Maroc. Revue de presse hebdomadaire du 26/01/2019

Samedi 26 Janvier 2019

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

 *Finances News Hebdo.:

 - L'entrepreneuriat social constitue un réel bouclier contre l’exclusion économique et social. Les raisons de promouvoir cette forme d’entrepreneuriat sont multiples au Maroc. Il y a lieu de citer le chômage endémique des jeunes et des femmes ainsi que le creusement des inégalités économiques et territoriales. Consciente de ces enjeux, la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a organisé récemment une conférence sous le thème : « social business : now&next, l’innovation sociale pour la production de richesse partagée et un développement durable. » « Les entrepreneurs sociaux constituent l’alternative pour un Maroc productif et inclusif », affirme Ghizlane Maghnouj, présidente de la commission entrepreneuriat social de la CGEM.

- La deuxième vague de labellisation dans le cadre du Fonds Innov Invest (FII) géré par la CCG confirme la volonté d’accélérer la cadence des financements accordés aux start-ups innovantes et l’accroissement du rythme du flux d’affaires pour les fonds d’amorçage et de capital risque. Pour rappel, l’entité publique a lancé en juillet 2018 un appel à manifestation d’intérêt inhérent à cette deuxième vague de labellisation sur la base d’un cahier des charges. Les nouvelles structures d’accompagnement des porteurs de projets innovants ont été sélectionnées par un comité d’experts sur la base de critères précis référence, stratégie, moyens humains et capacité techniques et financières.

 *Le Canard Libéré.:

 - La "sucess story" du groupe OCP, a été sous le feu des projecteurs, vendredi à Dakar, lors de la Conférence internationale sur l'émergence de l’Afrique (CIEA), initiée sous le thème "Quels sont les enjeux et conditions du développement des champions nationaux ?". D’entrée de jeu, Mustapha El Ouafi, le directeur général adjoint de l'OCP, a expliqué que le groupe « a vécu une transition majeure avec le passage de l’office, qui n’était ni une entreprise ni une agence gouvernementale (semi-public), vers une société de droit privé ». Grâce à cette transformation, a-t-il ajouté, le groupe « a su normaliser ses relations vis-à-vis de l’acteur actionnaire de référence, en l’occurrence l’Etat, dans le cadre des organes de gouvernance conventionnelle », indiquant que le groupe a procédé également au lancement d’un grand plan d’industrialisation et d’investissement visant à renforcer la compétitivité et à accroitre les champs d’action du groupe.

- 0,8 % c’est la part du PIB que le Maroc a alloué en 2018 à la recherche technique et scientifique. Autant dire epsilon. L’association X-Maroc, qui regroupe les anciens élèves de l’Ecole polytechnique domiciliés au Maroc, présidée par Khalid Safir, par ailleurs wali directeur général des collectivités locales, a fait de « la recherche et développement comme levier de croissance » sujet à débat fructueux dans le cadre de son dernier colloque organisé à Casablanca. « Même si le budget alloué à la recherche scientifique et technique reste de l’ordre de 0,8% du PIB, ce sont avant tout les procédures d’engagement de ce financement qui posent vraiment problème», a indiqué à cette occasion le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi.

*Challenge.:

 - C'est une bonne nouvelle pour les banques participatives. Le champ de la loi relative aux conditions d’exonération de la TVA du logement social vient d’être étendu. Le texte de la loi a été récemment publié au Bulletin officiel. Cela permet désormais aux établissements de crédit et organismes assimilés, d’acquérir du logement social pour le compte de leurs clients, dans le cadre des contrats Ijara Mountahia Bitamlik. Autrement dit, cette loi ouvre la voie au contrat « Ijara, qui devrait ainsi venir compléter la gamme de produits offerts par ces banques. Outre les 4 milliards de DH via la Mourabaha, les banques participatives ont également enregistré, en termes de dépôt, plus de 1,1 milliard de DH et totalisent en tout plus de 100 agences ouvertes.

- Avec l’entrée en activité du Conseil de la concurrence, les entreprises aussi bien privées que publiques ont tout intérêt à promouvoir en leur sein une politique de conformité au droit de la concurrence. Pour celles qui disposent de services juridiques et de conformité, la tâche sera plus ou moins aisée. Par contre, pour les autres, le recours à des juristes spécialisés dans le droit de la concurrence sera nécessaire. Dans ce cadre, il est important de savoir que le conseil de la concurrence dispose de pouvoirs très étendus pour traquer les pratiques qui faussent la concurrence en menant des enquêtes auprès des entreprises et des professionnels soumis à loi sur la concurrence.

 *La Vie Eco. :

 - Chaque année, les détenteurs de comptes bancaires paient un peu plus cher leur accès aux services ! En 2017, le secteur a engrangé plus de 7 milliards de DH de commissions. C’est 10% de plus qu’en 2016, soit le taux de croissance le plus élevé atteint depuis 5 ans. Plus éloquent encore, c’est pratiquement le double de ce que drainait cette source de revenus en 2010 (moins de 4 milliards de DH). Certes pour l’heure, l’on n’en est pas encore à un point où la survie des banques serait tributaire des commissions, étant donné le poids de la marge sur intérêt, mais, eu égard aux hausses soutenues décidées chaque année, l’on pourrait y parvenir.

