Maghreb. Bulletin économique du 25/01/2019

Vendredi 25 Janvier 2019

Tunis - La Banque Centrale de Tunisie (BCT) publiera, dans quelques jours, une circulaire régissant la détention d'un compte en devises par les startupers, telle que prévue par le "startup act", adopté en 2018 par l’Assemblée des représentants du peuple (parlement), a indiqué le Gouverneur de la BCT, Marouane Abassi.

"Ainsi, les startupers ayant acquis le label d’une société startup et qui ne disposent pas de devises au début de leur carrière, bénéficieront d’une carte technologique d’une valeur de 100 mille dinars (1euro=3,40 dinars), alors que pour les autres sociétés, la valeur des cartes est de 10 mille dinars.

s'exprimant lors d'une rencontre organisée, jeudi à Tunis, par l’association des anciens de l’IHEC "Alumn IHEC Carthage" sur le thème "Quelle vision et quelles réformes pour continuer à redresser l’économie?", Abassi a affirmé que la digitalisation de l’économie est fondamentale, soulignant que la Tunisie n’a pas le droit de rater le coche, en 2019, en matière de digitalisation.

Raoudha Boukadida, directrice des opérations en capital à la BCT, a précisé dans une déclaration à la presse, que cette circulaire accordera la liberté totale aux startupers pour investir à l’étranger.

Elle leur permet de réaliser en devises des opérations de crédit et de dépôt, des participations sociales, ainsi que des achats et des ventes d'obligations convertibles en actions, et des bénéfices provenant des investissements réalisés à l’étranger.

.- Plus de 3 mille opérateurs économiques, des personnalités de haut niveau, des ministres de l’Investissement africains, ainsi qu'une centaine d’institutions financières et d’organismes internationaux et panafricains (BAD, BID, BANK OF AFRICA, Banque mondiale, AFRICINVEST , SOCIETE GENERALE) participeront à la deuxième édition de la conférence internationale "Financing Investment & Trade in Africa" (FITA 2019) qui se tiendra, les 5 et 6 février à Tunis, a annoncé le président de "Tunisia Africa Business Council" (TABC), Bassem Loukil.

Intervenant lors d’une conférence de presse tenue, jeudi, à Tunis, M. Loukil a fait savoir que "FITA 2019" est organisée après la réussite de la première édition tenue, à l’initiative de TABC et en partenariat avec les ministères du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, du Commerce et des Affaires Etrangères.

Elle vise à évaluer la situation du financement, du commerce et de l’investissement en Tunisie et en Afrique, présenter les offres et mécanismes de financement sur le continent africain et instaurer un espace d'opportunités et de rencontres entre organismes panafricains de développement économique, banquiers, capital-risqueurs, fonds d’investissement et experts.

La conférence a, également, pour objectif de présenter les solutions financières alternatives émergentes, dont le capital développement, le crowdfunding et l’assurance-crédit lesquels peuvent intervenir en complément de l’offre bancaire traditionnelle africaine. Elle sera, l’occasion, aussi pour plusieurs pays africains de présenter leur plan de développement économique, les projets d'investissements structurants, en particulier en partenariat public privé (PPP), ainsi que les modalités de financement.

.- La Tunisie figure parmi les pays africains qui bénéficieront bientôt d’un programme de création de près de 25.000 emplois au profit des jeunes, durant les dix prochaines années, selon le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina.

L'annonce a été faite à l’issue d'une rencontre sur "La définition de l'agenda de l'Afrique dans le contexte mondial", qui a vu la présence de chefs d'Etat et d'organisations africaines et également des personnalités économiques et politiques. Akinwumi Adesina a estimé que la Tunisie jouait un rôle "essentiel" dans la stratégie de la BAD.

"La coopération établie entre la Banque et la Tunisie est orientée, notamment, vers les domaines du développement de l’infrastructure, des investissements sociaux, de la conquête des marchés financiers et de la création de nouveaux emplois au profit des jeunes", a-t-il noté.

Alger -. Le salaire net moyen mensuel en Algérie (hors secteurs agriculture et administration) a été estimé à 40.325 DA en 2017, contre 39.901 DA en 2016, soit une hausse de 1,06%, a indiqué l`Office national des statistiques (ONS).

Selon les résultats d`une enquête annuelle réalisée par l`ONS, le salaire moyen mensuel net a été de l'ordre de 56.200 DA dans le secteur public et de 33.000 DA dans le secteur privé national en 2017, soit une différence de 23.200 DA.

Cette différence salariale entre les deux secteurs public et privé s'explique principalement par l'existence de certaines entreprises publiques importantes en termes d'effectifs avec un système de rémunération avantageux, relève-t-on de même source. C'est notamment le cas des entreprises dans les industries extractives (secteur des hydrocarbures et services pétroliers), les activités financières et les transports et communications.

L’ONS révèle que par qualification, le salaire net moyen, tous secteurs confondus, est de 79.000 DA pour les cadres, contre 47.300 DA pour le personnel de maîtrise et 28.900 DA pour les agents d'exécution.

MAP