Revue de la presse quotidienne internationale africaine

Lundi 7 Septembre 2020

Dakar - Les inondations provoquées par les fortes précipitations au Sénégal, le vote de confiance des députés au Gabon, la lutte contre le coronavirus en Ethiopie, les prochaines élections au Ghana et les allégations de corruptions qui planent sur le parti au pouvoir en Afrique du Sud sont les principaux sujets abordés par la presse africaine parue lundi.
Revue de la presse quotidienne internationale africaine
Au Sénégal, les inondations provoquées par les fortes précipitations qui se sont abattues sur le pays le week-end dominent les titres abordés par la presse locale.

« Le Sénégal immerge sous les eaux pluviales. Les pluies torrentielles tombées samedi dans l'étendue du territoire national ont occasionné des inondations, un peu partout à travers le pays, causant des pertes en vie humaine et de nombreux dégâts matériels et obligeant le chef de l’Etat à déclencher le plan ORSEC », écrit le quotidien +L’Observateur+.

« Inondations au Sénégal, un mal incurable », titre en gros caractère le quotidien +Enquête+, notant que « des pluies diluviennes se sont abattues sur le pays, semant désolation et mort à Dakar et Linuière ».

« Des morts, des blessés, des sans abris.. la carence des différents régimes mise à nu », écrit pour sa part +Les Echos+, soulignant que « des villes, des quartiers, des maisons, sous les eaux. Des routes et des ponts coupés.. ».

Sur un autre registre, les journaux de la place relaient les propos du Khalife général des Mourides confirmant la tenue du grand rassemblement de la confrérie, le Magal, en dépit de la menace épidémiologique actuelle.

Tout de même, des conditions strictes seront imposées afin d’éviter une contamination de masse, souligne le porte-parole du khalife, cité par les journaux.

Au Gabon, +l'Union+ s’intéresse à la médecine traditionnelle africaine. Il écrit que la communauté internationale vient à nouveau de lui tisser des lauriers, à l'occasion de la Journée qui lui a été dédiée, le 31 août dernier. Il s'agit de la médecine traditionnelle africaine. 

Considérée comme une industrie prometteuse, elle tire sa quintessence de la riche et exceptionnelle biodiversité des plantes aromatiques et médicinales que recèle notre continent, explique la publication.

Son confrère +Gabon Matin+ s’intéresse au vote de confiance des députés. Il indique que le premier ministre va devoir se mettre à l’ouvrage, après le plébiscite des députés (124 voix pour, 13 contre, 0 abstention) obtenu vendredi, pour sa déclaration de politique générale.

Selon la publication, la tâche semble immense, vu le programme décliné, avec l’urgence d’améliorer l’accès du plus grand nombre aux services sociaux de base : eau, électricité, soins de santé, notamment, notant que l’épreuve commence donc pour Rose Christiane Ossouka Raponda, après la confiance exprimée.

En Ethiopie, +THE ETHIOPIAN HERALD+ revient sur le rejet par le Conseil de la fédération (Chambre Haute du Parlement éthiopien) de la tenue d'élections dans l’Etat régional éthiopien du Tigré en ce mois de septembre.

Le code électoral publié par l'Etat régional du Tigré, la commission électorale mise en place et les autres démarches qu’il a entreprises sont considérés comme nuls et non avenus, souligne le journal éthiopien.

Lors de sa réunion extraordinaire, la Chambre de la fédération a affirmé que la tenue de ces élections est «inconstitutionnelle», note le journal.

Sur un autre registre, +FANA BC+ rapporte que l'Ethiopie va commencer la production des kits de test COVID-19 dans un mois.

Citant le ministère éthiopien de la Santé, le média relève que les préparatifs sont en cours pour démarrer la production de ces kits en partenariat avec le gouvernement chinois.

Le Premier ministre, Abiy Ahmed, a eu des discussions dans ce sens avec le gouvernement chinois pour lancer la production, ce qui va permettre de satisfaire la demande locale, note le média.

L'Ethiopie effectue actuellement plus de 20 000 tests COVID-19 par jour dans les 52 centres mis en place à travers le pays, souligne le média. 

Au Kenya, le journal "Daily Nation" rapporte que le ministère de l'Éducation a autorisé à neuf universités de médecine de programmer les examens de sortie mais selon des directives strictes.

Dans une correspondance adressée aux vice-chanceliers, le ministre de l'Éducation, George Magoha, a accordé à neuf universités de médecine le droit de passer les examens de sortie, mais a averti contre le non-respect des directives et protocoles pertinents du ministère de la Santé sur Covid-19.

«À la lumière de la situation de Covid-19 qui a précipité un besoin urgent de former et d'évaluer les étudiants en médecine pour faire face à la pénurie de personnel de santé adéquat pour lutter contre la pandémie, la demande d'apprentissage et d'évaluation des étudiants a été examinée (...) En conséquence, la réouverture des universités des sciences de la santé pour les étudiants en médecine de dernière année pour entreprendre leurs examens cliniques obligatoires est accordée sous certaines conditions», souligne le ministre dans sa correspondance citée par le journal.

Le ministre a insisté sur le fait que les étudiants utilisent l'équipement de protection individuelle (EPI) nécessaire lors de la rotation à l'hôpital et qu'ils doivent être formés à l'enfilage et au retrait appropriés des équipements d'EPI.

«L'Université doit gérer tous les cas suspects de Covid-19 affectant leurs étudiants dans leurs installations d'isolement et de quarantaine en attendant les résultats. La décision concernant les soins à domicile ou la gestion hospitalière doit être conforme aux directives et protocoles du ministère de la Santé», a ajouté M. Magoha.

Au Ghana, +Daily Guide+ rapporte que la Commission électorale a annoncé qu'elle organiserait l'exposition du registre provisoire des électeurs dans tout le pays du 18 au 25 septembre.

Les électeurs sont encouragés à visiter les centres d'exposition pour vérifier leurs détails, dont l'orthographe correcte de leurs noms, leur âge, leur sexe et leur ville d'origine, précise le quotidien.

Son confrère, +Ghana Web+ indique que l'ancienne première dame du Ghana, Nana Konadu Agyeman Rawlings, a été désignée par acclamation par son parti, le National Democratic Party (NDP), pour être sa candidate à l’élection présidentielle du 07 décembre 2020 dans le pays.

En Afrique du Sud, +Business Tech+ s'arrête sur les allégations de corruption qui planent autour du parti du Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin du régime de ségrégation racial de l'apartheid.

Citant le vice-président sud-africain, David Mabuza, le site d'informations en ligne écrit que les membres corrompus de l'ANC doivent quitter le parti, notant que «la perception que le parti est corrompu est bien réelle».

Dans un autre registre, +Independent Online+ revient sur la question des attaques meurtrières qui prennent pour cible les fermiers sud-africains, notant que selon les statistiques du mois d'août, 52 attaques ont eu lieu dans les différentes régions du pays.

Face aux appels croissant en faveur du renforcement de la présence des forces de sécurité dans des zones rurales, le ministre sud-africain de la Police, Bheki Cele, a annoncé une stratégie de sécurité rurale intégrée et améliorée, écrit le portail.



Source : https://www.maafrique.com/Revue-de-la-presse-quoti...

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