Maroc. Revue des éditos quotidiens du 24/05/2019

Vendredi 24 Mai 2019

Rabat - La gestion des affaires locales et le championnat national de football sont les principaux sujets traités par les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi.

Aujourd'hui Le Maroc critique la gestion des affaires des grandes villes par un seul parti. L’expérience d’un seul parti a montré ses limites et le prix à payer est «très fort» pour les villes et le pays, estime l’éditorialiste, soulignant que dans certaines grandes villes, gérées par un seul parti, les problèmes s'accumulent et les intérêts des citoyens sont relégués au second plan par des maires et des élus qui, visiblement, n'arrivent pas ou plus à gérer la situation. 

Et lorsqu'on sait que le Maroc est engagé dans une dynamique économique et financière importante avec des projets à coups de milliards de dirhams, il est plus qu'urgent de tirer les conclusions et revenir à une gestion des villes plus adaptée par rapport à ce qui se faisait dans le passé avec l’implication de tous les acteurs partisans dans la prise de décision, suggère-t-il.

Abordant la gestion du championnat national de football, Al Bayane juge que bien que de gros efforts aient été déployés, ces dernières années, en termes de mise à niveau, de refonte et de promotion, «on a affaire à un championnat bâclé, amorphe et apathique».

En dépit de la dimension professionnelle que ne cessent de vanter les décideurs de la plus prisée des disciplines sportives, de «bas signes d'amateurisme» persistent encore aussi bien au niveau de mentalités que de procédés adoptés, regrette l’éditorialiste. 

Alors que la plupart des championnats du globe ont déjà bouclé la saison sportive écoulée et s'apprêtent à entamer la suivante, le nôtre tâtonne et se noie dans une série de reports. Pis encore, on stoppe inopinément la cadence des confrontations durant pas moins d'une quinzaine de jours, au moment crucial tant au sommet que se disputent les postulants à une place au soleil africain qu'au bas de la marche où se meuvent les lanternes rouges pour éviter la relégation, explique-t-il. 

MAP