Maroc. Revue de presse hebdomadaire du 19/01/2019

Samedi 19 Janvier 2019

Rabat - Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire :

*Finances News Hebdo.:

- Said Mouline, Directeur général de l'Agence marocaine de l'efficacité énergétique (AMEE) affirme, dans un entretien, que l'agence travaille sur cinq grands secteurs : l'industrie, le transport, le bâtiment, l'éclairage public, et l'agriculture. Cette année plus de 600 millions de dirhams ont été investis par les industriels dans l'efficacité énergétique a-t-il dit. L'autre volet concerne le secteur de l'agriculture, et notamment le pompage solaire, qui constitue une des solutions à condition de respecter certaines règles, a ajouté le responsable, soulignant que le dernier point très important concerne la formation et la sensibilisation parce que l'efficacité énergétique ce n'est pas que les nouvelles technologies, c'est aussi les changements de comportement. 

- Le Haut Commissariat au plan (HCP) a présenté le très suivi budget prévisionnel de l'exercice 2019. Principal enseignement : la croissance du PIB pour 2019 n'a pas été revue à la baisse, comme on pouvait le craindre, par rapport à la prévision établie par le même HCP en juin 2018. Si les prévisions de croissance restent inchangées, c'est parce que le HCP estime que la campagne agricole 2018/2019 devrait résister en dépit d'un déficit pluviométrique qui dure depuis plusieurs semaines maintenant. La croissance continuerait d'être soutenue en 2019 par la demande intérieure, fait savoir le HCP, bien qu'à un rythme en retrait.

*Maroc Hebdo.:

- Décidément, le Maroc accumule les bons points et les victoires diplomatiques dans l'histoire de son partenariat stratégique avec l'Union Européenne. A peine deux jours après la signature de l'accord de pêche, à Bruxelles, le lundi 14 janvier, voila que la Parlement européen, basé à Strasbourg, adopte, mercredi 16 janvier 2019 en séance plénière, l'accord agricole entre les deux parties. Un vote historique qui renforce plus que jamais les liens économiques entre le Maroc et l'UE. Ce vote est d'autant plus intéressant qu'il a eu lieu à une majorité écrasante des parlementaires européen, avec 444 voix pour, 167 voix contre et 65 abstentions.

- La réhabilitation de l'ancienne médina de Rabat avance à grands pas. Lancée depuis le 12 mai 2014, cette réhabilitation constitue le maillon fort du programme intégré "Rabat, ville lumière", destiné à faire de la capitale du Royaume une cité culturelle par excellence. Plusieurs opérations, prévues au titre du programme de réhabilitation de l'ancienne médina de Rabat, qui mobilise des investissements de l'ordre de 625 millions de dirhams, ont été achevées. Il en est ainsi des projets de traitement de la rue Lagza, de la restauration des murailles de la Kasbah des Oudayas, de traitement de l'avenue El Marsa, d'aménagement de terrains de sport de proximité au niveau de Bab Chellah (intramuros), de la construction d'une galerie commerciale et de la consolidation de la falaise d'El Mellah.

- Le Canard Libéré.:

- Le programme "Rawaj vision 2020" est un plan de mise à niveau du commerce interne initié en 2008. Cette réforme visait, du moins sur le papier, à "faire du commerce et de la distribution un secteur performant au service de tous les consommateurs" et même de hisser le pays au rang de "plate-forme du shopping dans le pourtour euro-méditerranéen". Pour la mise en oeuvre du plan Rawaj, le gouvernement de l'époque avait mis le paquet, créant à cet effet le "Fonds Rawaj pour le développement et la modernisation du secteur du commerce et de la distribution". Mais rien n'a été fait depuis. Le projet dont on n'entend plus parler est resté figé au stade de belle promesse.