- Le Maroc muscle son dispositif de surveillance du marché. 2019 sera l’année de la mise en conformité des produits électriques de basse tension avec la réglementation marocaine ayant trait à la sécurité des produits et des services ; la loi n°24-09 adopté en 2011 et ses textes d’application adoptés progressivement entre 2013 et 2015. En effet, le ministère du commerce et de l’industrie est déterminé à appliquer la généralisation du marquage de conformité (CMIM) des produits électriques de basse tension, des produits concernés par la compatibilité électromagnétique et es jouets.

*Telquel.:

 - La première des sept cités promises dans le réaménagement de la lagune de Marchica, dans la province de Nador, est presque entièrement livrée. Atalayoun est la première des 7 cités à sortir de la mer. Le coût de ces opérations, estimé à 4,4 milliards de DH rien que pour Atalayoun, est supporté intégralement par Marchica. La compagnie publique, dont le budget de fonctionnement pour 2018 est de 360 millions de DH, vise à terme la rentabilité économique. Pour cela, elle compte sur les revenus tirés de l'exploitation des hôtels (20% du parc, soit 3000 lits) et la vente des biens résidentiels (1700 unités réparties en trois gammes, allant de 14000 à 20000 DH le mètre carré).

- Grace au dispositif d'affacturage, l'Etat a épongé son passif de crédit TVA auprès des secteurs privé et public en s'endettant auprès des banques. Mais en dépit de cette injection hors-norme de cash dans l'économie, celle-ci ne donne aucun signe d'embellie. Le cash qui est venu irriguer l'économie n'aura pas davantage réussi à bonifier les délais de paiement des PME. "Les délais de paiement ont plus ou moins stagné, passant de 264 jours il y a une année à 261 aujourd'hui, on reste sur des temporalités extrêmement élevées", fait savoir Amine Douiri, responsable études chez Inforisk.

 *Maroc Hebdo.:

 - Le bilan de la première étape de la réforme du régime de change fait apparaître des signes positifs mais n'incite pas encore à plus de flexibilité du dirham. L'atonie de l'économie en est la principale cause. La résilience du système bancaire est un des prérequis pour passer à l'étape suivante. Ce qui est craint, c'est que le Maroc soit directement affecté par la hausse des prix opérée chez ses partenaires commerciaux, en particulier sur les produits de consommation et d'énergie. Le ralentissement de l'activité économique depuis une décennie est sans doute le facteur concluant qui pousse les autorités monétaires à y à réfléchir mille fois avant de franchir le deuxième stade consistant à élargir la bande de flottement du dirham en vue d'une flexibilité totale.

- Les chiffres confirment la bonne santé du tourisme marocain, considéré comme l'un des plus compétitifs au monde, avec une croissance annuelle de 6%, ce qui représente 2 points de plus que la croissance mondiale du secteur plaçant ainsi le Maroc en 1ère destination africaine et 30ème mondiale. Ainsi, les autorités compétentes ont enregistré une nouvelle performance avec plus de 12 millions d'arrivées, soit une hausse de 8% par rapport à l'année 2017. Fort de ces acquis, le directeur général de l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT) Adel El Fakir a présenté le plan d'action de l'office qui prévoit de marqueter et commercialiser la marque touristique Maroc en utilisant des moyens innovants afin de faire face à la concurrence régionale et mondiale. 

* Le Temps.:

 - La 15ème Conférence des ministres des Affaires étrangères du "Dialogue 5+5" a été l'occasion pour le Maroc de jouer pleinement son rôle comme acteur responsable et fédérateur. Le but étant d'édifier avec ses partenaires un espace méditerranéen plus sûr et prospère. Un rôle salué à divers niveaux par la déclaration finale de conclave hautement stratégique. L'initiative du Maroc d'organiser au cours du second semestre de 2019, une conférence ministérielle "5+5" dédiée à la jeunesse et axée sur l'emploi, la formation et l'éducation a été salué par les 10 pays membres. Ces derniers ont d’ailleurs mis en relief le rôle central joué par le Royaume dans l'organisation et la présidence de la Conférence intergouvernementale pour l'adoption du pacte mondiale pour des migrations sûres.

- Les Marocains sont relativement bien lotis en matière d'octroi de visas par la France. En effet, les données (provisoires) pour l'année 2018, publiées récemment par la Direction Générale des étrangers, relavant du ministère français de l'Intérieur montrent que l'Hexagone a délivré l'année dernière plus de 3,5 millions de visas (+4,4% par rapport à 2017) dont près du 10ème (334.016) rien qu'aux citoyens marocains. Il est intéressant à noter que si le Maroc arrive en 3ème position des pays bénéficiaires de visas de courts séjours, il campe néanmoins au second rang pour ce qui est de l’accès au titre de séjour pour la première fois avec 29.822 titres délivrés. A noter aussi qu'une nouvelle procédure pour l'obtention du visa pour l'Hexagone est entrée en vigueur depuis le 1er décembre 2018.

