Revue de presse hebdomadaire

Samedi 9 Mars 2019

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

La Vie Eco:

- L'avant projet de loi relatif à l’exploitation temporaire du domaine public a remis sur la table l’éternel problème de l’occupation illégale et parfois anarchique du domaine public. Ce texte doit remplacer un dahir vieux de plus d’un siècle, donc largement dépassé. Au niveau national, les entorses à la loi sont légion. Il est vrai qu’en cas de besoin, l’Etat peut faire jouer la procédure d’expropriation, mais il se produit parfois des situations kafkaïennes qui ont même fait avorter des projets d’investissements.

- Les entreprises du BTP continuent de pâtir de la morosité du secteur. Pour survivre, plusieurs entreprises soumissionnent aux marchés publics en proposant des prix plus bas que ceux publiés par l’Etat. Alors que la commission d’ouverture des plis du donneur d’ordre a l’obligation d’écarter les offres dont les prix sont anormalement bas, elle se contente juste de demander des explications aux soumissionnaires et accepte leurs offres. D’ailleurs, ces derniers, sachant qu’ils doivent rendre des comptes en cas de soumission à un prix moins élevé que celui estimé de 25%, profitent de cette marge en se positionnant à 24%. Conséquence : les travaux font souvent l’objet d’une revue des plans, d’une rallonge de la durée prévue et peut-être même d’un désistement de la société ayant sous-estimé l’ampleur du projet.

Finances News Hebdo :

- La tendance baissière des ventes de véhicules neufs observée durant le mois de janvier s’est poursuivie en février 2019. Selon les dernières statistiques de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc, le cumul des ventes de voitures neuves atteint 24.198 unités après les deux premiers mois de l’année, en baisse de 6,43% par rapport à la même période de l’année dernière. Les ventes de véhicules utilitaires légers réalisent une progression significative de + 40% à 2.364 unités. En revanche, les ventes de véhicules particuliers baissent de 9,67% sur une année glissante à 21.834 unités.

- L’Etat montre l’exemple et tire vers le haut l’écosystème extrêmement fébrile qu’est celui des start-up. C’est un paradoxe. Car à première vue, on imagine mal comment l’administration publique, supposée rigide, peut accompagner un secteur supposé agile et volatile comme celui des start-up innovantes. Mais les faits sont là. Ils sont objectifs et il est difficile de les faire mentir. La Caisse centrale de garantie, organisme public qui porte tout le projet étatique en matière d’accompagnement en faveur des start-up à travers l’initiative Innov Invest, dresse un bilan de démarrage positif et son directeur général Zanati Serghini se félicite de la pertinence du modèle. Il faut dire qu’à ce jour, les six premières structures d’accompagnement labellisées par la CCG ont pu financer quelque 62 projets pour une enveloppe globale de 12,3 MDH.

Challenge :

- Agriculture : sauver les petits agriculteurs. La sécheresse alliée à une vague de froid extrême de plusieurs semaines a eu raison non seulement des cultures céréalières, mais aussi d’arbres fruitiers. Même s’il devait pleuvoir au printemps, ces cultures là sont perdues. Garce aux efforts institutionnels, une assurance a été proposée aux agriculteurs contre les dégâts de ce genre, liés à la nature. Très peu d’agriculteurs y ont souscrit, parfois pour des raisons financières, mais souvent aussi pour des croyances religieuses. Le résultat est que les paysans ont déjà perdu leur investissement. C’est un véritable drame pour les petits paysans et des épisodes à répétition de ce genre renforcent l’exode rural.

- Le plan d’action de l’année 2019 du groupe Al Omrane est validé par le Conseil de surveillance qui s’est réuni en début de semaine. Ce plan d’action prévoit notamment un investissement de plus de 5,5 milliards de dirhams en 2019, avec 28.000 mises en chantier et 28.000 unités achevées. Concernant la mise à niveau, le groupe Al Omrane prévoit cette année quelque 110.000 unités de logement en mise en chantier et 100.000 autres en achèvement. Pour l’année écoulée, le groupe a mobilisé un investissement de plus de 5 milliards de dirhams ayant permis de mettre en chantier 29.000 unités (+28% par rapport à 2017) et d’en achever plus de 26.000 en propre et avec les partenaires.

Le Reporter :

- Au Maroc, l’agriculture demeure le premier pourvoyeur d’emplois, avec près de 40% de l’emploi total. Elle constitue donc un outil efficace de lutte contre la pauvreté, notamment dans le milieu rural, indique le Centre Marocain de Conjoncture (CMC). Mais, le taux de pauvreté des zones rurales demeure largement supérieur à celui des zones urbaines. Le secteur agricole est l’un des leviers les plus puissants sur lesquels les responsables peuvent agir pour mettre fin à l’extrême pauvreté et renforcer le partage de la prospérité, notent les experts du CMC qui plaident pour une plus grande justice économique entre la ville et le monde rural. 

