Maroc. Revue des éditos quotidiens du 16/02/2018

Vendredi 16 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes des quotidiens de ce vendredi se sont intéressés au bilan du parlement et à la réforme de l'administration.

Al Ittihad Al Ichtiraki revient sur la performance du parlement. Revenant sur le bilan du parlement au titre de sa session d’automne, le journal affirme que cette session a été dominée par les thèmes renforçant les droits humains, aussi bien au niveau de la législation qu’à celui des question orales, précisant que l’assemblée législative a adopté, après de profonds débats, les projets de loi relatifs au Conseil national des droits de l’Homme, au droit d’accéder à l’information, aux conditions d’application de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée au cours d’un procès, et au conseil consultatif des jeunes et de l’action associative, entre autres.

Cette tendance montre que le Maroc des droits de l’Homme est une des priorités des parlementaires, juge l’auteur de l’article.

L’Economiste aborde la réforme de l’administration publique. Revenant sur les remous de la suppression du timbre de 20 DH, l’éditorialiste affirme que bien que la loi de finances pour 2018 ait supprimé ce timbre, les fonctionnaires chargés de ne plus recouvrer cette taxe l’exigent encore, laissant déduire qu’"ils sont peut-être les citoyens les moins bien informés de tout le pays".

Ce timbre "est un fameux révélateur", qui montre que "les réseaux de communication et d’information dans l’administration elle-même fonctionnent très mal, que les canaux sont très peu efficaces, que les fonctionnaires sont en moyenne peu ouverts sur leur propre environnement et que les politiques de motivation en valent rien", relève-t-il.

MAP