- Le théâtre marocain a signé une forte présence et une participation distinguée lors de la 11ème édition du Festival du théâtre arabe du Caire. Il s'agit en effet, d'une renaissance du théâtre marocain manifestée avec brio lors de cet événement avec les contributions de jeunes dramaturges représentant la nouvelle génération et qui ambitionnent de prendre part aux différents rendez-vous culturels arabes. Dans ce sens, la pièce "Chabka" (théâtre Ourkid), a été présentée au théâtre "Al Joumhouria", et tout au long de 70 minutes, le public a été gratifié par une oeuvre créative sur tout les plans (musique, personnages, décor, scénographie et éclairage).

* Le Temps.:

- Le Maroc est en train de récolter les fruits de sa politique économique. Le volume des investissements directs étrangers (IDE) a dépassé la barre des 31 milliards de DH en atteignant 31,82 milliards à fin novembre 2018 contre seulement 23,28 milliards de DH une année auparavant, soit une hausse de 36,7%, selon les dernières statistiques de l'Office des Changes. Ce résultat s'explique par une hausse des recettes (+12,7 MMDH), plus accentuée que celle des dépenses (+4,155 MMDH). Dans son classement African investment Index 2018, le cabinet international Quantum Globaln a désigné le Maroc comme la pays le plus attractif pour les investissements dirigés vers le continent.

- Le Maroc est toujours considéré comme le pays le plus sûr de la région MENA, c'est ce qui ressort de la carte 2019 des risques géopolitiques, sécuritaires et économiques pour les entreprises et les personnes à travers le monde, publiée par le cabinet britannique Control risks. Ainsi, le "RiskMap" a présenté le Maroc comme un pays à risques politiques et sécuritaires faibles. Sur le volet des risques de sécurité, le Maroc est classé parmi les pays à faible risque, seul pays de la région à avoir reçu cette appréciation, au même titre que l'Arabie Saoudite, Oman, le Koweit et le Qatar.

*Challenge.:

- Le cash occupe toujours une place importante dans les opérations de paiement et ce, au détriment des moyens de paiement scripturaux (chèque, carte, virement..). A fin décembre 2017, le nombre de moyens de paiement scripturaux échangés s'est élevé à plus de 212 millions d'opérations correspondant à prés de 3.107 milliards de DH, en hausse de 7%. Le nombre peu élevé des opérations de paiement en monnaie scripturale traduit la faible spiritualisation des paiements. Il représente à peine 5,3 transactions par an et par habitant contre 376 aux Etats-unis et 269 en France.

- Pour le PLF 2019, le règlement des arriérés de paiement comme celui de la TVA, était notre priorité pour oxygéner les entreprises et sauver un grand nombre de TPE/PME de la cessation d'activité, a indiqué dans un entretien le vice-président général de Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Faycal Mekouar. Quant aux dossiers prioritaires de la CGEM, il a évoqué les questions de l'environnement des affaires, la relation avec l'administration, la digitalisation des procédures administratives et l'amélioration du cadre réglementaire des relations de travail (droit de grève, code du travail).

*La Vie Eco. :

- Le projet de loi portant charte de l'investissement est fin prêt. La version finale du texte, très attendue par les milieux des affaires, sera versée incessamment dans le circuit d'adoption au niveau du Secrétariat général du gouvernement. Le projet prévoit de ramener le montant minimal des programmes d'investissement éligibles aux subventions de 200 à 100 Millions de dirhams. Un dispositif de ciblage des secteurs d'activité sera mis en place pour promouvoir l'investissement dans des secteurs encore peu prisés.

- Le processus de transformation des clubs sportifs d’association en société anonyme est irrémédiable, mais les clubs ne sont toujours pas à jour. Sur les 24 sélectionnées, dix ont pu obtenir l’agrément de la part du ministère de la jeunesse et des sports. Les clubs devront trouver une solution aux arriérés fiscaux accumulés depuis le passage au système professionnel. La question de la retraite et des assurances doit aussi être réglée. Il ne reste que la convention-type pour compléter l'arsenal juridique relatif au processus de transformation.

