Pour qui roule le polisarien, Abou Walid al-Sahraoui, le chef de ‘daech Sahara’ ?

Lundi 14 Mai 2018

Paris : Ce milicien du polisario a été parachuté, patron de l’organisation ‘état islamique dans le Grand Sahara – EIGS’ et déstabilisateur en chef de la zone sahélo-saharienne. Mais au service de qui, agit-il ?


Adnan Abou Walid al-Sahraoui, de son vrai nom ‘Lehbib Ould Ali Ould Saïd Ould Joumani’, est un membre de la milice armée du polisario, détaché à une mission de terroriste et qui a sévit, dans la région du Sahel, avec un groupe terroriste algéro-polisarien, le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), entre 2011 et 2013.

Dernièrement, ce polisarien, formé en Algérie, pour combattre le pays de ces ancêtres, le Maroc, a été promu, chef du groupe terroriste, tout aussi algérien que polisarien et sahélien, ‘état islamique dans le Grand Sahara – EIGS’, qui se veut filiale du groupe daech en Irak et en Syrie.

Pour principale mission, ce polisarien est chargé de déstabiliser une large bande de territoire sahélien, avoisinant le sud de l’Algérie, et à cheval sur les territoires maliens et nigériens.

Sa présence et ses actions de terreur systématique, assidument et sanguinairement exécutées, empêchent toute stabilité ou sécurité dans la région, ni l’éclosion d’une solution de régionalisation avancée, au profit de la population touareg du nord Mali, dans le cadre de la souveraineté de l’Etat Malien.

‘’UN CRIMINEL QUI FUIT LA JUSTICE MAROCAINE ET QUI SE RETROUVE DANS NOTRE REGION POUR SEMER LA TERREUR’’

Ainsi a indiqué  le chef du ‘Mouvement pour le salut de l’Azawad – MSA’, Moussa Ag Acharatoumane, en parlant du chef terorriste polisarien, contre qui il est engagé militairement avec ses hommes, au coté de l’armée française.


Selon ce leader touareg, le Sahel tout entier, souffre des crimes de ce néo-daechiste, qui a poussé dans les camps de Tindouf et qui a appris tout ce qu’il sait, dans les rangs de la milice du polisario :

‘’Abou Walid al-Sahraoui, chef de l’EIGS, est un criminel originaire du Sahara marocain, qui a fui la justice de son pays et qui s’est retrouvé dans notre région. Il recrute nos jeunes pour semer la terreur.’’

Ag Acharatoumane a ajouté :

‘’Depuis trois ans, ses malfrats terrorisent nos populations. Le 2 février 2018, ils ont attaqué un de nos villages, Inowelene. Ils ont tué un vieillard de 70 ans, un opérateur économique d’une quarantaine d’années, et un jeune homme âgé de 18 ans. Ils se sont permis de rentrer dans la maison d’un érudit pour brûler sa bibliothèque, y compris des exemplaires du Coran. Ces criminels ont enlevé un marabout et l’ont abattu d’une balle dans la tête.’’     

TROP D’INDICES QUI CONVERGENT VERS UNE MEME SOURCE

Les liens obscurs entre le pouvoir en place en Algérie, et les groupes terroristes sévissant dans les différents voisinages de l’Algérie, ont fait l’objet de plusieurs alertes internationales, surtout aux USA et jusqu’au dans les hautes sphères de l’administration américaine.

En effet, dans les Emails de Hillary Clinton,  l’ancienne secrétaire d’Etat US et candidate à la présidentielle américaine de 2016, publiés par wikileaks, il est révélé que les services spéciaux américains et français, avaient dénoncé, dés 2013, des liens avérés de collaboration directe, entre le régime algérien et le groupe du terroriste algérien, Mokhtar Belmokhtar. 



Il est dit dans ces Emails, que le pouvoir d’Alger avait demandé à son terroriste de service, Belmokhtar, de concentrer ses attentats au Mali et de cibler le Sahara marocain.

Autre révélation faite par les américains, sur le pouvoir algérien et un autre chef terroriste, a été publiée en février 2013, par le journal américain, ‘The New York Times’.


Ainsi, sous le titre ‘Algeria Sowed Seeds of Hostage Crisis as It Nurtured Warlord ’, la publication new-yorkaise avait mis à nu les liens de collaboration entre le régime algérois et le groupe Ansare-Dine de son chef terroriste, Iyad Ag Ghali, chargé lui aussi par ses employeurs algériens, de déstabiliser la région du Nord-Mali, pour y empêcher toute reproduction du modèle marocain, de régionalisation avancée au profit des Touareg, comme le royaume le propose à sa population sahraouie dans ses provinces du sud.

Larbi Amine - LeMag