Maghreb. Bulletin économique du 14/01/2019

Lundi 14 Janvier 2019

Tunis - La Tunisie a été classée par le magazine économique américain Forbes 5ème meilleure destination pour les affaires en Afrique et 82ème au monde.

La liste des pays africains publiée par le dernier classement "The Best Countries for Business" de Forbes, révèle que l'île Maurice est le premier pays où il fait bon investir en Afrique, suivi de l'Afrique du Sud et du Royaume du Maroc, tandis que l'archipel des Seychelles occupe le 4ème rang. 

La Tunisie a gagné 5 places par rapport au classement de 2017 et fait ainsi mieux que d'autres pays africains, dont le Botswana qui a occupé la 83e position mondiale, le Rwanda 90ème, le Kenya 93ème, le Ghana 94ème, l'Égypte 95ème, la Namibie 96ème, le Sénégal 100ème, la Zambie 103éme et le Cap-Vert 104ème avant le Nigéria 110ème.

Le magazine économique américain Forbes évalue les meilleurs pays pour les entreprises en les notant sur 15 facteurs différents, notamment les droits de propriété, l'innovation, les taxes, la technologie, la corruption, la liberté (personnelle, commerciale et monétaire) et la protection des investisseurs. 

-.Le déficit courant s’est aggravé pour atteindre 10,7 milliards de dinars à fin novembre 2018, soit 10,1% du produit intérieur brut (PIB), contre 9,2 milliards de dinars, un an auparavant (9,6% du PIB), selon des données publiées par la Banque centrale de Tunisie.

La même source précise que le déficit de la balance commerciale a atteint 17,3 milliards de dinars, au cours des onze premiers mois de 2018, contre 14,4 milliards à fin novembre 2017. La détérioration du déficit, par rapport à l’année précédente porte la marque de la hausse notable des importations de 9,2 milliards de dinars en novembre dernier, pour s’établir à 54,5 milliards de dinars au terme des onze premiers mois 2018, contre une augmentation de 6,2 milliards des recettes d’exportation portant leur niveau à 37,1 milliards de dinars au cours de la même période.

-. Les services de déclaration d’investissement et de dépôt d’une requête à distance sont opérationnels, à partir de 2 janvier, sur le site électronique de l’Instance tunisienne de l’investissement (www.tia.gov.tn), a indiqué cette instance.

L'instance délivre un certificat de déclaration de l’investissement à l'investisseur et les documents de création de l’entreprise dans un délai d’un jour de la date de dépôt de dossier contenant les documents légaux requis.

Elle a également pour mission d’accueillir et de diriger l’investisseur, et ce, en collaboration avec les différentes structures concernées, comme elle effectue, en faveur des investisseurs, les procédures administratives relatives à la constitution juridique de l’entreprise et l’obtention des autorisations nécessaires aux différentes étapes de l’investissement.

L’organisme, qui est l’interlocuteur unique des investisseurs et des promoteurs dont les investissements dépassent les 15 millions de dinars, examine et évalue les projets d'importance nationale, lesquels seront soumis par la suite au Conseil supérieur d'investissement pour approbation.

Tunis -. Le développement des énergies renouvelables en Tunisie (énergies éolienne et solaire) est l'une des priorités du gouvernement, a assuré le chef du gouvernement, Youssef Chahed.

Le gouvernement a déployé des efforts considérables en vue d'élaborer les volets juridiques et organisationnels dans ce secteur en Tunisie, a déclaré M. Chahed lors d'une cérémonie de remise des accords de principe à quatre sociétés étrangères pour la production de l'électricité à partir de l'énergie éolienne.

Il a souligné que «ces quatre projets, d'un taux de capacité de 120 mégawatts, représentent un premier pas dans un programme complet de la Tunisie visant à atteindre une production de 1000 mégawatts». Le chef du gouvernement a, à cette occasion, mis en exergue l'importance des projets de production de l'électricité des énergies renouvelables qui contribueront d'une manière remarquable à la réduction du déficit énergétique dont souffre actuellement le pays.

«Plusieurs autres grands projets verront le jour prochainement outre ceux dans le cadre du système de concession", a-t-il dit, ajoutant que l'année 2019 connaitra l'annonce de l'attribution de plusieurs autres autorisations dans le domaine des énergies renouvelables.

Alger -. La 2ème Conférence ministérielle sur l’initiative pour le développement durable de l’économie bleue en méditerranée occidentale, tenue récemment à Alger, a centré ses travaux sur toutes les activités en milieu marin et les opportunités investissements dans ce vaste domaine, a indiqué le directeur général de la pêche et de l’aquaculture, Taha Hamouche.

Outre la pêche, l’économie bleue concerne également les secteurs du tourisme, la réalisation des ports, l’urbanisme dans les villes côtières, mais également l’industrie de dessalement de l'eau de mer, l’énergie et les TIC, a expliqué M. Hamouche, notant que l'économie bleue est définie par l'utilisation de la ressource disponible localement pour répondre aux besoins des populations, tout en valorisant les déchets domestiques et industriels.

L'initiative pour le développement durable de l'économie bleue en méditerranée occidentale fait suite à la déclaration ministérielle sur l'économie bleue approuvée par l'Union pour la Méditerranée (UPM) en novembre 2015. 

Cette initiative implique cinq pays partenaires, à savoir le Maroc, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et l'Algérie au côté de cinq Etats membres de l'Union Européenne (France, Italie, Portugal, Espagne et Malte).

Pour rappel, la première conférence ministérielle sur l’initiative pour le développement durable de l’économie bleue avait été organisée en novembre 2017 à Naples (Italie).

Nouakchott -. La première édition de la rencontre des experts du droit bancaire et financier s’est tenue, récemment au siège de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Nouakchott, à l’initiative de la Banque centrale de Mauritanie (BCM).

S’exprimant à cette occasion, le conseiller du Gouverneur de la BCM, Baha Hmeida Mokhtar, a souligné que dans le cadre de sa stratégie adoptée en 2016, la BCM a engagé de nombreux projets visant à accroitre son efficacité et à lui permettre de faire face à l’émergence de nombreux risques et de prendre en charge de nouvelles activités.

Cette rencontre a pour objectif de présenter le contenu de ces lois et de partager les points de vue et les suggestions à ce sujet avec les différents acteurs économiques, a-t-il dit, notant qu’elle donnera également l’occasion de mieux appréhender les lois relatives à ce domaine et de répondre au mieux aux questions des professionnels.

Pour sa part, M. Dieng Adama Boubou, directeur général de la supervision bancaire et financière, a précisé que la mission de contrôle de la banque consiste à superviser les banques locales en les obligeant à adapter leurs systèmes aux besoins du marché et aux exigences du public, ainsi qu'en cas de violation du système qui les régit.

MAP