La gestion de l'eau en Algérie en question: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com

Vendredi 16 Mars 2018

A l’heure du dérèglement climatique qui touche l’Algérie et la politique d’austérité appliquée, l’eau est plus que jamais une richesse précieuse. Souillée par les activités humaines, cet élément souffre d’une mauvaise gestion. Par conséquent, cette gestion non-durable entraine de nombreux problèmes écologique.

Selon l'Office National d'Assainissement (ONA), on distingue trois grandes catégories d’eaux usées : les eaux domestiques, les eaux industrielles, les eaux pluviales. Pour les eaux usées domestiques, la pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 à 200 litres d’eau est évaluée à : "de 70 à 90 grammes de matières en suspension; de 60 à 70 grammes de matières organiques ; de 15 à 17 grammes de matières azotées ; 4 grammes de phosphore ; plusieurs milliards de germes pour 100 ml".

Cette situation semble occuper le ministère des Ressources en Eaux, qui a parrainé le 14e Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau (SIEE Pollutec), tenu du 12 au 15 mars 2018 à la Safex. Hocine Necib a ainsi souligné que « le volet du traitement des eaux se taille la part du lion dans ce salon ».

La Rédaction Digitale de "Liberté" (#RDL) s’est déplacée sur place à la rencontre de certains exposants qui s’activent en Algérie dans le secteur de l'élimination des eaux usées. A savoir, la société espagnole Salher, qui fabrique des produits polyester pour le traitement des eaux usées. « C’est dans un soucis d’avoir un environnement propre et moins contaminé et aussi pour se soumettre aux règles de qualité », a fait savoir Salher Redouane Moussaoui, responsable commercial Afrique et Moyen Orient.

Autre société,  Envirostep, qui est une représentante exclusive du système de traitement des eaux Advanced Enviro-Septic. « C’est un des rares systèmes dans le monde qui traitent les eaux usées domestiques, qui sont issues des déchets liquides humains », a indiqué le co-gérant de l’entreprise, Habib Merabet. Autre particularité de ce système, il « traite l’eau sans énergie, sans produits chimiques, sans maintenance, sans rejet des odeurs». Le représentant de la société a fait également savoir que les résultats de ce système de traitement ont été présentés à la COP22 à Marakech (Maroc) et la COP23 à Bonn (Allemagne). « Grâce aux références réalisées en Algérie on a été considéré comme l’un des meilleurs produits de traitements des eaux usées sur la COP23 », a-t-il ajouté.

Était présente également à ce salon, l’Agence Nationale de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (AGIRE). Une agence chargée, entre autres, de « gérer le système d’information à l’échelle des bassins hydrographiques à travers l’établissement et l’actualisation des bases de données et des outils d’information géographique », a fait savoir une représentante de l’institution. Cette même agence prévoit d'organiser plusieurs activités pour la journée mondiale de l'eau, le 22 mars.

Imène AMOKRANE

@ImeneAmokrane



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