Mondial 2018: Où en sont les adversaires du Maroc ?

A J-1 de leur premier match en Coupe du monde de football, les poulains d’Hervé Renard semblent vivre leurs meilleurs jours: quatre victoires et un match nul sur les cinq rencontres de préparation au Mondial de Russie. De leur côté, les adversaires des Lions sont aussi sur le pont. Où en sont-ils aujourd’hui ?

 

L’Iran, le poil à gratter

Si l’on se contente de regarder les tableaux d’affichage, on pourrait en déduire que l’Iran arrive la confiance boostée à bloc pour affronter les Lions de l’Atlas le vendredi 15 juin à 15h. Parce qu’à quatre victoires sur les six derniers matchs amicaux, la Team Melli a de quoi tenir tête aux Marocains. Sauf que derrière ces beaux scores, se cache une équipe qui n’a pas l’air tout à fait prête à en découdre avec les Lions. Pour son dernier match contre la Lituanie (126e du classement FIFA), elle s’en est sortie in extremis avec un but à la 88e minute contre une équipe adverse qui n’a pas vraiment joué le jeu. Une victoire qui tient plus du coup de chance que du talent de jeu. D’autant que pour leurs avant-derniers matchs, les joueurs du portugais Carlos Queiroz ont capitulé 2-1 face à une équipe de Turquie pas au top de sa forme, et même pas qualifiée pour le mondial de Russie.

 

Mais si la préparation des Perses a été chaotique, notamment après le désistement à la dernière minute de la Grèce sur un match amical qui devait se tenir le 2 juin dernier, elle reste une équipe à prendre au sérieux par les Lions, au même degré que l’Espagne et le Portugal.

 

Le Portugal, sûr de sa force de frappe

Champion d’Europe en titre, le Portugal compte bien prouver qu’il mérite le prestigieux trophée européen, pour ce qui pourrait être la dernière Coupe du monde de Cristiano Ronaldo. Intraitable lors de son dernier match amical contre l’Algérie, la Seleção s’est bien préparée à son deuxième match au Mondial contre le Maroc en affrontant des équipes au style de jeu proche: l’Algérie (3-0), la Tunisie (2-2) et l’Egypte (2-1).

 

Un 4-4-2 dangereusement offensif. Avec les ailiers rapides et tactiques que sont Bernardo Silva, Gelson Martins ou encore Gonçalo Guedes, les Portugais ne sont plus cette équipe de foot où tout reposait sur Ronaldo. Les hommes de Fernando Santos ont totalement changé de profil pour devenir une équipe ultra-offensive durant les qualifications, grâce notamment à l’arrivée d’un attaquant de pointe en la personne d’André Silva, l’avant-centre du Milan AC. Quant à la superstar des Merengue, lui mettre un Mehdi Benatia dans les pattes lui fera peut-être perdre un peu de sa superbe.

 

L’Espagne, trop favorite

Le tiki-taka, les joueurs techniques, les longues phases de possession, la tenue de balle, le contrôle du jeu… Bref, tous les ingrédients du football moderne sont réunis dans cette équipe d’Espagne vainqueure du précieux trophée en 2010.

Après les triomphes de la génération dorée qui a remporté consécutivement l’Euro 2008, la Coupe du monde 2010 puis l’Euro 2012, l’Espagne a essuyé une sévère douche froide en 2014, mais semble de retour au sommet et déterminée à redorer son blason pour le Mondial de Russie. Avec dix matchs, neuf victoires et un nul, 36 buts marqués pour seulement trois encaissés, la Roja a signé un parcours impeccable durant les matchs de qualification pour ce championnat du monde du ballon rond. Un niveau maintenu jusqu’aux derniers matchs amicaux avant le grand rendez-vous en terre russe, soldé par une victoire écrasante contre l’Argentine 6-1.

 

En somme, le Maroc n’a pas grand chose à espérer face aux coéquipiers d’Andres Iniesta dans ce dernier match de la phase des poules. Les points pour une qualification au deuxième tour seraient à recueillir d’ores et déjà sur les deux premiers matchs, contre l’Iran et le Portugal.

Comme pour nous réconforter, le sélectionneur espagnol Julen Lopetegui louait en janvier 2018 devant la presse de son pays les performances des Lions de l’Atlas, mettant l’équipe nationale marocaine sur le même piédestal que le Portugal: « Le Maroc est la meilleure nation africaine du moment, tout comme le Portugal est champion d’Europe« . Voilà qui met du baume au coeur du royaume voisin, en attendant le grand duel sous le ciel de Kaliningrad !

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