Maroc. Revue de presse hebdomadaire du 30/03/2019
Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :
La Vie éco :
• Le déficit du compte courant de la balance des paiements, qui exprime le besoin de financement de l'économie, a atteint en 2018 son plus haut niveau depuis cinq ans. Il représente plus de 5% du PIB au lieu de 3,6% en 2017. Cette évolution confirme en quelque sorte le retournement de tendance, apparu en 2016, après trois années successives de recul du déficit. Cause principale, la persistance, et même l’aggravation en 2018, du déficit structurel de la balance commerciale. Le ramollissement de la croissance économique y a contribué aussi, car l’importance de pareil indicateur se mesure moins par son montant en valeur absolue que par son rapport au PIB.
• Dispositifs médicaux : un secteur en mal de repères. Si l’on en croit les distributeurs, le secteur des dispositifs médicaux n’est pas traité à juste valeur. Sur un marché estimé à 3 milliards de dirhams et en croissance continue, le Maroc importe 90% de ses besoins. Bien que beaucoup de produits proviennent maintenant de pays à bas coûts, les prix sont toujours très élevés sur le marché, au grand dam des patients. La profession réclame une stratégie nationale pour jeter les bases d’une véritable industrie.
Challenge :
• Le Maroc connait depuis quelques années l’éclosion d’un nombre élevé d’instances qui ne font partie ni du pouvoir exécutif, ni du pouvoir législatif ni du pouvoir judiciaire. Leur nombre et l’étendue de leur périmètre d’intervention imposent une réflexion profonde sur leur positionnement dans l’organisation étatique, pour qu’elles ne se transforment pas en "petits monstres" échappant au contrôle et à la reddition de comptes.
• Création d’entreprises par voie électronique : le feu vert est donné. A cet effet, il sera procédé à la création d’une plateforme dénommée "plateforme électronique de création et d’accompagnement d’entreprises par voie électronique" dont la gestion sera assurée, pour le compte de l’Etat, par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Le passage par cette plateforme est obligatoire pour l’accomplissement de toutes les formalités relatives à la création d’entreprises, aux inscriptions postérieures au Registre du commerce et à la publication des données et documents concernant l’entreprise. Ainsi tous les contrats, déclarations, décisions, rapports, états de synthèse, procès-verbaux de délibération et extraits des décisions judiciaires seront déposés à travers ladite plateforme.
Le Canard libéré :
• Un incendie mystérieux a ravagé Souk Ould Mina à Hay Hassani, à Casablanca. Constitué en grande partie, de magasins de brocante, d'objets en bois d'ameublement et de tissus, ce marché a été complètement calciné. Si aucune victime n'est à déplorer, les dégâts matériels sont considérables, se chiffrant à plusieurs millions de dirhams. Du coup, les propriétaires de ces commerces carbonisés ont tout perdu, n'ayant que leurs yeux pour pleurer, surtout qu'ils n'ont pas contracté d'assurance incendie.
• L’équipe en charge de l'Economie circulaire au sein de l'OCP a décliné son plan d'économie verte, dans lequel les ressources hydriques sont érigées en première priorité. L’optimisation de l’utilisation de l’eau sur toute la chaîne de valeur et la mobilisation des ressources en eaux sont les deux axes de ce plan qui a mobilisé depuis 2008 plus de 3.5 milliards de Dirhams. L’OCP a pris la décision volontariste d’abandonner à l’horizon 2020 l’usage des eaux souterraines, considérées comme ressources stratégiques du royaume. Quelque 30% des besoins de l’OCP en ressources hydriques sont compensées par des ressources non conventionnelles.
Le Temps :
• Des investissements de 75 milliards de Dirhams seront consacrés aux ports marocains à l'horizon 2030, selon la stratégie portuaire 2012-2030. Cette stratégie se décline en quatre axes : Construction de nouveaux ports, réalisation de grandes extensions, intégration des ports dans leur milieu urbain et développement de l'industrie navale. Cette feuille de route devrait notamment permettre aux ports de jouer un rôle moteur de développement régional des territoires et de positionner le Maroc comme plateforme logistique du bassin méditerranéen.