- La sécheresse de cette année aura certainement un impact sur la production nationale, aussi bien sur les céréales que sur les parcours. Cette situation rend nécessaire le changement de la politique suivie actuellement. On a marginalisé les céréales, les légumineuses, les cultures sucrières et celles oléagineuses. Il est donc temps de discuter et de se réunir pour établir une politique nationale, et en particulier un plan national céréalier qui pourra, certainement, encourager les agriculteurs à produire et à mettre des intrants, stocker le cas échéant et avoir un très bon prix. 

Le Temps : 

- Près de deux mois après la découverte des premiers cas de fièvre aphteuse au Maroc, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dresse un nouveau bilan. Dans le détail, les vétérinaires de l’Office, épaulés par pas moins de 552 médecins vétérinaires du secteur privé, ont vacciné plus de 2,5 millions de bovins entre janvier et février, enregistrant un taux de couverture de 85%. En plus de cette opération de vaccination qui vise le renforcement du matelas immunitaire du cheptel national de bovins, les services vétérinaires de l’ONSSA assurent toujours le suivi de l’état sanitaire du cheptel à 3 millions de bovins et 25 millions d’ovins et de caprins.

- Le Technopark, l'un des acteurs majeurs dans la promotion de l’entreprenariat et l’innovation, a affiché sa détermination à promouvoir les talents des femmes marocaines et les accompagne afin d’exceller et réussir dans le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), secteur encore fortement dominé par les hommes. En effet, sur les 300 entreprises technologiques hébergées au Technopark, seules une quarantaine sont fondées par des femmes, déplore Technopark à la veille de la célébration de la journée internationale de la femme. 

Telquel :

- Les transporteurs de poids légers observent une grève ouverte depuis le 28 février. En cause, la volte-face d’Abdelkader Amara, ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l'eau sur son engagement "verbal", datant du 3 novembre dernier, de se montrer plus flexible quant au surtonnage de certains camions dans la limite de 30% de la charge utile. Cet engagement se voulait provisoire dans l’attente des conclusions d’une commission technique composée des différentes parties prenantes, dont les experts du Centre national d’homologation et les représentants des concessionnaires. Or, le rapport de ladite commission s’est opposé à la surcharge, car celle-ci "porte préjudice à la sécurité des citoyens et aux infrastructures routières" et "crée une forme de concurrence déloyale". Décision de la tutelle : le retour à la marge de 10% actée en 2003.

- Le secteur du numérique, en proie à une fuite massive des cerveaux. Mehdi Alaoui, vice-président du pôle startup à la Fédération des technologies de l’information, de télécommunication et de l’offshoring, estime que le salaire reste un facteur déterminant dans le départ des compétences marocaines. Un problème à la fois qualitatif et quantitatif d’un secteur qui voit éclore uniquement 8.000 développeurs informatiques par an, dont 600 exportent leur savoir à l’étranger. Dans un second temps, des challenges techniques et des projets proposés par les entreprises qui ne rivalisent pas avec les technologies utilisées en Occident, selon lui. Au-delà de ces facteurs internes, la compétition internationale est féroce sur l’attractivité des meilleurs profils.

Maroc Hebdo :

- Le président de la Chambre des Conseillers, Hakim Benchamach, s'est entretenu avec le ministre d'Etat britannique auprès du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth, chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du nord (MENA), Alistair Burt. Lors de ces entretiens à Londres, les deux parties ont examiné un nombre de questions d’intérêts communs, notamment la position géostratégique du Maroc en tant que porte d'entrée vers l'Afrique ainsi que le climat de stabilité politique et économique dont il jouit dans une région en proie à de multiples périls. Benchamach a souligné que le Royaume et la Grande Bretagne partagent les mêmes défis dans les domaines de la sécurité, de l'immigration, de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et les autres domaines d’intérêt commun.

- L’usage des ATD (Avis à tiers détenteur) ou de recouvrement forcé des impôts par prélèvement direct des comptes bancaires des contribuables, entreprises et particuliers, est de retour en force. Plusieurs personnes et entreprises vident leurs comptes bancaires de peur de se voir prélever sans préavis des sommes mirobolantes en guise de taxes et impôts dus à la Trésorerie générale du Royaume (TGR) ou à la Direction générale des impôts (DGI) ou encore à l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII), selon le code de recouvrement des créances publiques. Entre le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et ses administrations, un bras de fer dure depuis 2013. Les banques craignent pour leurs dépôts. Leurs clients se plaignent et avancent que le mode opératoire ne protège pas leurs droits et se fait sans leur consentement. 

