La Start-up, un parent pauvre de l’économie marocaine?

Mardi 5 Décembre 2017

New York : Les financements ayant pu être attirés par les Start-ups marocaines est d’un volume aussi anecdotique que dérisoire.


La startup est un moteur d’innovation. Comme l’indique sa signification étymologique, qui veut dire ‘jeune pousse’, c’est souvent une entreprise qui décolle et qui a un très fort potentiel de croissance économique.

La start-up a été, depuis son invention en tant que concept d’entreprenariat, à l’origine de presque tous les développements de produits innovants dans le monde, ces dernières années. C’est un incubateur idéal pour les nouvelles idées, pour la validation des nouvelles technologies et même pour l’invention de nouveaux modèles économiques.

Dans une économie moderne, le volume de développement des start-ups est un indicateur de prospérité économique et de développement technologique.

PAS AU MAROC.. 

Or, au Maroc, cette classe d’entreprise semble jouer le rôle très ingrat de parent pauvre.

Selon des données statistiques produites par la société californienne, ‘Partech Venture’, une firme basée à San Francisco et spécialisée dans le financement des démarrages des sociétés technologiques, les Start-Ups au Maroc, ont été parmi les plus pauvres en matière d’attraction des financements, même à l’échelle africaine.

Comparé à des pays comme le Nigeria, le Rwanda ou la Cote d’Ivoire, le financement des Start-ups au Maroc a été tout bonnement ridicule.

Ainsi, grâce à l’utilisation de données de l’année 2016, Partech Venture a classé le Maroc, en matière de financement des start-up, a la 10e place continentale.

Les Start-ups marocaines n’ont effectivement réussi à attirer, pour se financer, que la dérisoire somme de 980.000 dollars. Là où au Nigeria les start-ups ont attiré 109,3 millions $. En Afrique du sud, 96,7 millions $. Et au Kenya, 92,7 millions $.

La Cote d’Ivoire, l’Egypte, le Ghana et le Sénégal font aussi mieux que le Maroc.


Adam Sfali - LeMag