• La première édition des Assises dédiées au commerce auront lieu les 24 et 25 avril prochain dans la ville de Marrakech. Un événement attendu depuis longtemps. Pour préparer leur participation à cet événement, les Chambres de commerce organisent actuellement des forums régionaux censés déboucher sur des recommandations pratiques. Le forum concernant la région Casablanca-Settat est prévu le 1er avril. S'agissant des thématiques qui seront à l'ordre du jour, l'environnement des affaires, le savoir-faire économique, les institutions de financement ainsi que la formation dans les métiers du futur y figurent.
Telquel :
• 4,3 millions de dirhams: C'est l'enveloppe consacrée par le conseil de la ville de Casablanca à un projet écologique baptisé "Un arbre pour chaque famille". Son financement provient de la troisième tranche du prêt de la Banque Mondiale -qui s'élève à 231 millions de dirhams -, indique la proposition de programmation dans un document consulté par l’hebdomadaire. Le projet permettra d'acquérir et de planter 800.000 arbres dans les différents arrondissements de la métropole, indique au journal un élu local.
• Li Young, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), et Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, ont signé un Programme de partenariat-pays. S'étalant sur la période 2019-2023, il a pour objectif d'accompagner le développement industriel du royaume, en s'appuyant notamment sur le Plan d'accélération industrielle. L'accord vise à créer des zones industrielles durables et des emplois pour les jeunes, mais aussi à promouvoir les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la préparation du terrain à la quatrième révolution industrielle.
Le Reporter :
• Alors que l'on est à deux ans environ des élections législatives, les signes d'une campagne électorale commencent à poindre. Parmi les signes révélateurs de cette précampagne, les batailles annoncent la couleur, ici et là. En tête, la guéguerre ouverte entre deux partis de la majorité, en l'occurrence le PJD et le RNI. En effet, les dirigeants des deux formations politiques mènent d'ores et déjà une campagne électorale. Et chacun d'eux se dit vainqueur des élections de 2021.
• L’ONCF et le Groupe Barid Al-Maghrib, viennent de lancer un nouveau timbre-poste édité à l'effigie du TGV. Ce nouveau timbre-poste vient prolonger la longue tradition philatélique initiée par Barid Al-Maghrib, dans le cadre de son partenariat historique avec l’ONCF. L'émission de ce timbre-poste tombe à point nommé. Elle inaugure une nouvelle page du programme philatélique "Maroc en mouvement", initié par Barid Al-Maghrib.
La Vie éco :
• Le déficit du compte courant de la balance des paiements, qui exprime le besoin de financement de l'économie, a atteint en 2018 son plus haut niveau depuis cinq ans. Il représente plus de 5% du PIB au lieu de 3,6% en 2017. Cette évolution confirme en quelque sorte le retournement de tendance, apparu en 2016, après trois années successives de recul du déficit. Cause principale, la persistance, et même l’aggravation en 2018, du déficit structurel de la balance commerciale. Le ramollissement de la croissance économique y a contribué aussi, car l’importance de pareil indicateur se mesure moins par son montant en valeur absolue que par son rapport au PIB.
• Dispositifs médicaux : un secteur en mal de repères. Si l’on en croit les distributeurs, le secteur des dispositifs médicaux n’est pas traité à juste valeur. Sur un marché estimé à 3 milliards de dirhams et en croissance continue, le Maroc importe 90% de ses besoins. Bien que beaucoup de produits proviennent maintenant de pays à bas coûts, les prix sont toujours très élevés sur le marché, au grand dam des patients. La profession réclame une stratégie nationale pour jeter les bases d’une véritable industrie.
Challenge :
• Le Maroc connait depuis quelques années l’éclosion d’un nombre élevé d’instances qui ne font partie ni du pouvoir exécutif, ni du pouvoir législatif ni du pouvoir judiciaire. Leur nombre et l’étendue de leur périmètre d’intervention imposent une réflexion profonde sur leur positionnement dans l’organisation étatique, pour qu’elles ne se transforment pas en "petits monstres" échappant au contrôle et à la reddition de comptes.
• Création d’entreprises par voie électronique : le feu vert est donné. A cet effet, il sera procédé à la création d’une plateforme dénommée "plateforme électronique de création et d’accompagnement d’entreprises par voie électronique" dont la gestion sera assurée, pour le compte de l’Etat, par l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Le passage par cette plateforme est obligatoire pour l’accomplissement de toutes les formalités relatives à la création d’entreprises, aux inscriptions postérieures au Registre du commerce et à la publication des données et documents concernant l’entreprise. Ainsi tous les contrats, déclarations, décisions, rapports, états de synthèse, procès-verbaux de délibération et extraits des décisions judiciaires seront déposés à travers ladite plateforme.