Le Canard libéré :

- Le déficit de la balance commerciale s’est encore aggravé à fin janvier 2019 de 1,25 milliard de dirhams par rapport à la même période de l’exercice précédent. En cause, le même phénomène : la hausse continue des importations qui dépasse en valeur celles des exportations. Il en résulte un déficit commercial de 15,78 milliards de dirhams. Le taux de couverture des importations par les exportations s’établit ainsi à 60,1% au lieu de 60,7% un an auparavant.

- Le ministre de l'Energie, des mines et du développement durable a délivré en douce une dizaine d’autorisations de distribution des carburants. Pas d’appels d’offres, juste des accords de principe. Il apparait que ce département a autorisé les nouveaux venus sur la base d’un cahier des charges comprenant entre autres la construction à terme d’un total de 270 stations services sur tout le territoire national, qui viendraient s’ajouter aux 2500 points de vente déjà existants. Mais un grand doute entoure aujourd’hui la démarche du ministère de tutelle car les titulaires des licences des hydrocarbures n’ont respecté aucun engagement. Et au lieu d’agir en véritables investisseurs, les intéressés, qui n’ont pas attendu l’obtention de l’autorisation définitive, se sont lancés depuis plusieurs mois dans une drôle d’activité: faire le plein auprès de certains distributeurs qui ont pignon sur rue avant de revendre les produits pétroliers acquis à certaines "essenceries" moyennant une petite remise.

Challenge :

- Agriculture : sauver les petits agriculteurs. La sécheresse alliée à une vague de froid extrême de plusieurs semaines a eu raison non seulement des cultures céréalières, mais aussi d’arbres fruitiers. Même s’il devait pleuvoir au printemps, ces cultures là sont perdues. Garce aux efforts institutionnels, une assurance a été proposée aux agriculteurs contre les dégâts de ce genre, liés à la nature. Très peu d’agriculteurs y ont souscrit, parfois pour des raisons financières, mais souvent aussi pour des croyances religieuses. Le résultat est que les paysans ont déjà perdu leur investissement. C’est un véritable drame pour les petits paysans et des épisodes à répétition de ce genre renforcent l’exode rural.

- Le plan d’action de l’année 2019 du groupe Al Omrane est validé par le Conseil de surveillance qui s’est réuni en début de semaine. Ce plan d’action prévoit notamment un investissement de plus de 5,5 milliards de dirhams en 2019, avec 28.000 mises en chantier et 28.000 unités achevées. Concernant la mise à niveau, le groupe Al Omrane prévoit cette année quelque 110.000 unités de logement en mise en chantier et 100.000 autres en achèvement. Pour l’année écoulée, le groupe a mobilisé un investissement de plus de 5 milliards de dirhams ayant permis de mettre en chantier 29.000 unités (+28% par rapport à 2017) et d’en achever plus de 26.000 en propre et avec les partenaires.

Le Reporter :

- Au Maroc, l’agriculture demeure le premier pourvoyeur d’emplois, avec près de 40% de l’emploi total. Elle constitue donc un outil efficace de lutte contre la pauvreté, notamment dans le milieu rural, indique le Centre Marocain de Conjoncture (CMC). Mais, le taux de pauvreté des zones rurales demeure largement supérieur à celui des zones urbaines. Le secteur agricole est l’un des leviers les plus puissants sur lesquels les responsables peuvent agir pour mettre fin à l’extrême pauvreté et renforcer le partage de la prospérité, notent les experts du CMC qui plaident pour une plus grande justice économique entre la ville et le monde rural. 

- La sécheresse de cette année aura certainement un impact sur la production nationale, aussi bien sur les céréales que sur les parcours. Cette situation rend nécessaire le changement de la politique suivie actuellement. On a marginalisé les céréales, les légumineuses, les cultures sucrières et celles oléagineuses. Il est donc temps de discuter et de se réunir pour établir une politique nationale, et en particulier un plan national céréalier qui pourra, certainement, encourager les agriculteurs à produire et à mettre des intrants, stocker le cas échéant et avoir un très bon prix. 

Le Temps : 

- Près de deux mois après la découverte des premiers cas de fièvre aphteuse au Maroc, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dresse un nouveau bilan. Dans le détail, les vétérinaires de l’Office, épaulés par pas moins de 552 médecins vétérinaires du secteur privé, ont vacciné plus de 2,5 millions de bovins entre janvier et février, enregistrant un taux de couverture de 85%. En plus de cette opération de vaccination qui vise le renforcement du matelas immunitaire du cheptel national de bovins, les services vétérinaires de l’ONSSA assurent toujours le suivi de l’état sanitaire du cheptel à 3 millions de bovins et 25 millions d’ovins et de caprins.

