Maroc. Revue des éditos quotidiens du 27/02/2018

Mardi 27 Février 2018

Rabat - La réforme de la fonction publique, la création des startups et la révision du Code de la famille sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens parus mardi.
Abordant les enjeux de la réforme de la fonction publique, Al Ittihad Al Ichtiraki souligne la nécessité d'entreprendre une réforme du système de la fonction publique qui, aujourd’hui, semble ne pas cadrer avec les mutations que connait l’administration.

Pour l’auteur de l’article, les discours royaux se rapportant à la situation de l’administration constitue un fondement primordial pour ce sujet, faisant savoir que la Constitution a accordé une importante capitale à la bonne gouvernance, en stipulant que les services publics sont organisés sur la base de l'égal accès des citoyennes et citoyens, de la couverture équitable du territoire national et de la continuité des prestations, et sont soumis aux normes de qualité, de transparence, de reddition des comptes et de responsabilité.

L’Economiste revient sur la création des startups. L’éditorialiste estime que le Maroc n’a toujours pas réussi à créer un réel écosystème startup comme il l’a fait avec ses métiers mondiaux. 

Citant quelques handicaps jugulant le processus de création de startups, il estime qu’"il faut trouver les projets, un écueil que confirment régulièrement la plupart des fonds d’investissement", et "tenir compte de l’incapacité à développer une culture entrepreneuriale" et des "freins juridiques avec des réglementations du travail obsolètes qui obligent les entreprises à récompenser le travail à vie".

Aujourd’hui le Maroc revient sur la révision du Code de la famille. L’éditorialiste indique que l’enthousiasme exprimé par les Marocains quant à la nécessité de réviser le Code de la famille est un signe que les citoyens marocains sont prompts à ouvrir sans crainte les débats au sujet des grandes questions d’ordre sociétal et la preuve que la démarche progressive est la seule voie valable pour opérer et accompagner les changements que connait le pays tout en préservant le socle des fondamentaux qui fait la cohésion d’une nation.

Mais pour débattre des questions sociétales en toute sérénité, il souligne l’impératif de se défaire d’abord des étiquettes, des appartenances et des autres clivages basés sur le sexe, l’âge, les conditions sociales, le mode de pensée ou autres, et de barrer la route à ceux qui, à toutes les occasions, veulent absolument réduire le débat sociétal à des clivages entre générations, entre modernistes et conservateurs, entre arabophones et francophones.

MAP