Maghreb. Bulletin économique du 29/01/2019

Mardi 29 Janvier 2019

Tunis - La Tunisie ambitionne de porter ses exportations d'agrumes de 20 mille tonnes actuellement à 50 mille tonnes en 2030, a indiqué le ministre tunisien de l'Agriculture, Samir Taieb.

S'exprimant lors de la première Rencontre nationale des agrumes, organisée à Béni Khiar (Nabeul), le ministre a révélé que cette stratégie, dont le coût de mise en oeuvre est estimé à 54 millions de dinars (1euro= 3,45 dinars) et qui sera examinée par un conseil ministériel prévu fin février 2019, vise également à porter la production nationale d'agrumes de 440 mille tonnes actuellement à 650 mille tonnes.

Elle prévoit, entre autres actions, le renforcement de la lutte contre les maladies des agrumes, le développement des cultures biologiques et le rajeunissement des agrumeraies. 

S’agissant de la transformation des agrumes, la stratégie présentée aux intervenants de la filière, vise à multiplier par 10 les quantités d'agrumes transformées actuellement en Tunisie, soit de 5000 tonnes à 50 000 T en 2030. 

M. Taieb a souligné, à cet égard, que "de nouvelles unités de transformation seront créées, à cet effet, dans le cadre du partenariat public privé (PPP) et en encourageant le travail des coopératives agricoles du Cap Bon qui contribuent de 70% de la production nationale". 

Alger -. Le taux de croissance économique de l’Algérie s’est établi à 2,3% en 2018, contre un taux de 4 pour cent que prévoyait le gouvernement, a annoncé le ministère algérien des Finances. 

Les hydrocarbures (gaz et pétrole) ont représenté 60% du budget de l’Algérie et 94% des revenus des exportations. Le prix du baril algérien s’est établi en moyenne à 72,43 dollars en 2018, en forte hausse par rapport à 2017 lorsqu’il s’était établi à 52,71 dollars.

La même source précise que les dépenses de l’Etat ont, quant à elles, connu une hausse de 25% en 2018, un changement de tendance par rapport à l’année précédente lorsque les dépenses avaient baissé de 14% en 2017.

Nouakchott -. La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) a lancé officiellement un concours pour un projet stratégique visant à moderniser des moyens de paiement, dénommé FinTech Challenge.

Placée sous le thème "Réinventons la finance publique", cette compétition vise à promouvoir l’introduction des technologies financières (FinTech) dans le secteur financier mauritanien. Elle vise à identifier 10 projets et/ou startups mauritaniennes dans le domaine desFintech, sachant que les trois meilleurs projets seront récompensés, et ce à travers un accompagnement dédié au niveau de l’accès aux ressources financière à hauteur de 2 millions MRU par projet, d’une assistance juridique et d’un caoching/mentoring adapté à leurs besoins de développement.

Les 3 lauréats seront présentés lors du Sommet arabe des Fintech qu’abritera la Mauritanie en 2019 et bénéficieront d’opportunités de networking prometteuses.

A travers cette compétition, les organisateurs ambitionnent d’assister à l’émergence de plateformes permettant de mettre en relation des acteurs économiques (banques et institutions financières, entreprises etc.) et des entrepreneurs dont les projets se basent sur les nouvelles technologies financières (FinTech) et mobilisent des innovations technologiques majeurs.

Elle permettra aussi de faire profiter les acteurs financiers mauritaniens des opportunités qu’offre la transformation numérique qui caractérise le monde d’aujourd'hui, en les dotant des solutions technologiques financières les plus innovantes

MAP