*L'Observateur du Maroc et d'Afrique.:

- Le Conseil économique social et environnemental (CESE) a appelé à l'adoption d'une stratégie nationale de l'économie bleue durable et inclusive, adaptée aux vocations régionales et déployée autour des secteurs économiques traditionnels, tels que la pêche, le tourisme et les activités portuaires, tout en développant de nouveaux secteurs porteurs de forts potentiels de croissance. La gouvernance de ladite stratégie serait confiée à une commission interministérielle dédiée, auprès du Chef de Gouvernement, qui optimiserait la coordination entre les politiques sectorielles, souligne le Conseil. Par ailleurs, le Conseil recommande d'assurer une meilleure valorisation des produits de la mer, par le développement d’une aquaculture éco-responsable et d’une offre de services portuaires.

- La production d’œufs de consommation s'est chiffrée à 6,6 milliards unités, en 2018, dont 5,8 milliards d’unités produites par le secteur moderne, permettant de satisfaire à 100% la demande exprimée au Maroc. Selon l'association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO). La filière a connu une croissance soutenue au cours des dernières années grâce à un important volume d’investissements estimé à 3,4 milliards de DH. Le chiffre d'affaires est estimé à 8,6 milliards de dirhams et la filière de production offre en permanence 23.000 emplois directs et près de 34.000 emplois indirects dans les circuits de commercialisation et de distribution.

*Le Reporter.:

- Un séminaire organisé par le Conseil supérieur de l'Education, de la formation et de la recherche scientifique et l'UNICEF a souligné que 37,8% des enfants en situation de handicap sont en état de non-scolarisation. Cette rencontre s'est penchée sur la construction d'une vision partagée de la situation qui devrait faciliter et guider l'enseignement et l’apprentissage, dans le cadre d'une éducation inclusive de qualité et la promotion des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie. Ce séminaire a été une opportunité de penser aux moyens de transformer cet engagement en une réalité pour chaque enfant au Maroc.

- Les captures de céphalopodes, filière exclusivement dépendante de la demande des marchés asiatiques et européens, sont en baisse et les responsable n'ont d'autre choix que de baisser les quotas. Cette mesure a, d'ailleurs, été prise par le comité de suivi après que l'Institut national de la recherche halieutique a tiré la sonnette d’alarme dans son dernier rapport scientifique. Le rapport confirme que les stocks de poulpe ont beaucoup diminué par rapport à la même période de l'année dernière. Cela explique le report de l'ouverture de la nouvelle saison hivernale de la pêche aux céphalopodes qui s'est effectuée le 5 janvier 2019.

*La Nouvelle Tribune. :

- A la fin de 2018 et en ce début de l'année 2019, l'AMMC a visé la mise à jour de plusieurs programmes de billets de trésorerie pour différentes sociétés cotées, tel celui de Douja production du Groupe Addoha. Les sociétés qui bénéficient de ces programmes d'émission de billets de trésorerie les utilisent pour optimiser leur coût de financement à court terme en les substituant, de manière partielle ou totale, aux concours bancaires. La validité de ce produit se restreint à une année, au delà de laquelle l'autorité du marché des capitaux doit les réviser. A cette occasion, l'autorité des marchés en profite pour réévaluer le degré d'endettement des sociétés cotées concernées.

- Le leadership de Renault Maroc se consolide. Le volume de production de ses deux usines continue de progresser, tiré par les exportations et par une évolution du marché marocain qui fait la part belles aux marques du groupe: Dacia et Renault, respectivement N°1 et n°2. La production a passé de ce fait de 376.284 véhicules en 2017 à 402.150 véhicules en 2018, dont 318.600 véhicules à l'usine Renault de Tanger et 83.550 à l'usine Renault de Casablanca-Somaca. Les exportations du Groupe atteignent 358.779 véhicules contre 333.189 en 2017: 301.336 véhicules produits à l'usine Renault de Tanger et 57.443 véhicules à l'usine Renault de Casablanca.

MAP