Revue de presse hebdomadaire

Samedi 12 Mai 2018

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

*Tel Quel. :

- Les établissements de protection sociale à l'abandon. Capacité d’accueil, bâtiments vétustes et non sécurisé, personnel peu qualifié, gouvernance aléatoire… selon le dernier rapport de la Cour des comptes, les établissements de protection sociale prenant en charge les personnes en situation difficile connaissent eux-mêmes de grandes difficultés, liées à l’insuffisance des financements publics et au versement irrégulier des subventions. Au total, les 246 établissements de protection sociale chargés des personnes en situation précaire (enfant abandonnés, personnes handicapées, femmes en situation difficile, personnes âgées sans ressources) ont une capacité d’accueil de moins de 30.000 personnes, alors que la région de Casablanca-Settat en recense à elle seule 35.000.

- Le syndic judiciaire de la Samir, Mohamed El Krimi, a été révoqué par le tribunal de commerce de Casablanca le 10 mai suite à une réclamation de la Banque Centrale Populaire (BCP) - l’un des principaux créanciers de l’entreprise à hauteur de 1,9 MMDH, qui lui reprochait son "manque de transparence et son refus de communiquer certains documents liés à la procédure"

*La Nouvelle Tribune. :

- L’OCP a produit la semaine dernière une émission obligataire subordonnée perpétuelle de 5 milliards de dirhams souscrite sur la période du 02 au 04 mai 2018. Cette émission d’un emprunt obligataire, visé par l’Autorité de régulation des marchés de capitaux le 23 avril dernier, a consisté en 50.000 titres de 100.000 DH de valeur nominale. En conséquence, la souscription a été réservée aux investisseurs qualifiés de droit marocain que sont tous les inconstitutionnels de la place, OPCVM, Compagnies d’assurance et autres caisses de retraites.

- Pour le président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mustapha Farès, la mise en œuvre du nouveau texte législatif relatif au livre V du Code de commerce ayant trait au redressement des entreprises en difficulté requiert une vision stratégique définie dans le domaine de la formation de base et continue permettant aux juges, aux professionnels de la justice et aux partenaires de diversifier et développer leurs expériences. Et d’insister sur la nécessité d’établir des ponts, de créer des mécanismes de coopération, d’instaurer un dialogue permettant aux magistrats d’assumer leur responsabilité de rendre des jugements, de prendre des décisions et d’exercer une fonction et un pouvoir économique prépondérant.

*La Vie éco. :

- L’investissement privé décroit depuis trois ans. Le constat semble faire l’unanimité parmi les opérateurs : depuis trois ans, les entreprises privées investissent moins qu’auparavant. Illustration : les immobilisations corporelles, incorporelles et financières ont plongé de 8% en 2016 par rapport à l’année précédente. Les chiffres provisoires de 2017 indiquent une baisse encore plus prononcée.

- Le marché boursier, déjà mis à mal par le peu de transactions réalisées et par l’absence de profondeur, devra partir davantage d’une évolution du contexte. Fini le temps où la bourse rapportait une rémunération intéressante, qui dépassait même les rendements proposés par l’investissement dans l’immobilier, ou encore dans les valeurs à rendement fixe et certain comme les emprunts obligataires ou les bons de Trésor.

*Le Canard libéré. :

- Les élus marocains ont décidé récemment de revoir à la hausse la taxe d’exploitation provisoire de l’espace public et celle portant sur le stock des boissons payées par les cafetiers et les restaurateurs. Une décision qui a suscité l’ire de la corporation qui ne comprend pas la raison de cette hausse alors que leur activité est déjà surtaxée (pas moins de 14 taxes). A Casablanca, un sit-in a été organisé par des exploitants aux abords du siège de la Wilaya, en guise de protestation contre ce qu’ils qualifient d’injustice. A Fès, le 15 novembre 2017, plusieurs propriétaires de café ont reçu un étrange avis d’imposition intitulé "redevance du droit d’auteur". Il s’agissait en fait d’un nouvel impôt, décrété par le ministère de la Communication et le Bureau marocain du droit d’auteur, qui taxe en autres l’usage de la musique sonore, la télévision, la musique vivante et la diffusion de films.

- Ramadan : "El Otmani menace les fraudeurs. Ces derniers qui mettent le feu aux denrées de grande consommation et s’enrichissent au détriment du citoyen, n’ont qu’à bien se tenir", relève la publication francophone. Lors de son allocution devant l’organisation des femmes PJD, Saad Dine El Otmani, a révélé que le gouvernement est décidé à sévir contre les spéculateurs et les fraudeurs, petits ou grands, du mois sacré qu’il a menacés de poursuites judiciaires, ajoute-t-on.

*Finances news hebdo. :

- La CGEM a octroyé le label RSE (responsabilité sociétale des entreprises) à 15 nouvelles entreprises. La cérémonie de remise des trophées RSE aux quinze entreprises s’est déroulée en présence des responsables de la CGEM et du consul général des Etats-Unis à Casablanca Jennifer Rasamimanana.
- La nouvelle industrie du paiement mobile au Maroc commence à prendre forme. Les premières solutions sont d’ores et déjà tombées, et le déploiement de la plateforme nationale est prévu pour les prochains mois, d’après plusieurs observateurs. Le flux des transactions qui seront dématérialisées par cette activité sont estimées à 400 milliards de dirhams par an. Le défi principal de cette industrie est de remplacer à terme le recours au cash et aux moyens de paiement traditionnels, qui coutent annuellement 7 milliards de dirhams à l’Etat.

