Ressources humaines. Le Maroc en mal de ‘Game-Changer’, selon GTCI 2018

Lundi 12 Février 2018

New York : Sur une liste de 119 pays dans le monde, le Maroc est classé à la 98e place.


Les pays ambitionnant d’émerger économiquement, se développer socialement et ainsi se stabiliser politiquement, ont besoin de se créer des cadres favorables pour des ‘game-changer’, ces talents qui, par leurs compétences, leurs innovations et leur entreprenariat, sont capables de provoquer de véritables percées économiques.

Selon l’édition 2018, du ‘Global Talent Competitive Index – GTCI, c’est toujours pas le cas au Maroc.

En matière de développement des ressources humaines, de façon à ce qu’elles soient les véritables porteuses de l’émergence économique, le royaume occupe les dernières places tant aux niveaux africain, arabe que mondial.

En effet, le GTCI 2018, qui est sa 5e édition produite depuis sa création, a classé le royaume à la 98e place sur une liste de 119 pays dans le monde.

Selon cet indice international, le Maroc, en matière de formation et de  préparation de cadres talentueux, compétitifs, capables d’adapter leurs compétences aux changements rapides et multiples de l’économie mondiale, il  ne fait toujours rien.

Le royaume manque criardement, de politiques publiques appropriées, et n’interagit qu’anecdotiquement avec le monde des affaires et le secteur privé pour esquisser un moindre mouvement dans ce sens.


CLASSEMENT REGIONAUX

Dans la zone MENA, le Maroc est arrivé 16e sur 19 pays cités. Il arrive juste devant l’Algérie 101e, l’Egypte 104e et le Yémen 119e et dernier au monde.

Au Maghreb le royaume est deuxième derrière la Tunisie 83e. 

En Afrique, le Maroc est très loin derrière, le trio de tête, l’Ile Maurice 46e mondial, le Botswana, 62ème et l’Afrique du Sud 63ème.

Le GTCI 2018 a été produit par trois établissements : Tata Communication, fournisseur indien et mondial de services et de solutions de télécommunications, The Adecco Group, un cabinet international d’intérims et l’INSEAD, l’Institut Européen d’Administration des Affaires, une école supérieure de commerce.


Adam Sfali - LeMag