 *L'Observateur du Maroc et d'Afrique.:

 - L'Agence du développement digital (ADD) a du pain sur la planche. Lors de son deuxième conseil d'administration, le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, lui a fixé un délai de trois mois pour préparer un plan pour le développement du numérique à l'échelle nationale. L'ADD s'est fixé trois objectifs. Un relatif à l'administration à travers l'introduction des nouvelles technologies afin de moderniser son mode de fonctionnement. Un autre pour le développement du secteur privé du digital et l'accompagnement des entreprises quel que soit leur secteur d'activité afin de gagner en compétitivité par la mise en place de nouveaux outils innovants. Les citoyens sont aussi concernés et l'ADD veut leur faciliter la tâche à l'aide de digital.

- Les salaires des Marocains devraient augmenter de 4,4% en 2019, contre 4% les deux années précédentes. Tenant compte d'un taux d'inflation de 1,8%, la hausse nette prévue est de 2,6%, selon l’enquête menée par le cabinet spécialisé en management et RH LMS Business Consulting. C'est la catégorie des haut dirigeants et des cadres hautement qualifiés qui bénéficiera le plus de cette augmentation. D'autres indicateurs clés par rapport aux avantages proposés aux salariés: 82% des entreprises sondées proposent un abonnement et un équipement téléphonique et 19% des prêts à leurs salariés. Les salaires des dirigeants des entreprises au Maroc se rapprochent sensiblement de ceux d'Europe du Sud. Dans la région MENA, l’enquête révèle que le Maroc vient en deuxième position pour sa plus forte hausse des rémunérations envisagée après le Koweït.

*Le Reporter.:

 - Le ministère de la culture et de la communication, département de la communication, vient d'annoncer la création d'un registre national des services médiatiques. Ce registre entend organiser le domaine des médias numériques et consacrer la transparence dans l'accès au marché des médias et de l'audiovisuel. En outre, sa création s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du plan pratique et exécutif du ministère, visant à garantir le droit à l'information qui est une condition essentielle de la liberté d'expression au Royaume et à assurer le pluralisme des opinions dans un cadre responsable. Cette initiative s'inscrit également dans le cadre de l'accompagnement des changements continus que connaît le champ médiatique audiovisuel, son développement et son renforcement en le dotant d'atouts d'organisation, de qualité, de concurrence et de mécanismes de conformité légale.

- Le Maroc s'est positionné, en 2016, aux premiers rangs des pays africains les plus performants, en se classant parmi les pays émergents, selon un classement annuel des pays africains concernant l’émergence économique. Le classement, publié par le Groupe de recherche "Institut de l’Emergence" coordonné par l’économiste et ingénieur statisticien sénégalais Moubarack Lo, est basé sur l’Indice synthétique d’émergence économique (ISEME), et se fonde sur quatre dimensions : la richesse inclusive, le dynamisme économique, la transformation structurelle, et la bonne insertion dans l’économie mondiale, explique un communiqué du Groupe de recherche. Le Maroc, l’Afrique du Sud, la Tunisie et Maurice "sont les pays les plus performants", en 2016, selon le classement présentant les performances individuelles de 45 pays africains, évalués sous le prisme de l’ISEME, précise le communiqué, soulignant que ces pays se classent parmi les pays émergents.

 *La Nouvelle Tribune. :

 - La bourse des Valeurs de Casablanca vient de conclure avec son partenaire FTSE Group la mise en place de nouveaux indices boursiers. FTSE Group propose donc sous appellation générique de FTSE CSE Morocco, l'indice FTSE CSE Morocco 15 Index et FTSE Morocco All-liquid Index. Ces deux indices représentent l’avantage d’être calculés en temps réel avec une mise à jour toutes les 15 secondes. Le premier établit le classement des 15 valeurs les plus liquides de la Bourse de Casablanca, tandis que le second apprécie la liquidité de toutes les sociétés inscrites à la cote d'un index présentant les 35 valeurs les plus liquides. Ces deux indices apporteront plus d'informations dans des espaces de temps très rapides, certes, mais ils s'ajouteront à ceux qui existent déjà et qui donnent des indications utiles et pertinentes à tous ceux qui s’intéressent aux valeurs cotées à Casablanca.

- Un partenariat entre la Rabita Mohammadia des Oulémas et le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique vient de voir le jour. Sous le label "appui à la promotion de la tolérance, du civisme et de la citoyenneté en milieu scolaire et à la prévention des comportements à risques", la convention envisage de lancer un programme visant à diffuser les valeurs de la tolérance et de citoyenneté parmi les étudiants des divers cycles de l’enseignement primaire et secondaire au Maroc. Selon ce projet, un enseignant ou un assistant éducatif fera figure de coordinateur à chaque établissement scolaire dans le but d’éduquer et de sensibiliser les élèves à l'importance des valeurs de tolérance et de lutte contre l'incivilité.

MAP