Le plan d'autonomie "répond au principe de l'autodétermination", affirme le Burkina Faso à l’Onu

Samedi 7 Octobre 2017

New York (Nations unies) - Le plan d’autonomie avancée, présenté par le Maroc il y a plus de dix ans pour résoudre le problème du Sahara, constitue une alternative crédible et réaliste qui répond au principe de l’autodétermination, a souligné, vendredi à New York, l’Ambassadeur, représentant permanent du Burkina Faso à l'ONU, Eric Tiare.


Le plan marocain "constitue une alternative crédible et réaliste dans le dénouement de ce différend", a déclaré M. Tiare devant la 4ème Commission de l’Onu, ajoutant que cette initiative "répond au principe de l’autodétermination et prend en compte les spécificités de la région".

"Il faut bien dire que ce différend a un caractère régional, et donc la solution politique passe par une coopération entre les Etats de la région", a poursuivi le diplomate burkinabé, rappelant que le Secrétaire général de l’Onu a demandé, dans son dernier rapport sur le Sahara, "aux pays voisins de faire des contributions importantes à ce processus".

M. Tiare a observé, devant les membres de Commission, que dans le contexte général actuel de lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso se dit convaincu que la résolution définitive de la question du Sahara "permettra aux Etats de la région d'unifier leurs forces et de lutter efficacement contre le fléau de l'insécurité devenu grandissant dans la région".

Il a, par ailleurs, indiqué que son pays se réjouit des "nombreuses réalisations sociales économiques en faveur des populations de la région, et de leur insertion dans la vie socio-économique et politique marocaine", ainsi que de la "poursuite par le Royaume du Maroc de la mise en oeuvre du plan d'investissement massif qui vise à impulser le développement de la région du Sahara".


MAP