La cédraie marocaine en danger, selon l'Université de Manchester

Lundi 9 Octobre 2017

Londres : Etudier l’historique de l’impact des changements climatiques sur les forêts du Maroc, pour en extraire des enseignements pour le futur, est la tache auxquels se sont adonnés des scientifiques britanniques au Maroc.


En effet, une équipe de scientifiques britanniques, de la ‘University Of Manchester’ ont réalisé une étude  historiographique, sur les cédraies du Maroc, qui sont les plus vastes de la méditerranée, beaucoup plus vaste que celles du Liban, dont le cèdre y est pourtant symbole national.

Selon le site web officiel de la ‘University Of Manchester’, des chercheurs anglais financés par les fondations, ‘Natural Environment Research Council UK’, la ‘German Science Foundation’ et la ‘School of Environment, Education and Development’ de la ‘University of Manchester’ et assistés par des homologues à eux, français, et marocains de l’université Moulay-Ismail de Meknès, ont étudié l’historique de l’impact des changements climatiques, sur les forêts du Maroc.

Les scientifiques ont procédé à des analyses d’échantillons d’anciennes graines de pollen et de charbon de bois, récupérés dans un lac au Moyen-Atlas. (photo ci-dessous)


Ces analyses ont permis de découvrir que durant les 12.000 dernières années, le Maroc a subi des alternances climatiques extrêmes, fluctuant entre hyper-chaleurs qui ont détruit les cédraies et des périodes plus fraiches, qui les ont un peu revitalisés.

Les scientifiques ont conclu, suite à ses observations, que vu le réchauffement climatique, qui en train de s’aggraver à l’échelle de la planète, les cédraies marocaines, comme par le passé, sont gravement menacées de disparition dans le futur.

Cette situation est d’autant plus aggravée, par le poids de l’action humaine qui détériore plus rapidement ce trésor naturel national, culturel et écologique, qu’il faille urgemment sauvegarder.

Dr William Fletcher, auteur principal de cette étude en a dit :

‘’Notre étude a eu pour objectif d’alerter que le cèdre de l'Atlas est menacé d'extinction. Et puis d’imaginer des mesures de conservation à prendre pour atténuer les effets les plus dommageables du changement climatique mondial, sur les forêts en général.’’

A noter que la cédraie marocaine, qui est la plus importante du bassin méditerranéen, s’étend sur 134.000 hectares.


Larbi Amine - LeMag