Revue de presse quotidienne

Mercredi 2 Janvier 2019

* L'Opinion.:

- L'indice de la demande mondiale adressée au Maroc s'est amélioré de 5,4% en 2017 contre 3% en 2016, selon la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE). Cet indice a profité d'une évolution plus dynamique du commerce international de biens d’environ 5%, indique la DTFE qui vient de publier son rapport d’activité au titre de l’année 2017. Le rapport fait également état d’une amélioration de la part de marché absolue du Maroc à 0,15% en 2017 contre 0,14% en 2016 et 0,11% en 2010, ajoutant que les exportations ont été caractérisées par une diversification croissante en termes de marchés et de produits avec notamment la consolidation des parts des secteurs de l’automobile et de l’aéronautique.

- L'encours de la dette extérieure publique s'est établi à 320,2 milliards de dirhams (MMDH) à fin septembre 2018, contre 332,6 MMDH à fin 2017. S'agissant de la structure de l'encours de la dette extérieure publique, les créanciers multilatéraux constituent le premier groupement de créanciers avec une part de 48,7% de la dette extérieure publique, suivis des créanciers bilatéraux (29,2%) et du marché financier international et banques commerciales (22,1%). À fin septembre 2018, les encours des emprunts extérieurs des Établissements et entreprises publics (EEP) et du Trésor se sont établis, respectivement, à 176,6 MMDH et à 143,6 MMDH.

*Le Matin. :

- Des parlementaires brésiliens représentant différents courants politiques se sont félicités de la qualité des relations d’amitié et de longue durée qu’entretiennent le Brésil et le Maroc, en faisant part de leur souhait de les voir se développer davantage sous la nouvelle administration du président Jair Bolsonaro, entrée en fonction mardi. Dans des déclarations à l’issue d’une série de rencontres tenues lundi à Brasilia avec le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, les représentants des deux Chambres du Congrès brésilien ont salué la qualité des relations bilatérales, en estimant qu’elles peuvent se développer davantage à la faveur de plusieurs dénominateurs communs.

- Très attendu, le décret portant Charte nationale de la déconcentration administrative vient d’être publié au Bulletin officiel, quatre jours avant le début de l’année 2019. Faisant partie des grandes réformes stratégiques, cette Charte, entrée en vigueur officiellement le 27 décembre dernier, permettra une profonde mutation de l’organisation des services de l’État au niveau territorial à travers le renforcement du processus de mise en place d’une administration régionale forte par ses compétences, ses moyens et ses ressources. Toutefois, cette Charte ne pourra être opérationnelle qu’après l’élaboration des schémas directeurs de déconcentration pour chaque département décentralisé. Il va falloir également attendre la mise en place de la commission interministérielle de la déconcentration administrative qui sera appelée à piloter la mise en œuvre graduelle, dans un délai de trois ans, des dispositions de la Charte.

*Al Massae. :

- Le secrétaire général du PAM, Hakim Benchemach, a appelé à une réunion des bureaux politique et fédéral, selon des sources bien informées. C’est d’ailleurs la première fois, depuis qu’il a succédé à Ilyas El Omari à la tête du parti du tracteur, qu’il réunit les dirigeants du parti pour trancher la question organisationnelle. Certains membres du bureau politique ont réclamé la tenue d’un congrès extraordinaire en février. Une demande que refuse Benchamach.

- Le décret portant Charte nationale de la déconcentration administrative, qui vient d'être publié au Bulletin officiel, s'appliquera sur les autorités gouvernementales, les walis et les gouverneurs des préfectures et provinces, sur les responsables des administrations publiques aux niveaux central et régional, ainsi qu'au niveau des communes et des provinces. Le texte se base sur deux axes: d'une part, la considération de la région comme espace territorial pertinent pour la mise en œuvre de la politique nationale de déconcentration administrative et, d'autre part, le rôle central du wali en tant que représentant du pouvoir central au niveau de la région.

*Al Alam. :

- Des petits commerçants ont décidé de se regrouper pour proposer des solutions innovantes telles que l'intégration de dizaines de commerçants dans un seul capital, l'unification des prix de dizaines de produits alimentaires et le regroupement sous une même marque commerciale. Leur but est de faire face à la multiplication des grands espaces commerciaux dans les quartiers populaires. Les petits commerçants sont exposés à la faillite et vivent sous la menace de la domination des supermarchés, a indiqué Mohamed Ouhamou, membre du bureau exécutif du Syndicat national des commerçants et des professionnels, notant que, dans ce contexte, ces commerçants ont décidé de se lancer dans les quartiers où habitent les Marocains de la classe moyenne pour affronter la concurrence. - Les dépenses des véhicules de l'Etat relatives aux carburants et aux huiles de lubrification ont atteint, l’année dernière, 39 milliards 246 millions de centimes. Les magistrats de la Cour des comptes ont relevé une hausse des dépenses au niveau du matériel, la moyenne de l’exécution des dépenses ayant dépassé de 110% les crédits ouverts à cet effet. Ces dépenses ont excédé le niveau enregistré l’année dernière de plus de 157 milliards de centimes. Les carburants et les huiles de lubrification représentent 34% des dépenses consacrées aux produits énergétiques. Malgré les promesses données pour leur rationalisation, les dépenses générées par le parc automobile de l’Etat connaissent une hausse continue durant les cinq dernières années.

*Rissalat Al Oumma. :

- Suite à la polémique déclenchée autour du taux de cotisation, qui sera appliqué sur les salaires des fonctionnaires au début de la nouvelle année dans le cadre de la réforme des systèmes de retraite, le département du Chef du gouvernement a démenti des informations publiées par des médias selon lesquelles le gouvernement va prélever à partir de l'année prochaine 14% sur leurs salaires, soulignant que ces informations sont "complétement erronées" et dénotent "une mauvaise foi". Et d'ajouter que la cotisation au titre de cette année est de 1%, qui reste de la réforme d'urgence de la Caisse marocaine des retraites, avec l'engagement de l'État, en tant qu'employeur, de verser une cotisation de 1%.

- Le secrétaire d'État chargé de l’investissement, Othman El Firdaous, a indiqué que son département et le Secrétariat général du gouvernement se penchent sur l'élaboration d'un nouveau projet de loi en tant que "Charte d'investissement". Un projet, selon El Firdaous, "qui prend en considération de nombreuses propositions sérieuses apportées à travers l'initiative participative "Fikra Invest"". L'avant-projet de cette loi sera publié sur le site officiel du Secrétariat général du gouvernement dans les mois à venir, annonce la même source.

MAP