Maroc. Revue de presse quotidienne du 22/02/2018

Jeudi 22 Février 2018

Rabat - Voici les principaux titres développées par la presse nationale:

Le Matin. :

- Un nouveau montage financier pour Noor Midelt. Les négociations entre Masen (Moroccan Agency for Sustainable Energy) et les bailleurs de fonds internationaux ont abouti à une révision de leur contribution. Selon une source proche du dossier, le coût global de la première phase du complexe solaire Noor Midelt est estimé finalement à environ 2,1 milliards de dollars, contre 2,2 lors d'une première estimation. Cinq bailleurs de fonds internationaux, aux côtés du Fonds pour les technologies propres (Clean Technology Fund - CTF), ont confirmé leur participation au cofinancement de ce projet qui comprendra deux centrales d'une puissance totale pouvant dépasser 800 mégawatts (MW).

- En visite au Maroc, le président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Suma Chakrabarti, a rencontré plusieurs hauts responsables, notamment le Chef du gouvernement. Dans un entretien accordé au journal, il revient sur les engagements de cette Banque dans le Royaume, ses réalisations et ses ambitions. Pour Chakrabarti, le Maroc est «un pays très important, non seulement en tant que pays d'intervention, mais également en tant que porte d’entrée dans une région». » C’est pour cela que nous essayons de faire de notre mieux au Maroc et nous allons faire encore plus en tentant d’être plus présents », a-t-il expliqué.

*L’Economiste. :

- La sous-traitance, dans ses excès, se transforme en outil de précarité sociale des salariés. C’est l’une des principales conclusions d’un projet d’avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui pointe les dérives d’une zone grise entre l’économie formelle et informelle. Résultat : plusieurs travailleurs dans des secteurs comme le gardiennage, l’entretien et le transport, entre autres, se retrouvent privés de couverture sociale, voire de droits tout court. D’où l’urgence, selon le CESE, de mettre en place un agenda national du travail décent et d’un nouveau modèle de promotion de la sous-traitance via des agences spécialisées.

- Une aggravation du déficit de plus de 4 points pour commencer. A fin janvier dernier, la balance commerciale accuse un déficit de 15,5 milliards de dirhams par rapport au même mois de l’année écoulée. Les données préliminaires de l’Office des changes expliquent la situation par une hausse plus prononcée des importations en comparaison avec les exportations. Ceci, malgré le bon comportement des métiers mondiaux du Maroc et des expéditions des phosphates et dérivés.

*Aujourd’hui le Maroc. :

- Les recettes douanières ont enregistré une amélioration de 3,4%. C’est ce qui ressort du Bulletin mensuel de statistiques des finances publiques du mois de janvier 2018. En effet, les recettes ordinaires ont augmenté de 0,1%. Au niveau des recettes encaissées, les droits de douane ont progressé de 11,9% et la TVA à l’importation a marqué une évolution de 8,5%.

- Le ministère de l’Economie et des finances vient de proroger le délai de dépôt et du paiement par voie de procédé électronique de certaines déclarations fiscales. Les contribuables concernés ont ainsi jusqu’au 30 juin prochain pour procéder au paiement de l’IR sur leurs revenus. Cette décision concerne notamment les déclarations annuelles du revenu global pour les personnes titulaires de revenus fonciers, de revenus salariaux, des produits de placement à revenu fixe, taxés au taux de 20%, et des revenus et profits de source étrangère prévue à l’article 82 du Code général des impôts.

*Al Bayane. :

- L'interaction du Maroc avec les mécanismes onusiens des droits de l'Homme, notamment l'examen périodique universel (EPU), connait une évolution constante, particulièrement en termes de nombre de recommandations adoptées, a indiqué le ministre d'Etat chargé des droits de l'Homme, Mustapha Ramid. Ainsi, le nombre de recommandations de l'EPU adoptées par le Maroc est passé de 11 au premier cycle en 2008 à 140 au 2è cycle en 2012, puis à 191 au troisième cycle en 2017, a souligné Ramid dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Abderrazak Rouane, lors de la conférence de suivi de la mise en œuvre des recommandations de l'EPU et de planification stratégique en matière de droits de l'Homme.

- L’Ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc, Omar Hilale, a été élu mardi à l’unanimité des 193 Etats membres des Nations unies, en tant que président du Comité spécial de la Charte des Nations Unies et du raffermissement du rôle de l’Organisation, pour l’année 2018. Ce Comité, qui réunit l’ensemble des Etats membres et observateurs des Nations Unies, revêt une haute importance dans le cadre de l’architecture juridique onusienne. C'est un Organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, chargé d’examiner et de formuler des recommandations pour encourager le développement progressif du droit international et renforcer le respect des dispositions de la Charte de l’ONU.