Le Canard libéré :
• Un incendie mystérieux a ravagé Souk Ould Mina à Hay Hassani, à Casablanca. Constitué en grande partie, de magasins de brocante, d'objets en bois d'ameublement et de tissus, ce marché a été complètement calciné. Si aucune victime n'est à déplorer, les dégâts matériels sont considérables, se chiffrant à plusieurs millions de dirhams. Du coup, les propriétaires de ces commerces carbonisés ont tout perdu, n'ayant que leurs yeux pour pleurer, surtout qu'ils n'ont pas contracté d'assurance incendie.
• L’équipe en charge de l'Economie circulaire au sein de l'OCP a décliné son plan d'économie verte, dans lequel les ressources hydriques sont érigées en première priorité. L’optimisation de l’utilisation de l’eau sur toute la chaîne de valeur et la mobilisation des ressources en eaux sont les deux axes de ce plan qui a mobilisé depuis 2008 plus de 3.5 milliards de Dirhams. L’OCP a pris la décision volontariste d’abandonner à l’horizon 2020 l’usage des eaux souterraines, considérées comme ressources stratégiques du royaume. Quelque 30% des besoins de l’OCP en ressources hydriques sont compensées par des ressources non conventionnelles.
Le Temps :
• Des investissements de 75 milliards de Dirhams seront consacrés aux ports marocains à l'horizon 2030, selon la stratégie portuaire 2012-2030. Cette stratégie se décline en quatre axes : Construction de nouveaux ports, réalisation de grandes extensions, intégration des ports dans leur milieu urbain et développement de l'industrie navale. Cette feuille de route devrait notamment permettre aux ports de jouer un rôle moteur de développement régional des territoires et de positionner le Maroc comme plateforme logistique du bassin méditerranéen.
• La première édition des Assises dédiées au commerce auront lieu les 24 et 25 avril prochain dans la ville de Marrakech. Un événement attendu depuis longtemps. Pour préparer leur participation à cet événement, les Chambres de commerce organisent actuellement des forums régionaux censés déboucher sur des recommandations pratiques. Le forum concernant la région Casablanca-Settat est prévu le 1er avril. S'agissant des thématiques qui seront à l'ordre du jour, l'environnement des affaires, le savoir-faire économique, les institutions de financement ainsi que la formation dans les métiers du futur y figurent.
Telquel :
• 4,3 millions de dirhams: C'est l'enveloppe consacrée par le conseil de la ville de Casablanca à un projet écologique baptisé "Un arbre pour chaque famille". Son financement provient de la troisième tranche du prêt de la Banque Mondiale -qui s'élève à 231 millions de dirhams -, indique la proposition de programmation dans un document consulté par l’hebdomadaire. Le projet permettra d'acquérir et de planter 800.000 arbres dans les différents arrondissements de la métropole, indique au journal un élu local.
• Li Young, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi), et Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, ont signé un Programme de partenariat-pays. S'étalant sur la période 2019-2023, il a pour objectif d'accompagner le développement industriel du royaume, en s'appuyant notamment sur le Plan d'accélération industrielle. L'accord vise à créer des zones industrielles durables et des emplois pour les jeunes, mais aussi à promouvoir les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la préparation du terrain à la quatrième révolution industrielle.
Le Reporter :
• Alors que l'on est à deux ans environ des élections législatives, les signes d'une campagne électorale commencent à poindre. Parmi les signes révélateurs de cette précampagne, les batailles annoncent la couleur, ici et là. En tête, la guéguerre ouverte entre deux partis de la majorité, en l'occurrence le PJD et le RNI. En effet, les dirigeants des deux formations politiques mènent d'ores et déjà une campagne électorale. Et chacun d'eux se dit vainqueur des élections de 2021.
• L’ONCF et le Groupe Barid Al-Maghrib, viennent de lancer un nouveau timbre-poste édité à l'effigie du TGV. Ce nouveau timbre-poste vient prolonger la longue tradition philatélique initiée par Barid Al-Maghrib, dans le cadre de son partenariat historique avec l’ONCF. L'émission de ce timbre-poste tombe à point nommé. Elle inaugure une nouvelle page du programme philatélique "Maroc en mouvement", initié par Barid Al-Maghrib.