- Le Technopark, l'un des acteurs majeurs dans la promotion de l’entreprenariat et l’innovation, a affiché sa détermination à promouvoir les talents des femmes marocaines et les accompagne afin d’exceller et réussir dans le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), secteur encore fortement dominé par les hommes. En effet, sur les 300 entreprises technologiques hébergées au Technopark, seules une quarantaine sont fondées par des femmes, déplore Technopark à la veille de la célébration de la journée internationale de la femme. 

Telquel :

- Les transporteurs de poids légers observent une grève ouverte depuis le 28 février. En cause, la volte-face d’Abdelkader Amara, ministre de l'Équipement, du transport, de la logistique et de l'eau sur son engagement "verbal", datant du 3 novembre dernier, de se montrer plus flexible quant au surtonnage de certains camions dans la limite de 30% de la charge utile. Cet engagement se voulait provisoire dans l’attente des conclusions d’une commission technique composée des différentes parties prenantes, dont les experts du Centre national d’homologation et les représentants des concessionnaires. Or, le rapport de ladite commission s’est opposé à la surcharge, car celle-ci "porte préjudice à la sécurité des citoyens et aux infrastructures routières" et "crée une forme de concurrence déloyale". Décision de la tutelle : le retour à la marge de 10% actée en 2003.

- Le secteur du numérique, en proie à une fuite massive des cerveaux. Mehdi Alaoui, vice-président du pôle startup à la Fédération des technologies de l’information, de télécommunication et de l’offshoring, estime que le salaire reste un facteur déterminant dans le départ des compétences marocaines. Un problème à la fois qualitatif et quantitatif d’un secteur qui voit éclore uniquement 8.000 développeurs informatiques par an, dont 600 exportent leur savoir à l’étranger. Dans un second temps, des challenges techniques et des projets proposés par les entreprises qui ne rivalisent pas avec les technologies utilisées en Occident, selon lui. Au-delà de ces facteurs internes, la compétition internationale est féroce sur l’attractivité des meilleurs profils.

Maroc Hebdo :

- Le président de la Chambre des Conseillers, Hakim Benchamach, s'est entretenu avec le ministre d'Etat britannique auprès du ministère des Affaires étrangères et du Commonwealth, chargé du Moyen Orient et de l'Afrique du nord (MENA), Alistair Burt. Lors de ces entretiens à Londres, les deux parties ont examiné un nombre de questions d’intérêts communs, notamment la position géostratégique du Maroc en tant que porte d'entrée vers l'Afrique ainsi que le climat de stabilité politique et économique dont il jouit dans une région en proie à de multiples périls. Benchamach a souligné que le Royaume et la Grande Bretagne partagent les mêmes défis dans les domaines de la sécurité, de l'immigration, de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et les autres domaines d’intérêt commun.

- L’usage des ATD (Avis à tiers détenteur) ou de recouvrement forcé des impôts par prélèvement direct des comptes bancaires des contribuables, entreprises et particuliers, est de retour en force. Plusieurs personnes et entreprises vident leurs comptes bancaires de peur de se voir prélever sans préavis des sommes mirobolantes en guise de taxes et impôts dus à la Trésorerie générale du Royaume (TGR) ou à la Direction générale des impôts (DGI) ou encore à l’Administration des douanes et impôts indirects (ADII), selon le code de recouvrement des créances publiques. Entre le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et ses administrations, un bras de fer dure depuis 2013. Les banques craignent pour leurs dépôts. Leurs clients se plaignent et avancent que le mode opératoire ne protège pas leurs droits et se fait sans leur consentement. 

Le Canard libéré :

- Le déficit de la balance commerciale s’est encore aggravé à fin janvier 2019 de 1,25 milliard de dirhams par rapport à la même période de l’exercice précédent. En cause, le même phénomène : la hausse continue des importations qui dépasse en valeur celles des exportations. Il en résulte un déficit commercial de 15,78 milliards de dirhams. Le taux de couverture des importations par les exportations s’établit ainsi à 60,1% au lieu de 60,7% un an auparavant.

- Le ministre de l'Energie, des mines et du développement durable a délivré en douce une dizaine d’autorisations de distribution des carburants. Pas d’appels d’offres, juste des accords de principe. Il apparait que ce département a autorisé les nouveaux venus sur la base d’un cahier des charges comprenant entre autres la construction à terme d’un total de 270 stations services sur tout le territoire national, qui viendraient s’ajouter aux 2500 points de vente déjà existants. Mais un grand doute entoure aujourd’hui la démarche du ministère de tutelle car les titulaires des licences des hydrocarbures n’ont respecté aucun engagement. Et au lieu d’agir en véritables investisseurs, les intéressés, qui n’ont pas attendu l’obtention de l’autorisation définitive, se sont lancés depuis plusieurs mois dans une drôle d’activité: faire le plein auprès de certains distributeurs qui ont pignon sur rue avant de revendre les produits pétroliers acquis à certaines "essenceries" moyennant une petite remise.

MAP