Le think tank américain, McKinsey Global Institute - MGI, relevant, depuis sa création en 1964, de la firme de conseil en management New-Yorkaise, McKinsey & Company, sort, ce mois de décembre 2017, un rapport portant une thèse inédite sur l’avènement de l’automatisation et son impact sur le marché de l’emploi.
Si presque, touts les experts internationaux s’alarment que l’automatisation irait effondre le marché du travail et aggraver le chômage, de part le monde, Mckinsey, de son côté, voit les choses autrement.
Dans son nouveau rapport, intitulé ‘Jobs Lost, Jobs Gained: Workforce Transitions In A Time Of Automation’, MGI soutient une thèse, selon laquelle, l’automatisation ne détruira pas les emplois mais les transformerait, tant au niveau géographique par les délocalisations, par les normes et les techniques exécutives que par secteurs d’activités.
MAIS !!
Effectivement, la transformation du marché de l’emploi et non sa destruction du fait de l’automatisation, nécessiterait, selon GDI, des efforts colossaux de la part des Etats et des entreprises.
Tout doit changer dans les systèmes d’éducation, d’apprentissage et de formation continue, plaide MGI.
L’automatisation entrainera la suppression de certains types d’emplois, dans l’industrie et dans les services. Mais, indique GDI, son développement entrainera une croissance économique telle que les taux de demandes sur d’autres secteurs d’activités, nécessiterait des recrutements massifs de mains d’œuvre.
Certains nouveaux secteurs grands employeurs fleuriraient comme la santé et les services aux personnes, les infrastructures ou l’énergie.
Selon MGI,
‘’L’automatisation développera la productivité, qui entraînera une hausse des revenus, des pouvoirs d’achat et de la consommation, notamment dans les pays en développement. Une demande s’accroissant signifie une offre se développant. ’’
OR SI RIEN N’EST FAIT !!
En l’état actuel des choses et si aucun effort d’adaptation n’est entrepris par les Etats et les entreprises, l’automatisation pourrait effectivement constituer un choc social terrible.
Selon MGI, d'ici 2030, plus de 30% des heures travaillées seraient automatisées. Ceci veut dire que prêt de 800 millions de personnes dans le monde, perdraient leurs emplois actuels.
Seules, 14% de la main-d'œuvre mondiale, pourraient changer d’emploi et développer de nouvelles compétences professionnelles.