Mission d'étude de la DNI au Maroc

Mercredi 21 Février 2018

RABAT- Une délégation des impôts guinéens composée du directeur national, Aboubacar Makissa Camara, du chef du service des grandes entreprises, Sandali Keita et de la responsable de l'inspection générale des services fiscaux, de l'inspection, Ramatoulaye Baldwin, a entamé ce lundi à rabat, les travaux d'une mission d'étude et d'échanges avec leurs homologues du Maroc. 

Arrivée le week-end dernier à Casablanca , la délégation, sans répit, a pris le chemin de la capitale marocaine. 

Là-bas,  elle a été logée  au quartier administratif et  résidentiel d'Agdal  .

C'est aussi là, à quelques mètres de leur hôtel,  dans le vaste domaine qui abrite la DGI ( direction générale des impôts) du Maroc  où elle devrait échanger pendant trois jours,  avec des interlocuteurs, qui sont aussi , des cadres de cette structure et  qui se succéderont pendant toute la mission.

La première journée de ce lundi 19 février,  à été riche d'échanges et de de débats fructueux, portant sur la structure de l'administration fiscale marocaine et son fonctionnement. Aussi, il a été beaucoup question de recettes et de contribuables .
 
C'est sous un froid méditerranéen,  que les échanges ont commencé tôt dans la matinée avec  le Directeur de la facilitation du système d'information sur la structure de la DNI marocaine.  Les enjeux et la vision stratégique de la DGI était le principal sujet à débattre.

 
Après avoir parlé des structures et du fonctionnement très décentralisé  de l'administration fiscale marocaine,   Aboubakr Himeur, dans son exposé, a fait savoir que les enjeux de cette structure, c'est notamment consolider l'acquis, renforcer l'équité fiscale et améliorer la qualité des services rendus aux contribuables.

Selon lui, cela vise à élargir l'assiette fiscale en renforçant le contrôle,  en maîtrisant le contentieux et en devenant une administration numérique. 

Aboubakr annoncera que cette digitalisation sera effective à partir de juillet 2018 .
Pour terminer, il a exhorté les impôts guinéens qui , d'après lui, nourrissent de grandes ambitions, de passer de la DNI à la DGI.


Au tour  de la cheffe de service de l'assistance aux contribuables,  de reprendre le flambeau en deuxième heure  pour son round d'exposer.

Charfedine mettra un accent particulier sur le renforcement du climat de confiance avec les contribuables ,  la qualité de l'accueil,  le civisme fiscal et surtout a-t-il insisté, sur la numérisation.
 
En fin,  la cheffe du service communication est venue parler de ces acquis qui tournent autour de la formation des journalistes en fiscalité,  la création d'un site web régulièrement alimenté d'articles de presse et d'autres productions visant à sensibiliser le contribuable.

Le Directeur national des impôts de la Guinée, pour sa part, dans ses explications aux détails prés, est revenu sur l'existant en Guinée tout en rappelant les réformes qu'il a engagées pour le souci dit-il,  de qualifier le travail pour un meilleur résultat.

L'exposé fait par Makissa a révélé,  a titre comparatif, que son administration fiscale se porte mieux dans les domaines de la communication ( la création d'un magasine, une meilleure relation avec les médias justifiés par la formation des journalistes en fiscalité ) , l'identification et l'incitation des personnes physiques pour leur migration vers le formel. La création du centre de gestion agréé à été à cet effet rappelée par Makissa.

Les travaux de la deuxième journée reprendront ce mardi aux mêmes endroits.



Source : http://www.africaguinee.com/articles/2018/02/20/mi...