Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako "fier" de la projection de "Timbuktu" dans six villes marocaines

Jeudi 5 Mars 2015

Nouakchott - Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako a exprimé sa fierté de voir son film "Timbuktu" projeté dans six villes marocaines, à l'occasion de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech en décembre dernier.


Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako "fier" de la projection de "Timbuktu" dans six villes marocaines

Sissako, qui intervenait lors d'une conférence de presse mardi au musée national de Nouakchott, a rappelé que "Timbuktu" a été projeté hors compétition officielle du Festival international du film de Marrakech et présenté au public de six villes marocaines dont Casablanca, Rabat et Tanger, se disant "content" que son oeuvre ait eu des échos favorables auprès des cinéphiles marocains.


Interrogé par la MAP, le réalisateur mauritanien, qui a présidé le jury des courts-métrages (cinéma des écoles) de la 14ème édition du Festival de Marrakech, a affirmé avoir coopéré par le passé avec le réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed, avec lequel il avait coproduit le long-métrage "La Mosquée".

Sissako, par ailleurs conseiller du président mauritanien, a déploré l'absence de salles de cinéma dans la capitale mauritanienne, faisant savoir qu'un projet portant sur la création d'un institut à l'instar de l'école supérieure des arts visuels de Marrakech est en cours d'examen.

S'agissant de ses projets à venir, le réalisateur a indiqué qu'il travaillera sur deux films traitant des massacres au Rwanda et du mariage précoce.

Le réalisateur mauritanien a remporté le prix du meilleur réalisateur au César 2015 pour "Timbuktu", désigné meilleur film lors de ce festival. Le même long-métrage a décroché 7 prix au César et était nominé dans la catégorie du film étranger à l'Oscar.

Nouakchott - Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako a exprimé sa fierté de voir son film "Timbuktu" projeté dans six villes marocaines, à l'occasion de la dernière édition du Festival international du film de Marrakech en décembre dernier.
Sissako, qui intervenait lors d'une conférence de presse mardi au musée national de Nouakchott, a rappelé que "Timbuktu" a été projeté hors compétition officielle du Festival international du film de Marrakech et présenté au public de six villes marocaines dont Casablanca, Rabat et Tanger, se disant "content" que son oeuvre ait eu des échos favorables auprès des cinéphiles marocains.

Interrogé par la MAP, le réalisateur mauritanien, qui a présidé le jury des courts-métrages (cinéma des écoles) de la 14ème édition du Festival de Marrakech, a affirmé avoir coopéré par le passé avec le réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed, avec lequel il avait coproduit le long-métrage "La Mosquée".

Sissako, par ailleurs conseiller du président mauritanien, a déploré l'absence de salles de cinéma dans la capitale mauritanienne, faisant savoir qu'un projet portant sur la création d'un institut à l'instar de l'école supérieure des arts visuels de Marrakech est en cours d'examen.

S'agissant de ses projets à venir, le réalisateur a indiqué qu'il travaillera sur deux films traitant des massacres au Rwanda et du mariage précoce.

Le réalisateur mauritanien a remporté le prix du meilleur réalisateur au César 2015 pour "Timbuktu", désigné meilleur film lors de ce festival. Le même long-métrage a décroché 7 prix au César et était nominé dans la catégorie du film étranger à l'Oscar.

Les évènements du film se déroulent non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux. C'est l'histoire de Kidane qui mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans.

En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée.


MAP