Maroc. Revue des éditos quotidiens du 06/02/2018

Mardi 6 Février 2018

Rabat - Les éditorialistes des quotidiens de ce mardi ont focalisé leurs commentaires notamment sur le championnat d'Afrique des Nations, remporté par la sélection nationale, la situation du secteur de la santé et les libertés publiques au Maroc.

Aujourd’hui le Maroc revient sur le sacre de la sélection nationale du football au CHAN 2018. Cette victoire « est historique certes, parce que la première de son genre depuis 1976, mais il ne s’agit pas d’un exploit parce que ce qui a été réalisé ne relève pas de l’impossible ou du surhumain », relève l’éditorialiste, qui appelle par ailleurs à « analyser les ingrédients de la réussite », pour la « capitaliser » afin de « réussir encore davantage ».

Bayane Alyaoum appelle à « réinvestir les bons résultats » qu’a réalisés la diplomatie menée par la Fédération royale marocaine de football.

Toutefois, la réussite de notre pays dans le test du CHAN 2018 impose également de développer la pratique médiatique, notamment dans l’audiovisuel, d’autant plus que la couverture médiatique des matchs du CHAN, aussi respectable fût-elle grâce à la presse écrite et électronique, a dévoilé au grand jour une grande faiblesse de certaines chaines de télévision nationale, juge l’auteur de l’article.

Al Ittihad Al Ichtiraki aborde la situation du secteur de la santé. Le journal souligne l’urgence d’accorder, aujourd’hui plus que jamais, une grande attention aux populations des zones reculées, victimes des politiques précédentes, jugées en deçà des attentes en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de gestion.

L’auteur de l’article déplore également les crédits maigres accordés au secteur de la santé (5%) dans le budget de l’Etat, jugeant que par ce budget, le Maroc serait un des pays qui dépensent le moins pour la santé de leurs citoyens.

Al Alam revient sur les droits de l'homme et les libertés publiques au Maroc. Pour l’éditorialiste, le Maroc a fait incontestablement des efforts considérables en faveur de ce chantier, qui lui ont permis de jouir de beaucoup de respect de la part de la Communauté internationale, mais aujourd’hui, il sauvegarde peu ces acquis, ce qui donne l’occasion aux organisations internationales de publier des rapports qui ne font pas toujours honneur à notre pays.

Le gouvernement ne devrait pas se contenter de récuser ces rapports, mais doit s’attaquer à ce chantier afin de remédier au recul, qui risque de saper les efforts fournis par le Royaume sur ce sujet, suggère-t-il.

L’Economiste revient sur les ATD. L’éditorialiste estime que bien que les montants de l’ATD soient faibles, cette procédure, peu coercitive, est dissuasive, puisqu’elle « emprisonne » l’argent.

MAP