*L’Opinion. :

- Des experts de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE) et ceux d’une dizaine de pays examinateurs ont procédé, à Paris, à un diagnostic du rapport '‘Examen multidimensionnel Maroc’’, dans le cadre de la 2ème réunion du groupe d’apprentissage mutuel pour les Examens multidimensionnels par pays de l’Organisation. Ce rapport, préparé par le centre de développement de l’OCDE en partenariat avec le gouvernement marocain, porte sur les potentiels de l’économie nationale, ainsi que sur les perspectives de développement du Royaume.

- L’industrie constitue une priorité nationale pour laquelle se sont succédé deux plans majeurs durant ces dix dernières années, à savoir le Plan d’Emergence et le Plan d’accélération industrielle, a affirmé le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani. L’objectif pour le Maroc consiste à renforcer le poids de l’industrie pour atteindre 21% du PIB tout en développant des écosystèmes forts et intégrés, a-t-il précisé lors de la 6è édition du Forum Centraliens Supélec, tenue à Casablanca. 

*Libération. :

- Les prix des actifs immobiliers ainsi que le nombre de transactions ont enregistré durant le dernier trimestre 2017 des baisses respectives de 1,3% et de 2,4%, selon des données de Bank Al-Maghrib et de l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Les prix des biens résidentiels se sont repliés de 1,7% et ceux des terrains de 1,2%, alors que les biens à usage professionnel ont augmenté de 3,4%, précisent BAM et l’ANCFCC dans un document qui retrace la tendance du marché immobilier au cours du 4ème trimestre 2017. 

- La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) compte ouvrir de nouvelles lignes de crédit en faveur des petites et moyennes entreprises marocaines (PME). Elle envisage de soutenir les domaines prioritaires du gouvernement, notamment la promotion de l'emploi et des PME. Au cours des cinq dernières années, la BERD a investi 1,5 milliard d'euros au Maroc dont 300 millions durant la seule année 2017.

*Al Ittihad Al Ichtiraki. :

- Trois centrales syndicales, en l’occurrence la FDT, l’UNTM et l’UGTM, se sont résolues à adresser un mémorandum de revendications au chef du gouvernement Saad Dine El Otmani. Ces centrales considèrent ce document comme une entrée au lancement d’une nouvelle dynamique de négociations des travailleurs marocains, sur fond des nouveautés survenues sur la scène sociale économique et politiques qui affectent les conditions sociales des salariés, en raison de l’absence du dialogue social et de la non satisfaction par le gouvernement des revendications sociales.

*Al Ahdath Al Maghribia. :

- Le président de la Chambre des conseillers, Hakim Benchemach, a affirmé que les protestations sociales qui se sont propagées au Maroc sont la conséquence de l’incapacité des gouvernements successifs à remédier aux maux du système de gouvernance, concernant la mise en œuvre et la synergie des programmes sociaux, précisant que ce sont ces tares qui font obstacle à l’atteinte des objectifs fixés dans les programmes sociaux.

*Rissalat Al Oumma. :

- Les traiteurs marocains ont appelé à la réglementation du secteur afin de protéger la profession des "intrus", lors du premier forum de leur association, tenu mardi à Salé. Le président de l'Association nationale des traiteurs professionnels marocains, Saadi Lahbib a souligné la nécessité de réglementer le secteur qui contribue de manière significative au développement économique et social du Maroc et emploie un grand nombre de personnes.

*Akhbar Alyaoum. :

- Prêts à entamer l’organisation de leurs congrès régionaux à partir du 24 courant, les Secrétariats régionaux du PJD ont été surpris par un ajournement décrété par le Secrétariat général du parti. Selon une source du Secrétariat général du parti de la lampe, le report de ces congrès a été dicté par une décision prise par la commission des procédures au Conseil national lors de sa dernière session, qui rejetait une proposition formulée par le Secrétariat général visant à annuler l’incompatibilité au sein du parti entre un président d’une organisation régionale (secrétariat régional, secrétariat local et secrétariat provincial) et une collectivité territoriale (conseil communal, conseils préfectoral ou provincial, conseil régional et chambre professionnelle).

*Al Alam. :

- Le syndicat de l’enseignement accuse le gouvernement de prodiguer 40% du budget de fonctionnement à des établissements privés. Selon des sources universitaires, la grève nationale de mardi à laquelle a appelé le syndicat national de l’enseignement supérieur a connu un franc succès. Le syndicat s’est dit résolu à renforcer sa contestation au cas où le ministère de tutelle continuerait à ignorer les conventions établies entre eux.

*Bayane Alyaoum. :

- Le secrétaire perpétuel de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, Omar Fassi Fehri, a souligné, mardi à Rabat, l'importance de donner la priorité au développement de la recherche scientifique et de l’innovation en vue de contribuer à la création des richesses et de répondre aux exigences du progrès. Intervenant à l'ouverture de la session plénière solennelle annuelle de l'Académie, M. Fassi-Fehri a insisté sur la nécessité de développer la recherche scientifique et de l'innovation, et ce à travers un système "cohérent et intégré" capable de favoriser le bien-être économique et social, de répondre aux exigences du progrès et de contribuer à la création de richesses.


MAP