Niger: la BM prévoit un programme de partenariat de 654 millions de dollars

Jeudi 2 Mai 2013

Washington - La Banque mondiale prévoit une nouvelle Stratégie de partenariat national sur quatre ans pour le Niger d'un montant de 654 millions de dollars, portant sur l'environnement des affaires et l'investissement, le développement de l'agriculture ainsi que le renouvellement des infrastructures et des services de base.


''Notre nouvelle stratégie de partenariat est le reflet de l'engagement de la Banque mondiale à aider le Niger dans la poursuite de la mise en œuvre de son programme de sortie de crise et de prendre des mesures visant à encourager davantage la croissance et réduire la pauvreté dans le but d'atteindre les OMD'', a déclaré Ousmane Diagana, Directeur des opérations de la BM pour le Niger.


Selon lui, ''l'augmentation de la production dans les secteurs du pétrole et de l'uranium, la revitalisation du secteur agricole, l'augmentation de l'investissement public et privé ainsi qu'un accès plus large à la formation en matière d'éducation et d'emploi sont essentiels à la reprise''.

La nouvelle Stratégie de partenariat national (SPN) sur quatre ans prévoit des financements d'environ 311,3 millions de dollars pour les deux premières années avec un financement total d'environ 654 millions de dollars, précise l'institution de Bretton Woods.

Le premier pilier de la SPN souligne la compétitivité du Niger et la stratégie de diversification économique, alors que le second met l'accent sur la vulnérabilité et la manière d'y remédier par des interventions plurisectorielles, y compris au niveau de la population, la santé et l'éducation.

Par ailleurs, la BM a approuvé un crédit de 50 millions de dollars pour le Deuxième projet de crédit pour une croissance partagée, et de 30 millions de dollars pour le Projet de développement des compétences pour la croissance du Niger.

''La diversification de l'économie et le renforcement du secteur agricole sont essentiels pour favoriser la résistance du Niger aux chocs météorologiques et à l'évolution de la demande mondiale de ses exportations d'uranium'', a déclaré Robert Johann Utz, un responsable de la BM chargé du projet de crédit pour une croissance partagée.


APS