Maroc. Revue des éditos quotidiens du 07/02/2018

Mercredi 7 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes des quotidiens ont focalisé leurs commentaires ce mercredi sur plusieurs sujets, notamment la problématique de l'emploi, la session du conseil national de l’USFP et le remboursement des arriérés de TVA aux entreprises.  

Aujourd’hui le Maroc revient sur la problématique de l’emploi au Maroc. L’éditorialiste indique que bien que sur le plan économique, il ne serait pas logique de demander à l’Etat d’être le premier employeur du pays, aujourd’hui, il doit malgré lui « jouer les roues de secours ».  

Les secteurs qui devraient créer les emplois n’ont pas pu résolu la problématique, estime-t-il, déplorant qu’en 2017, à l’exception de l’agriculture qui a créé plus de la moitié des emplois (42.000 sur un total de 86.000), les trois autres grands secteurs, en l’occurrence les services, le BTP et l’industrie, censés être des piliers, ne soient pas au rendez-vous.  

Al Ittihad Al Ichtiraki aborde la session du conseil national de l’USFP. Le journal souligne que le communiqué rendu public par le conseil national de l’USFP a été axé sur quatre questions principales : la mise en garde contre « la gravité de la situation économique et sociale qui apparaît de façon tangible dans le quotidien des couches défavorisées voire de la classe moyenne », «la nécessité d’orienter les politiques publiques vers de profondes réformes sociales à même de favoriser un véritable développement économique, l’amélioration des revenus des citoyens et leur pouvoir d’achat », « le renforcement de l’interprétation démocratique et moderniste de la Constitution, surtout en ce qui concerne les libertés collectives et individuelles et les droits de l’Homme et à faire face à toutes les tentatives visant à reproduire des modèles culturels surannés » , ainsi que la nécessité de mener des réformes politiques, notamment au niveau du système électoral, devenu « dépassé », et « source de médiocrité au sein des institutions élues ».  

L’Economiste revient sur la décision du gouvernement de rembourser les arriérés de TVA aux entreprises. L’éditorialiste fait remarquer que les deux tiers au moins des dettes impayées ne le seront pas dans un avenir prévisible, regrettant « l’énormité du trou restant » qui « pénalise tous les investissements alors qu’il manque tant d’emplois ».  

Il met en garde contre les « bureaucraties », « qui ont toutes les ficelles en main », faisant savoir qu’en matière de finances publiques, encore plus pour la fiscalité, « il y a mille façons de s’apercevoir qu’une virgule manque et qu’en conséquence, le remboursement devient impossible ».  

MAP