Revue de presse hebdomadaire

Samedi 31 Mars 2018

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

*La Nouvelle Tribune. :

- L'année 2017 aura été marquée par l’arrêt de la politique d’assouplissement monétaire qui avait prévalu entre 2014 et 2016 avec trois baisses de 25 pbs chacune du taux directeur. Les taux débiteurs ont connu une hausse significative de +52%. L’année s’est aussi caractérisée par de fortes tensions sur la liquidité des banques. Sur l’ensemble de l’année 2017, le Trésor a stabilisé son recours au marché des adjudications en retenant un montant de 86 Mrd DH au titre de ses levées brutes, équivalent au montant levé en 2016.

*Le Canard libéré. :

- La Fédération nationale du tourisme (FNT) a décidé de revenir à la CGEM qu’elle a quittée en tant que Fédération interne en juin 2008. De l’avis des experts du secteur, ce retour signe l’échec de cette instance à voler de ses propres ailes et s’affirmer en tant que défenseur fort et autonome des intérêts de ses membres qui comme toujours dépensent plus d'énergie dans les querelles personnelles que dans la construction d’actions communes en faveur du secteur qui, faute d’engagement de ses opérateurs, est sorti depuis longtemps des radars.

*Tel Quel. :

- Grâce à un cadre législatif assoupli, les filiales de banques et sociétés de transfert de fonds vont bientôt pouvoir ouvrir des comptes et délivrer des moyens de paiement à leurs clients. Une façon de capter les 30% de Marocains qui échappent encore au système bancaire.

*Le Reporter. :

- Le Réseau marocain interprofessionnel de l’irrigation (REMIG) vient d’être créé lors d’une assemblée constitutive tenue à l’initiative de l’Association des ingénieurs du génie rural du Maroc (AIGR) et d’entreprises spécialisées dans le domaine de l’irrigation. Le REMIG permettra d’assurer une meilleure coordination et une meilleure implication des partenaires dans le domaine de l’irrigation au Maroc. Il s’assigne pur objectif de représenter les acteurs professionnels du domaine de l’irrigation et défendre leurs intérêts à l’échelle nationale et internationale, de contribuer à l’essor d’irrigation au niveau national et international, ainsi que de mener des réflexions sur des problématiques concernant le secteur d'irrigation et la gestion de l’eau agricole dans le Royaume.

*L’Observateur du Maroc et d’Afrique. :

- Les opérateurs économiques marocains et chinois s’impliquent davantage dans le partenariat stratégique liant Rabat et Pékin. Le Forum sino-marocain, qui vient d’être tenu à Casablanca, en est l’une des expressions fortes. Une implication qui tend à donner une nouvelle impulsion à ce partenariat dont les jalons ont été posés, en 2016, à la faveur de la visite de SM le Roi Mohammed VI en Chine. Une visite qui a constitué un tournant décisif dans le sens du renforcement des relations économiques entre le Royaume et la Chine.

*Challenge. :

- L’administration doit être un moteur pour le développement, un catalyseur pour les autres secteurs de l’économie et un appui solide pour la réalisation des politiques publiques. Bien que les nouvelles technologies de l’information aient intégré les méthodes de gestion des administrations et bien que beaucoup de profils aient renforcé les compétences administratives, la détérioration globale des services administratifs est une réalité. Il ne s’agit pas d’incriminer le fonctionnaire, mais de mettre en relief le rôle de l’influence politique dans l’état actuel de l’administration publique et des démembrements de l’Etat.

*Maroc hebdo. :

- Les recettes douanières ont enregistré en 2017 un record de 95 milliards de dirhams, contre 90,5 milliards en 2016, selon l’Administration des Douanes et impôts indirects. Cette performance est due principalement à une évolution remarquable des importations. A l’exception des droits d’importations, tous les droits et taxes recouvrés par l’ADII ont enregistré une évolution positive au cours de 2017. En revanche, les recettes au titre du droit d’importation ont affiché une régression de 5% attribuée exclusivement au recul des droits d’importation sur le blé.

*Le Temps. :

- L’activité portuaire au Maroc reste stable. En tout cas, ce sont des résultats « conformes aux prévisions » qui viennent d’être annoncés par Marsa Maroc concernant le bilan de l’exercice 2017. L’opérateur portuaire a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dirhams l’an passé, en légère baisse par rapport à 2016. Une situation qui s’explique en partie par un trafic global en léger repli, à 36,1 millions de tonnes (-0,6%). Quant au résultat d’exploitation, il se situe à 761 millions de dirhams, en baisse de 8,3% sous l’effet des nouvelles charges de fonctionnement.

MAP