Maroc. Bulletin économique du Maghreb du 15/05/2019

Mercredi 15 Mai 2019

Tunis - Le Parlement tunisien a adopté, mardi, un projet de loi portant sur un emprunt contracté auprès de l'Agence Française de Développement (AFD) au profit de la Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz (STEG), pour financer le projet de réseau intelligent de distribution d'électricité.

Ce prêt d’une valeur de 120 millions euros (plus de 400 millions de dinars), sera remboursé sur 20 ans, avec une période de grâce de 7 ans.

S’inscrivant dans le cadre de la stratégie de la transition énergétique en Tunisie, le projet du réseau intelligent de distribution d’électricité vise à introduire la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables et à faire face au problème de vol d’électricité, ainsi qu’à réduire les impayés des clients. 

Le projet s’attelle, aussi, à améliorer le système de facturation, en relevant la consommation automatiquement et à distance, et en participant à la maîtrise de la demande sur l’énergie, surtout durant les heures de pointes.

Le projet consiste à approvisionner la région de Sfax d’environ 400 mille compteurs électriques intelligents basse tension et 40 mille compteurs de gaz basse tension, ce qui représente 10% de l’ensemble des compteurs à l’échelle nationale.

Il prévoit également la mise en place de l’infrastructure nécessaire pour l’installation de 20 mille compteurs électriques intelligents moyenne tension, à travers tous le territoire, outre la conception d’un système informatique pour les réseaux électriques au sein du pays.

Le coût global du projet est estimé à environ 121 millions euros (plus de 400 millions de dinars). Il sera financé par l’AFD, moyennant un emprunt à hauteur de 120 millions euros et un don de 1 million euros.

-. La balance commerciale alimentaire en Tunisie a enregistré, en avril, un déficit de 364,8 millions dinars (1 euro =3,40 dinars) contre un excédent de 219,5 MD durant la même période de l’année précédente, selon l'Observatoire National de l'Agriculture (ONAGRI). 

Ce déficit est dû à l'augmentation de la valeur des importations alimentaires de 18,6 % contre 12,0% pour celle des exportations. Le taux de couverture baisse, ainsi, de 112,1% en avril 2018 à 83,1% en 2019. 

Ce déficit est le résultat de la hausse de la valeur des importations, en particulier celles des céréales et la réduction du rythme des exportations de l’huile d’olive, explique l'ONAGRI. 

Sans prendre en compte les exportations de l'huile d'olive, la valeur des exportations alimentaires a augmenté de 19 % en avril 2019. Cela s'explique par la hausse des recettes d'exportation des dattes (+15%), des agrumes (+25%), des produits de la pêche (+35%), des légumes fais (+25%), des conserves de légumes, de fruits et de poissons (+46%), des pâtes (+70%) et des fruits (+45%).

La valeur des exportations alimentaires représente 11,4% du total des exportations du pays (contre 15 pc en 2018), au cours d'avril 2019.

S'agissant des importations alimentaires, leur valeur a atteint 22,113 milliards dinars en avril dernier, soit une hausse de 18,7% par rapport à la même période de 2018.

Nouakchott -. Les investissements dans les secteurs de l’énergie et le pétrole en Mauritanie et au Sénégal atteindront 40 milliards de dollars lors des 5 prochaines années, a estimé le Conseil britannique pour les industries énergétiques.

Les estimations de l’institution britannique portent à 1OO milliards le volume de ces investissements en 2030.

Le champ gazier «Hmeyime-grande tortue», découvert à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal ces dernières années, est le plus important dans la zone ouest africaine avec une réserve de 450 milliards de mètres cubes.

Les deux pays avaient signé à la fin de l’année dernière l’accord définitif annonçant l’investissement dans ce grand champ gazier à Nouakchott en présence des présidents mauritanien et sénégalais, Mohamed Ould Abdel Aziz et Macky Sall.

MAP