 43 millions m3 d'eaux usées à l'horizon de 2040. Intervenant devant la Chambre des conseillers, El Ouafi a expliqué que le nouveau plan national, élaboré dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs de la Stratégie nationale du développement durable, relative essentiellement au développement et à la généralisation des services d'assainissement liquide en milieu rural, bénéficiera à plus de 1.000 centres ruraux à l'horizon de 2040.

Al Massae :

• A l'approche de l'Aïd Al Adha, l’ONSSA, en collaboration avec les autorités locales, ont réussi à saisir 1,8 tonnes de fiente de volaille qui seraient destinées à l’engrainassent du cheptel de l’Aïd Al Adha. Cette opération a été menée dans un domaine d’élevage ovin, relevant de la commune de Merchouch dans la province de Khémissat, selon des sources informées. Cette quantité d’alimentation saisie a été détruite conformément à la loi. L’affaire a été déférée aux tribunaux.

• Malgré les protestations des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, le gouvernement a reçu des dizaines de demandes pour établir de nouvelles facultés de médecine. Les ministères en charge de l’éducation et de la santé examinent les demandes d’autorisation pour de nouvelles facultés, selon des informations obtenues par le journal. La plupart des demandes reçues par le gouvernement émanent de Fès, Rabat Casablanca et Tanger.

Al Ittihad Al ichtiraki :

• Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement, a affirmé que le gouvernement fonctionne en collaboration avec les différentes institutions constitutionnelles dans les différents domaines. El Otmani, qui intervenait lors d’une rencontre organisée par le Conseil de la concurrence, a souligné que le Conseil de la concurrence est d’une importance capitale, d’autant que le Maroc qui s’achemine vers l’ouverture économique, est soucieux de combatte le monopole et les différentes formes de concurrence déloyale. • Le groupe chinois Nexteer Automotive, équipementier mondial spécialisé dans la fabrication de systèmes de direction et de transmission automobile, a inauguré à Kénitra son premier site de production en Afrique, pour un investissement de plus de 35 millions de dollars. D'une superficie de 10.000 m2, l'usine prévoyant de recruter 500 collaborateurs dans l'Atlantic Free Zone (AFZ) de Kénitra, va notamment assurer la production de systèmes de direction assistée sur pignon (SPES pour Single Pinion-assist Electric power Steering). Akhbar Al Yaoum :

• Quelque 30.000 exploitations agricoles au Maroc sont actuellement équipées en panneaux photovoltaïques (PPV), soit 8,8% des exploitations irriguées, selon les données de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE). Les premiers résultats d’une étude de marché consacrée au pompage solaire à l’échelle nationale, réalisée par l’AMEE dans le cadre du projet «Promotion du développement des systèmes de pompage photovoltaïques pour l’irrigation» (GEF-pompage solaire) montrent que les grandes et moyennes exploitations ont adopté la technologie PPV, dont 76% des installations ont été financées par fonds propres, et que seules 4% de ces installations ont été financées par crédit bancaire. 

MAP