New York : Plusieurs spécialistes de part le monde, affirment que le Hikikomori est un phénomène, une pathologie sociale. D’autres vont jusqu’à parler d’épidémie.

Lundi 7 Août 2017

New York : Plusieurs spécialistes de part le monde, affirment que le Hikikomori est un phénomène, une pathologie sociale. D’autres vont jusqu’à parler d’épidémie.

New York : Plusieurs spécialistes de part le monde, affirment que le Hikikomori est un phénomène, une pathologie sociale. D’autres vont jusqu’à parler d’épidémie.

Ils se comptent en plusieurs millions dans le monde. Au Japon qui a prêté un mot de sa langue, pour désigner ce phénomène, ils seraient plus d’un million. Ils y suscitent de véritables inquiétudes quant à l’avenir socio-économique du pays, tellement la situation est perçue très grave.

MISÈRE ET HONTE

Qui sont-ils ? se sont les Hikikomori. Des personnes qui décident, volontairement, de se couper de tout lien social ou familial. et de s’enfermer, pendant plusieurs années, chez eux, parfois même à l’intérieur de leurs chambres.

Hikikomori en japonais signifie retrait social. Les Hikikomori ne communiquent qu’à travers internet. Leur existence, en plus d’être dramatiquement misérable pour eux, est une source de tristesse et de honte pour leurs familles. puisqu’ils prennent de l’âge, reclus, sans réaliser aucune des ‘réussites’ sociales affichables et tant espérées : diplôme, travail, mariage…


UNE SOCIÉTÉ INDIVIDUALISTE, IMPITOYABLE

Selon les spécialistes, le Hikikomori n’est pas forcément un drogué d’internet. Il n’est pas non plus un agoraphobe. Mais c’est une personne qui a peur.

Il trouve la société trop impitoyable. Uniformisant. Excessivement individualiste. et la réussite y est dictatorialement matérialiste.

Se sentant trop faible pour relever ses défis sociaux, le Hikikomori fuit dans l’isolement. Se renferme physiquement chez lui pour fuir les regards inquisiteurs et les comparaisons et les évaluations.

En Asie, en Europe et aux USA, des associations se sont constituées pour d’un coté lever le voile sur cette souffrance subie dans le silence et la honte et d’un autre coté inventer des solutions d’aides à ces victimes.

Des thérapies comportementalistes et des musicothérapies sont proposées pour aider à se sortir de cet engrenage.


Larbi Amine - LeMag