En effet, le réchauffement climatique donne des ailes, au sens propre, aux blattes.
L’été dernier, les new-yorkais se sont étonnés de voir des blattes voler si haut au point de pouvoir atteindre les étages supérieurs des plus hautes tours.
Selon nombreux experts, ceci est un phénomène dangereux, causé directement par le réchauffement climatique.
Avec des étés plus chauds et des hivers moins froids, les blattes (cafards) mutent en acquérant, à plus larges éventails, des capacités de voler.
La seule à pouvoir voler jusque là, mais de façon très limitée, était la blatte américaine (Periplaneta americana). Cette caractéristique, à cause du réchauffement climatique est en passe de se généraliser à la plupart des 3500 espèces de blattes existantes sur terre.
UN VECTEUR DE MALADIES
Les blattes sont des vecteurs de nombreuses maladies. Elles peuvent, par leur contacts ou leurs excréments, provoquer chez les adultes et les enfants, des infections comme la Salmonellose, la Dysenterie, la fièvre typhoïde, la Tuberculose, l’Hépatite, les Maladies parasitaires, des infections fongiques ou des Gastro-entérites.
Leurs restes peuvent s'installer dans la poussière et déclencher ou exacerber des allergies, l'asthme et d'autres problèmes respiratoires. L'exposition aux cafards peut provoquer chez certaines personnes sensibles, des difficultés respiratoires, des oppressions thoraciques , la fièvre, les nausées et / ou les vomissements, la diarrhée et des douleurs musculaires et articulaires.
Avec leur nouvelle capacité de vol, les blattes pourraient disséminer ces infections à plus large échelle.
LA BLATTE GERMANIQUE, LA PLUS NUISIBLE
Les entomologistes ont établi un classement des espèces de blattes en matière de capacité de nuisance.
La plus dangereuse est la blatte germanique (Blattella germanica). Elle est suivie par la blatte orientale (Blatta orientalis), puis la blatte américaine (Periplaneta americana) et la blatte à bande brune (Supella longipalpa).