*Maroc Hebdo.:

- Quelle histoire que cette affaire du navire Cherry Blossom, ce bâtiment transportant une cargaison de phosphates de l'OCP immobilisé depuis près d’un an à Port-Elizabeth, en Afrique du Sud ! Voici quelques jours à peine, le 7 mai 2018, le groupe chérifien a obtenu finalement gain de cause. Le droit a prévalu malgré toutes les manœuvres. Le navire est aujourd’hui en haute mer avec 55.000 tonnes de phosphates en direction de Laâyoune. Quelle histoire donc et, au final, quelle défaite pour le Polisario !
- Les faillites en chaine dans le monde des affaires et le boycott de certains produits de grande consommation sont révélateurs d’un malaise socio-économique qui prend des proportions alarmantes face à la nonchalance du gouvernement et son incapacité à gérer la crise. Il y a deux mois, on a écrit sur ces mêmes colonnes qu’un pont sépare les deux rives où se trouvent le gouvernement et la majorité écrasante des citoyens marocains, quand le constat a été fait que des milliers d’entreprises déposent le bilan. C’était pour dire que le gouvernement gère l’administration, mais ne prête pas une oreille attentive aux doléances de la rue et aux appels au secours des petites entreprises qui recrutent encore.

*Challenge.: 

- La plateforme industrielle Tanger Med Zones (TMZ) constitue le cœur du développement industriel automobile au Maroc. Ayant développé une panoplie d’offres et une expertise pointue en la matière, TMZ accueille aujourd’hui en son sein près de 800 entreprises parmi lesquelles des multinationales de renom. Afin de connecter ces dernières à de nouvelles opportunités de business, TMZ a réuni tout son écosystème en marge de la 5ème édition du Salon de la sous-traitance automobile qui s’est tenu à Tanger du 25 au 27 avril.

- La fonction conformité est au cœur de la banque participative. Sans elle, la banque participative n’aura aucune raison d’exister, car elle risque d’être une pure tromperie. Ceci pour la simple raison que le fondement de la banque islamique est le respect des préceptes de l’Islam. C’est pourquoi, dans tous les systèmes de banque islamique, il existe un organe qui veille à la conformité (Sharia Board) des opérations et des produits avec les principes de la religion musulmane.

*Le Temps.:

- La société d’aménagement Zenata, filiale du groupe CDG (Caisse de déport et de gestion) a procédé le 4 mai courant à la signature d’une convention de développement et de gestion du pôle santé de l’Eco-cité Zenata avec le groupe Saudi German Hospital (SGH). Créateur de valeur et de richesse, ce pôle santé fonctionnera en synergie avec les trois autres activités de services à forte valeur ajoutée de la ville, à savoir le pôle éducation, le pôle commercial et le pôle Logistique. Développé et géré par le groupe SGH sur 10 hectares, le pôle santé comprendra un hôpital de 300 lits, six blocs de spécialités avec une offre complémentaire intégrant une Université médicale, de la formation paramédicale, des résidences pour le personnel médical et pour les étudiants de l’Université, une tour médicale pour les cabinets de médecins libéraux ainsi qu’une offre d’hébergement.

- Si dans les textes législatifs nombre de garanties existent, force est de constater que la réalité contraste avec ce qui est censé être. A l’occasion de la célébration récente de la journée mondiale de la propriété intellectuelle, l’Union des agences-conseil en communication (UACC) a lancé un appel pour la protection des œuvres publicitaires. "La création étant la valeur centrale des agences (conseil en communication que les annonceurs leur achètent en priorité), la juste rémunération de cette valeur est donc cruciale pour la pérennité et le développement des agences", souligne le groupement des agences dans un communiqué.

*Le Reporter.: 

- Il y a quelques années déjà, on commençait à parler d’un "monde" qui deviendrait de plus en plus petit ; un monde où tout se trouvera "au bout d’un clin clique". Les technologies de l’information et de la communication (TIC) connaissent alors un début de montée que nul n’imaginait aussi importante qu’elle l’est aujourd’hui. Au Maroc, il y a près d’un an, l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a livré les résultats d’une enquête annuelle pour mesurer l’équipement et l’usage des TIC pour l’année 2016, réalisé au cours du 1er trimestre de 2017 auprès d’un échantillon de 2520 ménages, dont 980 en milieu rural. La population cible a été construite sur la base de cinq variables de satisfaction, en l’occurrence la région, le milieu de résidence, le type d’habitat, le genre et l’âge.

- Approvisionnement du marché pendant le Ramadan. Un numéro de téléphone national sera mis en place pour recevoir les plaintes des commerçants et des consommateurs. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur, lors d’une réunion au siège de son département, à laquelle ont assisté les ministres des départements concernés. Lors de cette réunion, consacrée au suivi de la situation d’approvisionnement du marché national pendant le Ramadan, concernant les produits de base et ceux qui connaissent une grande consommation, le ministre de l’intérieur s’est montré rassurant.

MAP